Accueil Richard Morin

J'ai fait état plus tôt cette année de la situation lamentable du marché de l'appel public à l'épargne au Québec. Seulement 12 % des sociétés cotées aux Bourses canadiennes (TSX et TSX Venture) sont québécoises. Pis encore, les sociétés québécoises ne représentent que 6 % des premiers appels publics à l'épargne effectués au cours des quatre dernières années. Pourquoi une province qui pèse pour 21 % de l'économie canadienne voit-elle aussi peu de ses entreprises faire appel aux marchés publics pour se financer ?Je ne reviendrai pas ici sur l'ensemble des facteurs conjoncturels et structurels qui influent sur l'appel public à l'épargne au Québec et au Canada. Je me concentrerai plutôt sur deux domaines où le gouvernement et le régulateur québécois - l'Autorité des marchés financiers - peuvent aider à réhabiliter le marché boursier comme mécanisme de canalisation de l'épargne vers les entreprises québécoises en croissance. Ce faisant, ils pourraient prendre le leadership au niveau canadien.

  • 15 octobre 2014 15 octobre 2014
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