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Jusqu’à il y a cinq ans, bon nombre de grilles de rémunération incitaient les conseillers en placement à faire passer leurs clients d’une tarification à la transaction vers une tarification à honoraires basée sur l’actif géré. Ce faisant, on gérait le risque qu’un conseiller multiplie les transactions dans un compte uniquement dans le but de générer des commissions à la vente. Conseillers et courtiers y gagnaient aussi le bénéfice de produire un revenu récurrent régulier et qui augmentait simultanément avec la croissance de l’actif géré.

Puis, les organismes de réglementation ont montré du doigt certaines situations où un client qui faisait peu de transactions se retrouvait à payer davantage dans une tarification à honoraires que dans une tarification transactionnelle. Résultat, les services de conformité ont commencé à surveiller davantage ces cas. Certains courtiers ont alors retiré les bonus liés au pourcentage de comptes à honoraires et ont établi un pourcentage de rémunération sur le revenu généré (payout rate) égal, peu importe le type de tarification.

Dans la dernière année, les efforts de certains services de conformité semblent s’être intensifiés afin de cibler les cas problématiques. « [Notre courtier] était insistant pour faire la transition des commissions vers les honoraires et…deux ans plus tard, la conformité remet en question le système à honoraires dans les comptes par manque de transactions », dit un répondant.

Maintenant que la tarification à honoraires représente la part du lion des revenus des conseillers et des courtiers, difficile de savoir comment évoluera cet enjeu. Désormais, faire adopter la tarification à honoraires risque cependant de rimer avec surveillance.

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