Accueil Jean-François Barbe

Supposons que les principaux actionnaires des grandes entreprises qui dominent un secteur donné sont les mêmes. Encourageraient-ils ces entreprises à hausser leurs prix afin d'augmenter les marges ? Telle est la question posée dans une influente recherche portant sur l'industrie du transport aérien aux États-Unis. Ses auteurs estiment que le prix des billets d'avion serait de 3 à 11 % moins élevé si la propriété des transporteurs n'était pas aussi concentrée. Car à eux trois, BlackRock, State Street et Vanguard détiennent quelque 15 % de l'actionnariat des quatre plus importants transporteurs de l'Oncle Sam (https://tinyurl.com/yd6ha8be). Et à lui seul, le conglomérat de Warren Buffett contrôle environ 10 % de l'actionnariat de chacun de ces quatre transporteurs (https://tinyurl.com/yarn8wgr). Cela dit, la réplique de BlackRock a été cinglante. Après avoir remis en cause la méthodologie de l'étude, le gestionnaire d'actif souligne que les mandats des portefeuillistes ne sont pas les mêmes d'un fonds à l'autre, ce qui détruit l'illusion de l'unité des buts poursuivis. De plus, poursuit BlackRock, s'il y a hausse de prix dans un secteur donné, cela diminuera le pouvoir d'achat des consommateurs, ce qui heurtera la valeur des autres titres détenus par les grands gestionnaires d'actif (https://tinyurl.com/y7fap4oq).

  • 1 février 2018 30 mars 2019
  • 00:00

Fin 2016, le fonds d'actions américaines Aston/River Road Independent Value (410 M$ US d'actif sous gestion) fermait ses portes. «Je me suis congédié moi-même», affirme alors son gestionnaire de portefeuille Eric Cinnamond en mettant en cause les stratégies indicielles. Selon lui, ces dernières utilisent insuffisamment les prix et les fondamentaux des titres individuels comme critères d'achat, ce qui entraîne la rareté des bonnes occasions d'investissement.Une récente recherche de la banque Credit Suisse désigne un autre obstacle à l'expression des talents des sélectionneurs de titres (stock pickers) : le rétrécissement de la patinoire. Ironiquement intitulée «The Incredible Shrinking Universe of Stocks», la recherche révèle que le nombre de sociétés publiques américaines a fondu de moitié de 1996 à 2016.

  • 1 février 2018 12 novembre 2019
  • 00:00

FI RELÈVE - La génération Z a entre 13 à 21 ans. Bon nombre d'entre eux sont encore aux études. Leurs gains d'emplois sont minimes et le goût d'épargner de l'argent n'est pas au cœur de leurs préoccupations. Pourquoi s'y intéresser ?

  • 16 janvier 2018 15 novembre 2019
  • 09:09

Fin octobre, BMO Assurance a élargi sa gamme d’assurances temporaires en mettant en marché de nouvelles polices Temporaire 15 ans et 25 ans. De plus, les taux des polices de base existantes Temporaire 10 ans, 20 ans et 30 ans ont augmenté ou diminué selon la valeur de la police, ainsi que l’âge, le sexe […]

  • 15 janvier 2018 15 novembre 2019
  • 00:08

En raison des progrès des techniques de tarification impulsés par l’informatique et les grandes masses de données, les frontières des produits à émission rapide ne cessent de reculer. L’automne dernier, les assureurs UV Mutuelle, La Capitale et Assurance vie Équitable du Canada ont haussé la limite d’âge et de couverture des produits permanents d’assurance vie […]

  • 15 janvier 2018 15 novembre 2019
  • 00:07

Depuis janvier, les conseillers du Vieux Continent sont assujettis à un nouveau cadre réglementaire portant le nom de MIF II (pour Marchés d’instruments financiers II ; en anglais MiFID II). Les conseillers indépendants devront avoir accès à un nombre dit «suffisant» de produits et ils seront tenus d’effectuer des analyses «suffisamment diversifiées» des marchés. Les […]

  • 15 janvier 2018 14 novembre 2019
  • 00:01

Depuis janvier, les conseillers du Vieux Continent sont assujettis à un nouveau cadre réglementaire portant le nom de MIF II (pour Marchés d'instruments financiers II ; en anglais MiFID II). Les conseillers indépendants devront avoir accès à un nombre dit «suffisant» de produits et ils seront tenus d'effectuer des analyses «suffisamment diversifiées» des marchés. Les commissions étant dorénavant interdites, ils sont maintenant rémunérés par honoraires. Dans le domaine des valeurs mobilières, les changements sont considérables. Ainsi, si la valeur des portefeuilles de leurs clients baisse d'au moins 10 %, les gestionnaires de portefeuilles de gestion discrétionnaire ont désormais 24 heures pour en aviser ceux-ci. S'ils ne le font pas, ils peuvent être la cible de poursuites en responsabilité professionnelle. Les conseillers en valeurs mobilières ont maintenant l'obligation de noter la date, l'heure et le lieu de leurs rencontres avec les clients, l'identité des personnes présentes, ainsi que les informations sur les ordres d'achat, comme les prix et les volumes. Et leurs clients doivent maintenant payer séparément les rapports et les notes de recherche qu'ils reçoivent (https://tinyurl.com/ybm3xxed).

  • 15 janvier 2018 30 mars 2019
  • 00:00

Fin octobre, BMO Assurance a élargi sa gamme d'assurances temporaires en mettant en marché de nouvelles polices Temporaire 15 ans et 25 ans. De plus, les taux des polices de base existantes Temporaire 10 ans, 20 ans et 30 ans ont augmenté ou diminué selon la valeur de la police, ainsi que l'âge, le sexe et la catégorie de tarification de l'assuré. L'ordre de grandeur de ces changements n'est pas connu. Dans une communication aux courtiers, l'assureur spécifie que la baisse de taux concerne surtout la catégorie standard relativement à des montants de capital assuré d'au moins 500 000 $. BMO Assurance ajoute que «pour le moment», aucun changement de taux n'est apporté aux avenants d'assurance vie temporaire sur les régimes d'assurance vie universelle et vie entière. D'autre part, les Temporaire 10 ans peuvent maintenant être échangées pour des polices Temporaire 15 ans, 20 ans, 25 ans ou 30 ans. Ces produits peuvent être transformés en assurance Vie Entière, Gamme Dimension et Temporaire à 100 ans.

  • 15 janvier 2018 30 mars 2019
  • 00:00

En raison des progrès des techniques de tarification impulsés par l'informatique et les grandes masses de données, les frontières des produits à émission rapide ne cessent de reculer.

  • 15 janvier 2018 30 mars 2019
  • 00:00

«Résultat record au premier trimestre !» annonce fièrement une entreprise par voie de communiqué.Cela dit, ce résultat «record» n'inclut pas une charge relative à une récente acquisition. Même si elle fait partie des états financiers, cette charge n'a pas été intégrée au calcul du résultat «record» annoncé par communiqué. Dès lors, à moins de consulter les états financiers, les investisseurs auront une image tronquée de cette entreprise, qui enregistre une croissance rapide grâce à des acquisitions en série.Dans son récent «Sommaire des activités de surveillance et de réglementation», l'Autorité des marchés financiers (AMF) dit avoir observé «plusieurs lacunes» de cette nature dans l'information financière des entreprises.

  • 15 janvier 2018 30 mars 2019
  • 00:00