Début mai, la première ministre Pauline Marois annonçait que 61 millions de dollars seraient consacrés d'ici 2016 à la construction de 226 logements à loyer modique au Nunavik, qui en a bien besoin. Sa population, la plus jeune du Québec, est en nette croissance et les habitations disponibles sont rares.C'est d'ailleurs ce que nous avait indiqué le maire de Kuujjuaq, Tunu Nupartuk, lors de la Mission Grand Nord, en mars, qui nous avait conduit jusqu'au coeur du Nunavik. Il espérait grandement une annonce du genre.
Le Québec commence à manquer de travailleurs spécialisés. De là son intérêt croissant pour le renfort venu d'ailleurs. Traditionnellement, les arrivants se sont très majoritairement installés dans l'agglomération de Montréal. Or, les régions sont elles-mêmes recherchées, et la décentralisation de l'immigration devient un enjeu. Nous en avons discuté avec la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Diane De Courcy.Les Affaires - De plus en plus de voix se font entendre quant à la nécessité de recruter à l'étranger des gens dont les compétences sont recherchées au Québec. Souscrivez-vous à ce principe ?