La Financière Manuvie a mis en marché une couverture d'assurance vie temporaire jusqu'à l'âge de 65 ans. La police est destinée aux jeunes clients qui ont des revenus moyens. Offert aux individus de 18 à 45 ans, le produit comporte un coût uniforme jusqu'à 65 ans, avec primes garanties pendant la durée de la couverture. Il est possible de le transformer en assurance permanente en tout ou en partie et sans preuve d'assurabilité jusqu'à l'âge de 60 ans. Cette police se veut plus économique à long terme qu'une Temporaire 10 ans ou une Temporaire 20 ans. Selon les chiffres de Manuvie en date du 20 novembre dernier, un homme de 35 ans qui souscrirait un montant d'assurance de 250 000 $ paierait des primes de 8 053 $, par rapport à plus de 9 740 $ s'il choisissait une T30 chez deux autres assureurs canadiens.
Avant de mettre au point la première ampoule industrielle en 1879, Thomas Edison avait déjà fait plus de 1 000 essais infructueux avec divers procédés et matériaux. Un jour, un journaliste lui a demandé comment il se sentait après avoir échoué... 1 000 fois. Celui qui allait fonder General Electric avait alors répondu que son invention n'était pas le résultat de 1 000 échecs, mais plutôt d'une suite de 1 000 pas consécutifs. Barclays Wealth and Investment Management rappelle cette anecdote afin de souligner que «l'échec» est parfois une condition normale de succès, non une calamité. Parmi les 2 125 personnes à valeur nette élevée d'au moins 1,5 M$ d'actif interviewées par Barclays, une majorité reconnaît avoir vécu au moins une fois une situation d'échec importante dans sa vie professionnelle ou d'investisseur. Ceux qui rebondissent le plus vite se définissent comme étant des «entrepreneurs». Leur rapidité diminue les risques d'échecs ultérieurs et enrichit le «goût» de la vie. «Ceux qui sont satisfaits de leur vie sont ceux qui trouvaient qu'il était important de persister et de recommencer après un échec», constatent les auteurs du sondage (http://tinyurl.com/bf94xyb).
Au cours des deux dernières années, les vagues successives de hausses de primes ont considérablement alourdi la facture des produits d'assurance vie permanents. Puisque la capacité de payer des consommateurs a peu changé, les ventes se seraient-elles déplacées du côté des temporaires ?Pas tout à fait. Comme le confirment les dernières données de la Life Insurance Marketing and Research Association (LIMRA), qui portent sur les trois premiers trimestres de 2012, le volume des nouvelles primes en assurance vie universelle s'est effectivement replié de 14 %. Par contre, l'assurance vie entière a littéralement volé la vedette avec une hausse de 32 % des ventes, alors que l'assurance temporaire enregistrait une augmentation un peu moins élevée de 9 % (voir le tableau en page 16).
Les rentes finiront-elles par s'imposer auprès des épargnants et des conseillers ? C'est ce que souhaite Moshe Milevsky. Professeur à l'Université York, en Ontario, et consultant dans l'industrie des produits financiers, notamment auprès de la Financière Manuvie, l'auteur signe ici un plaidoyer solide en faveur des rentes, enrichi de plusieurs tableaux et formules dont raffoleront les conseillers. Selon Moshe Milevsky, les rentes conviennent particulièrement aux retraités qui n'ont pas de régime de retraite à prestations déterminées et qui veulent bénéficier d'un flux de revenus sur une base régulière. Ne reste plus alors qu'à calculer la part d'actif à y consacrer. En effet, l'auteur met en garde contre la tentation d'y affecter la totalité de ses avoirs. Une chose est claire : ce livre sèmera le doute dans l'esprit du lecteur qui ne voudrait à aucun prix céder à un assureur le contrôle d'une partie de son épargne. Car s'il vit plus longtemps que la moyenne, il sortira alors gagnant de ce pari que constitue l'achat d'une rente.
Un peu de confiance en soi, c'est bien, mais le fait d'en avoir trop peut être désastreux. On savait qu'un trop-plein de confiance ne pardonne pas dans l'univers de l'investissement direct. Or, cette formule s'applique aux personnes âgées. Les gens du troisième âge qui sont trop confiants en matière de finances personnelles sont les principales cibles des fraudeurs. Des chercheurs d'une université de Chicago, qui ont interrogé 665 retraités, ont découvert qu'une confiance mal placée rendait vulnérable aux propositions trop belles pour être vraies, à cause du déclin de leurs facultés cognitives. Les chercheurs ont également trouvé un lien entre la concentration des avoirs dans un nombre restreint de titres boursiers et la crédulité des personnes âgées devant les charlatans du monde de la finance. Une fois de plus, ces investisseurs surestiment des capacités... qu'ils n'ont plus (http://tinyurl.com/adypndu).
