L'Australie implantera en 2017 un nouveau modèle de rémunération qui changera de fond en comble l'industrie de l'assurance de personnes.
Une enquête des autorités de réglementation australiennes alimentera les critiques de la vente directe en assurance de personnes.
iShares, BMO Gestion mondiale d'actif et Vanguard Canada représentent plus de 84 % de l'actif sous gestion de l'industrie canadienne des fonds négociés en Bourse (FNB). À l'image de Desjardins, des manufacturiers longtemps absents du secteur des FNB veulent maintenant leur part du gâteau. Mais y a-t-il de la place pour tout le monde ?«Le marché canadien des FNB est en pleine croissance et il devient de plus en plus concurrentiel. Les grandes institutions financières qui deviennent manufacturiers de FNB peuvent s'appuyer sur leurs propres réseaux de distribution. Et les nouveaux acteurs de niche peuvent, beaucoup plus facilement, tirer leur épingle du jeu avec des FNB qu'avec des fonds communs», dit l'analyste Daniel Straus de la Financière Banque Nationale (FBN).
Auteur de livres majeurs sur le placement et cofondateur de la firme de gestion de portefeuilles Ipsol Capital, Jacques Lussier est une étoile montante de l'industrie québécoise de la gestion d'actifs.Moins de trois ans après la fondation de son entreprise en 2014, Jacques Lussier a été lauréat de la catégorie Société de gestion indépendante du Top 25 de l'industrie financière du Québec, cuvée 2017, de Finance et Investissement.
Les conseillers hautement performants ne sont pas enchaînés à leur bureau ou à leurs clients. Au contraire, ils prennent plus de journées de vacances que la moyenne de leurs collègues. Des consultants américains, Absolute Engagement, le démontrent grâce à un sondage en ligne qui a joint 600 conseillers. Les conseillers hautement performants sont désignés par l'expression «très impliqués» (absolutely engaged). Passe-partout, cette expression s'applique aux conseillers qui ont construit leur pratique en fonction des «idéaux qui les inspirent et qui les énergisent». De façon terre à terre, les conseillers «très impliqués» ont simplement réussi leur segmentation de clientèle. Ils ont repéré et joint ces clients pour lesquels ils travaillent avec «passion» et pour lesquels ils donnent le meilleur d'eux-mêmes. Comme le prouve le sondage d'Absolute Engagement, ces conseillers n'en souffrent pas. Ils sont 29 % à prendre au moins sept semaines de vacances par an (12 % pour les autres). Ils sont 23 % à prendre de cinq à six semaines de congé par rapport à 15 % pour les autres (https://tinyurl.com/hqronnb). Notons que la clientèle d'Absolute Engagement est composée de conseillers et des firmes qui les emploient.
Lorsque les chefs de grandes entreprises américaines visitaient la Maison-Blanche, leurs titres s'appréciaient d'environ 1 % jusqu'à deux mois après cet événement.
Les lecteurs de Finance et Investissement le savent, mais ils doivent constamment le rappeler à leur clientèle : en investissement, il est facile d'être son pire ennemi. Et nulle part ailleurs que dans l'étude annuelle de Dalbar en trouvons-nous une meilleure illustration. Intitulée «Quantitative Analysis of Investor Behavior», cette étude compare les comportements des investisseurs individuels à ceux des investisseurs institutionnels (http://tinyurl.com/jdk6pbp). Elle utilise les données de l'Investment Company Institute (l'équivalent américain de l'IFIC), de Standard & Poor's et de Barclays Capital Index Products. Elle intègre aussi des données propriétaires. La dernière parution de l'étude montre que les investisseurs individuels continuent à se laisser guider par leurs émotions. Ainsi, en 2015, les rendements moyens des détenteurs de fonds communs de placement (FCP) d'actions américaines ont sous-performé de 3,66 % par rapport au S&P 500. Les détenteurs de FCP de titres à revenu fixe ont affiché des rendements négatifs de 3,11 %, alors que l'indice Barclays US Aggregate Bond Index réalisait des gains de 0,55 %. Et en 2015, les rendements annualisés du S&P 500 sur 20 ans étaient de 8,19 %, alors que ceux des détenteurs de FCP d'actions s'établissaient à 4,67 %.
Grâce à sa vision entrepreneuriale structurée et à son talent inné pour développer des relations, Yan Charbonneau a réussi à transformer un petit cabinet régional en agent général aux dimensions du Québec. Ce n'est là qu'un début, car le président et chef de la direction d'AFL Groupe financier a beaucoup d'ambition et, à l'âge de 39 ans, le temps joue en sa faveur.Digne d'une étude de casTitulaire d'une maîtrise en comptabilité et fiscalité de l'Université de Sherbrooke et membre de l'Ordre des CPA du Québec, Yan Charbonneau aurait pu passer sa vie professionnelle à faire des bilans financiers pour de grandes entreprises. Toutefois, un hasard de la vie l'a mené sur une autre voie, celle de l'assurance, de la gestion de patrimoine et de l'entrepreneuriat.
La firme suisse nViso a mis en ligne en juillet dernier un étonnant logiciel qui vise à aider les conseillers à mieux faire comprendre à leurs clients leurs profils de tolérance au risque. Appelé Emotion Advisor (www.emotionadvisor.com), cet outil ressemble en tout point à celui utilisé par la Bank of New Zealand lors d'un test en 2014. Tout d'abord, les clients s'installent devant un écran d'ordinateur muni d'une webcam. Un système de reconnaissance faciale analyse les mouvements de 43 muscles du visage et scrute ainsi les réactions du client face à diverses situations financières. Après coup, il détermine les états émotionnels du client, par exemple, la peur ou la colère. Selon nViso, les conseillers pourraient ainsi entamer des conversations approfondies avec leurs clients, notamment sur leur réelle tolérance au risque. Un spécialiste britannique des technologies juge que les questionnaires traditionnels de tolérance au risque pourraient disparaître au bénéfice des futurs Emotion Advisor de ce monde (http://tiny.cc/1qsxiy). Mais la machine s'arrêtera-t-elle là ? En viendra-t-elle un jour à éliminer l'avantage dont les conseillers disposent dans la lecture des indices non verbaux des comportements de leurs clients ?
Les biographies de personnes exceptionnelles comme Jean-Guy Desjardins se lisent de bien des façons. Tout d'abord, comme source d'inspiration. Personne ne sera surpris d'apprendre que le fondateur de Fiera Capital est devenu le «phénix de la finance» en surmontant des épreuves. Mais comment s'y est-il pris ? D'où viennent sa force de caractère et sa confiance en soi ? Ce genre de biographie fournit également des leçons d'histoire financière. Comment s'est créé et développé ce géant canadien de la gestion d'actifs qu'est Fiera ? Une biographie d'entrepreneur peut aussi donner de précieux renseignements sur la gestion des ressources humaines. On apprend ainsi qu'employés et dirigeants de Fiera sont incités à penser par eux-mêmes et à débattre de leurs idées. Il n'y a pas de combats de coqs, car les arguments réfléchis «ouvrent la porte à des stratégies de placement non traditionnelles». Les lecteurs de Finance et Investissement connaissent bien les succès de Jean-Guy Desjardins, qui a replongé dans l'arène à 58 ans afin de réaliser un grand rêve. Mais on apprendra tous quelque chose d'important au fil des pages de cette biographie qui synthétise admirablement bien les lignes de force d'un destin remarquable.