La consolidation dans l'univers de la gestion d'actif augmenterait la volatilité des marchés.
FI RELÈVE - «Nous n’essayons pas de surpasser les marchés mais les impôts». Cette formule-choc se retrouve dans un livre que le conseiller en sécurité financière Marc Bérubé vient de publier. Elle vise à définir sa valeur ajoutée auprès de sa clientèle cible, les entrepreneurs et les professionnels.
Les résultats du baromètre 2017 de l'assurance de Finance et Investissement sont clairs : les conseillers en sécurité financière sont globalement heureux de la qualité du service et de l'offre de produits des agents généraux avec lesquels ils font affaire.Les conseillers étaient invités à répondre à ces questions : Avec quel agent général faites-vous le plus affaire et pourquoi ? ainsi que Quelles sont les principales forces et faiblesses de cet agent général ?
Richard Letarte est aux premières loges d'un spectacle fascinant, celui de l'innovation en assurance de personnes. Nommé président-directeur général de Munich Re Nouveaux Horizons en mai dernier, ce diplômé en actuariat de l'Université Laval a pour tâche de cerner les grands enjeux et définir les solutions possibles de l'industrie de l'assurance aux problèmes de l'heure.Il nous a accordé une entrevue sur les forces de changement qui modifieront le visage de l'industrie au cours des prochaines années.
Great-West et ses sociétés soeurs London Life et Canada-Vie détiennent collectivement 59 % du marché canadien de l'assurance vie avec participation. Provenant de LIMRA, ces chiffres sont cités par la direction de Great-West dans le cadre d'une communication aux conseillers. En 2016, ces trois assureurs appartenant à la Corporation Financière Power ont enregistré une augmentation de 58 % des primes versées en assurance vie avec participation. Ce succès des ventes s'explique, du moins en partie, par les taux d'intérêt relativement élevés des barèmes de participations. En 2016, le taux de Great-West, de London Life et de Canada-Vie était de 6,0 %. Mais comme le précise Great-West, les taux d'intérêt ne constituent qu'un des facteurs contribuant au rendement d'une police individuelle d'assurance vie avec participation. Les autres facteurs incluent le type de produit et ses caractéristiques, la période de paiement de primes, l'âge à l'établissement, la catégorie de risque, l'option de participation et la mortalité.
Les débats sur les inégalités de revenu font rage. Ont-elles réellement augmenté sous l'effet de la mondialisation ? Rien n'est moins certain, du moins si l'on se place du point de vue de la planète dans son ensemble. D'ordinaire, les études sur l'inégalité comparent des pays, ou des populations à l'intérieur d'un même pays, au moyen du coefficient de Gini. Plus le coefficient de Gini se rapproche de zéro et plus il est égalitaire, alors que plus il se rapproche de un, plus il tend vers l'inégalité. Afin de mesurer l'inégalité des revenus entre les humains de la planète, des chercheurs ont laissé tomber les frontières étatiques et ont examiné ce coefficient entre individus. Alors qu'il se situait à 0,69 en 2003, il avait décliné à 0,65 en 2013. Selon les chercheurs, il pourrait baisser à 0,61 en 2035 en raison de la rapide croissance enregistrée dans les pays émergents à économie de marché. On peut en déduire que la répartition des revenus reste fondamentalement inégalitaire sur la planète Terre, mais que la situation s'est beaucoup améliorée avec la mondialisation (https://tinyurl.com/y77ddtag).
Ce livre grand format sur l'histoire de la Banque de Montréal regorge de magnifiques photos illustrant les 200 ans de la première banque du Canada. Il plaît à l'oeil et se laisse agréablement feuilleter au gré de ses humeurs. La diversité des chapitres attirera l'attention des amateurs d'histoire financière : l'innovation bancaire (émission du premier billet de banque, en 1817, premières cartes de crédit, origine du système bancaire automatisé intégré, etc.) ; l'architecture physique des succursales ; la sécurité des avoirs bancaires ; la publicité, les commandites et la philanthropie chez BMO ; l'art et la banque (BMO a acquis 7 500 oeuvres d'art !) ; la culture matérielle (par exemple, le Manuel du caissier, les tirelires à l'effigie de la banque, etc.). Le livre comporte un éloge appuyé des fondateurs de BMO et de l'institution vue comme un acteur clé dans le processus de construction de la nation canadienne. Il ressemble comme deux gouttes d'eau à un catalogue d'exposition d'un musée d'entreprise.
La très proactive autorité de réglementation britannique Financial Conduct Authority (FCA) a mené une enquête afin d'évaluer la qualité du conseil après les réformes de 2013 ayant éliminé les commissions intégrées.
L'assureur acadien Assomption Vie élargit sa gamme de produits d'assurance maladies graves (AMG). À la mi-mai, le terme T75 de l'AMG Protection Vitale s'est enrichi d'une nouvelle option de paiement sur 20 ans. Elle s'applique aux clients de 18 à 50 ans. Outre cette T75 payable en 20 ans, Protection Vitale comporte une T15 offerte jusqu'à l'âge de 60 ans, une T20 (jusqu'à 55 ans), une T25 (jusqu'à 50 ans) et une T75 (jusqu'à 60 ans). Ce produit à émission simplifiée n'a pas de clause de condition préexistante. La couverture se situe entre 10 000 $ et 100 000 $. Protection Vitale couvre 16 maladies graves, ce qui, affirme l'assureur dans une communication aux conseillers, est «beaucoup plus que les offres simplifiées de la concurrence». Le questionnaire médical pose les mêmes questions que les assurances vie temporaires FlexTerm et FlexOptions et que l'assurance vie avec participation ParPlus. Selon le Guide du conseiller, Protection Vitale offre «le meilleur des deux mondes», puisqu'il peut y avoir tarification même si on répond oui à l'une des questions médicales (https://tinyurl.com/ydawvudu).
Puisque les émotions jouent un rôle clé dans le comportement des investisseurs, les conseillers devraient adapter leurs interventions en fonction de la psychologie de ces clients. Telle est la thèse de ce livre qui s'adresse particulièrement aux conseillers. L'auteur, lui-même conseiller en gestion de patrimoine résidant au New Hampshire, estime qu'il existe trois grands types psychologiques d'investisseurs. Appelé «fixer», le premier type aime planifier ses affaires et en prendre la direction. Lorsque les marchés vont trop mal ou trop bien, les fixers ont tendance à ne pas écouter leurs conseillers et à les contester. Le deuxième type, le «survivant», valorise la créativité. Les conseillers lui procurent la structure qu'il recherche. Finalement, le «protecteur» pense avant tout à ses proches et à sa famille et il évite le risque. Cette catégorisation se discute. Toutefois, l'approche de l'auteur donne à réfléchir. Qu'importent les catégorisations possibles de clients, les conseillers doivent créer un lien émotif avec ceux-ci, s'adapter à leur configuration émotive, et parfois, mieux se connaître eux-mêmes.