Encore quelques mois et les produits à garantie de retrait à vie (GRV) disparaîtront définitivement du coffre à outils des conseillers, prévoit Marc Gagnon, président de Services Financiers Marc Gagnon.Planificateur financier, conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective auprès de Services en placements PEAK, Marc Gagnon connaît bien les produits GRV. Ses clients en possèdent pour une valeur d'environ 30 M$.
Le meilleur choix d'investissement possible consiste à payer ses dettes, affirme un des blogueurs les plus connus de la blogosphère en économie et finances. «La réduction assurée des dépenses reliées aux taux d'intérêt des prêts à la consommation dépasse facilement les rendements risqués des marchés», écrit le réputé blogueur Tadas Viskanta dans son livre, Abnormal returns (McGraw-Hill, New York, 2012). Si vos clients peinent à mettre de l'argent de côté, un autre livre, écrit par Gail Vaz-Oxlade, une spécialiste en finances personnelles, pourrait leur donner un bon coup de main. On y apprend, à calculer le coût de ses dettes, à faire de leur paiement un objectif prioritaire et à les régler en moins de trois ans. L'auteure donne également quelques pistes pour «préparer l'avenir», en souscrivant, par exemple, à des produits d'assurance de personnes.
Plusieurs affirment qu'il faut rehausser l'âge de la retraite étant donné le prolongement continu de l'espérance de vie. Les septuagénaires d'aujourd'hui ne sont-ils pas en aussi bonne santé que les sexagénaires d'il y a 20 ou 30 ans ? En compagnie d'un conseiller de la société d'aluminium Alcoa, un chercheur américain a examiné les dossiers de 1 500 travailleurs dans la cinquantaine qui ont oeuvré dans des alumineries entre 2001 et 2008. Leur conclusion : bien que syndiqués et bénéficiant d'excellentes conditions de travail, ces travailleurs sont tout de même partis à la retraite au moins un an plus tôt que leurs homologues du service de l'expédition ou que les contremaîtres de production. «Plus l'emploi est sédentaire, et plus on prend sa retraite tard», concluent-ils. (http://tinyurl.com/bfqv93k)
Présentés comme «la première solution de placement socialement responsable au Québec», les portefeuilles SociéTerre ont frappé un grand coup en retirant leur actif investi dans Great-West Lifeco. Le gestionnaire de ces portefeuilles, Placements NEI, souligne «l'insuccès de quatre ans d'efforts visant à savoir si et comment Great-West Lifeco gère les risques opérationnels liés aux changements climatiques». NEI dit avoir déposé trois propositions d'actionnaires et envoyé deux lettres à la direction. Or, «une seule rencontre a été obtenue avec la direction de l'entreprise». Il est très rare que NEI retire des titres de ses portefeuilles pour de tels motifs. Le désinvestissement est «l'ultime recours» des pressions possibles en matière d'investissement socialement responsable, indique Desjardins, propriétaire à 50 % de NEI.
Aux États-Unis comme au Canada, si les retraités vivent de plus en plus longtemps, leur planification financière ne suit pas toujours la courbe de leur espérance de vie. Loin de là, car comme le montre un sondage effectué par la Society of Actuaries, un retraité sur deux seulement calcule ses entrées et ses sorties d'argent en fonction d'un horizon d'au moins 10 ans. Or, plusieurs retraités auront besoin d'argent pendant une période bien plus longue encore. En fait, un retraité sur deux dépassera l'espérance de vie de 84 ans. Cependant, seulement un retraité sur neuf a fait des calculs financiers qui tiennent compte d'une espérance de vie qui dépasserait l'âge de 85 ans. Et ils ont intérêt à le faire, puisque un homme sur cinq et une femme sur trois atteindront l'âge vénérable de 90 ans. Selon la Society of Actuaries, les produits de rentes devraient combler une partie de ces besoins. Toutefois, les retraités n'en raffolent pas, puisque, comme le constate ce regroupement d'actuaires américains, les produits de rente «n'ont pas une bonne image et sont peu achetés» (http://tinyurl.com/c2mp3x3).