Afin d'assurer la «viabilité à long terme» de ses produits, la Financière Manuvie modifie les taux et les commissions de l'assurance vie universelle (VU) dont le coût de l'assurance (CDA) est uniforme. C'est ainsi que depuis le 26 janvier, les taux du CDA uniforme des couvertures individuelles ou conjointes ont augmenté en moyenne de 12 à 14 % pour les nouveaux contrats InnoVision, VU Sécurité et VU à prime temporaire, de même que pour les ajouts de couverture aux contrats existants. L'augmentation est plus forte pour les clients plus jeunes, et moins importante pour les clients plus âgés. Les taux des couvertures Temporaire viagère de la Temporaire Famille et de la Temporaire Entreprise (T100) sont également touchés, et à la hausse.
Selon un sondage du site d'emploi CareerBuilder.com, les probabilités d'occuper un poste de direction dans l'entreprise sont beaucoup plus élevées ... si on est l'aîné de la famille, puisque très tôt dans sa vie, on a pris l'habitude de commander ! En conséquence, la rémunération atteindra les six chiffres. Malheur, toutefois, aux «enfants du milieu» qui s'en tirent beaucoup moins bien, avec 35 000 $ par année. Mené auprès d'un imposant échantillon de 5 700 personnes, le sondage indique que les cadets se retrouvent souvent dans des emplois qui exigent de solides aptitudes en relations interpersonnelles comme les ventes, ou encore de talents créatifs comme le design (http://tinyurl.com/bjxwgjz). Selon Alfred Adler, célèbre psychologue du début du 20e siècle, les derniers-nés sont moins traditionnels et prennent plus de risques car ils doivent se battre pour trouver une place qui n'est pas déjà occupée par leurs frères et soeurs. Quant aux enfants du milieu, ils n'ont pas eu la même attention que celle que leurs parents ont donnée à leurs aînés et cadets... et ils en paieraient parfois le prix toute leur vie !
Invoquant la faiblesse des rendements de placement, la Canada-Vie a abaissé le barème des participations des polices d'assurance vie individuelle avec participation. La réduction moyenne se situe à 5,3 %. Elle atteint 11 % dans le cas des anciennes polices d'assurance vie individuelle avec participation Temporaire Plus II de CrownVie. Le barème des anciennes polices de New York Life et des autres polices de CrownVie demeure toutefois inchangé. Rappelons que ce taux est employé pour calculer le volet investissement des participations. En dépit de ces diminutions, la Canada-Vie souligne que le taux d'intérêt de 6,5 % du barème des participations demeure «très concurrentiel» par rapport aux titres à revenu fixe. La Canada-Vie prévoit verser en 2013 environ 130 M$ en participations. Les derniers résultats trimestriels de la société mère, Great-West Lifeco, font d'ailleurs état d'une augmentation de 34 % des souscriptions de produits d'assurance vie individuelle avec participation, ce qui témoigne de la popularité grandissante du produit.
De plus en plus de gens veulent que leurs contributions REER soient faites au moyen de déductions hebdomadaires, bimensuelles ou mensuelles.
Après des années de vache maigre liées à la volatilité des marchés, les cotisations aux REER reprennent du poil de la bête en 2013 alors que les clients retrouvent leur appétit pour le risque.
En raison du krach de 2008, les rentes sont de plus en plus populaires chez nos voisins du Sud. Selon la récente étude de la LIMRA, «Deferred Annuity Buyer Attitudes and Behaviors», l'âge moyen d'un acheteur de rentes est de 60 ans, alors qu'il se situait traditionnellement à 65 ans. Seulement un acheteur sur 50 a plus de 80 ans. Et un acheteur sur quatre a moins de 50 ans ! La plupart d'entre eux se disent secoués par la crise de 2008. Il est frappant de constater que près d'un acheteur sur deux affirme avoir amorcé, de lui-même, le processus d'achat, ce qui montre que la rente n'est pas «vendue» (comme on le dit des fonds communs), mais plutôt «achetée». Et ils sont si satisfaits de leur décision que cinq acheteurs sur six se disent prêts à donner des références à leur entourage au profit de leurs conseillers.
Industrielle Alliance a mis en marché le 1er janvier un nouveau terme de 20 ans en assurance maladies graves. Appelée Transition 20, cette protection renouvelable et transformable est présentée comme un «produit de base», sans remboursement de prime et à coût abordable. Elle comporte une couverture de 10 000 $ à 2 M$, qui s'applique à 25 maladies et affections. Une prestation partielle équivalant à 10 % du montant de la protection peut être versée si le client est atteint d'une affection qui ne mettrait pas sa vie en danger, comme dans le cas d'un cancer de la prostate de stade A. Si le diagnostic est plus sombre, la protection Transition prendrait alors la relève et verserait l'indemnité prévue au contrat.
Les détenteurs d'une assurance prêt de Desjardins Sécurité financière (DSF) peuvent désormais toucher un soutien financier de base en cas de diagnostic de cancer. Le montant est calculé selon la valeur des paiements et l'âge de l'assuré. Par exemple, une personne de plus de 55 ans pourrait recevoir un montant équivalant au paiement de son prêt pendant trois mois. Pour les plus jeunes, le montant forfaitaire représente six mois de paiements. L'assurance prêt protège la capacité financière à rembourser le prêt en cas d'invalidité, de diagnostic de cancer ou de décès.
Au sein de l'industrie financière américaine et britannique, les bonis de performance annuels atteignent d'importantes sommes. Toutefois, leur octroi n'est pas automatique, ce qui inciterait près d'un professionnel de la finance sur trois (Américains et Britanniques confondus) à transgresser les normes éthiques ou la réglementation en vigueur afin de les obtenir. Ce n'est pas tout, puisque deux professionnels sur cinq pensent que leurs concurrents pèchent contre les règles de l'éthique ou agissent de façon illégale afin d'atteindre leurs propres objectifs. Par ailleurs, ils sont tout aussi nombreux - deux sur cinq ! - à croire que les gens de leur propre organisation n'ont rien à se reprocher. Le mensonge et l'absence d'éthique seraient-ils donc nécessaires pour survivre dans cette jungle ? Le bureau d'avocats américain qui a commandité ce sondage (http://tinyurl.com/7bme2av) estime que le programme de «dénonciation» (whistleblowing) de la Securities and Exchange Commission (SEC) aidera à changer les choses. Les délateurs pourront recevoir de 10 à 30 % des amendes imposées par la SEC. Cet organisme propose une application Web qui permettra de voir si on est admissible ou non à ces récompenses d'un type particulier.
Selon une enquête de sociologues de l'Université du Maryland, les Américains surestiment de 5 à 10 % le nombre d'heures effectivement travaillées (http://tinyurl.com/cyye7uk). Ce pourcentage d'erreur augmente même avec le nombre d'heures travaillées. Ainsi, un Américain qui dit travailler entre 55 et 64 heures par semaine travaillerait en réalité 10 heures de moins. Et celui qui revendiquerait de 65 à 74 heures - ce qui, bien sûr, comprend tous les vendredis après-midis - travaillerait finalement 20 heures de moins ! Selon les chercheurs, les gens tendent à surestimer la longueur de leur semaine de travail afin d'avoir l'air plus «bûcheurs» ou consciencieux que les autres.