Vice-président et gestionnaire de portefeuille associé chez Burgeonvest Bick Securities, John DeGoey est un excellent communicateur. D'ailleurs, les médias de Toronto raffolent de ses expressions qui font mouche.Ils sont également friands de ses opinions tranchées - et pendant longtemps, à contre-courant - sur deux sujets qui font de plus en plus parler d'eux : les fonds négociés en Bourse (FNB) et la rémunération à honoraires.
Avec son climat généralement tempéré, un marché boursier que des chercheurs de la London School of Economics qualifient d'un des deux plus performants du monde depuis l'année 1900 et un marché immobilier à l'abri des subprimes, l'Australie ressemble à un havre de paix pour les investisseurs et... pour les retraités.Car le pays des kangourous a fait sa propre chance.Il s'est préparé de longue date à affronter les défis du vieillissement de la population et du financement des retraites.En 1992, le gouvernement australien a forcé les employeurs à cotiser aux régimes de retraite de leurs employés à temps plein, de 18 à 70 ans, dans le cadre d'une politique nationale appelée Superannuation Guarantee.
La réussite de gestion privée 1859 reflète bien la croissance de la gestion privée au Québec. Fondée en septembre 2009, cette filiale de la Banque Nationale (BN) affiche aujourd'hui un actif sous gestion supérieur à 9 G$.Gestion privée 1859 emploie quelque 200 personnes, dont une quarantaine de conseillers privés et une dizaine de gestionnaires de portefeuille. Ses clients possèdent un patrimoine significatif et ont un actif d'au moins 1 M$ à investir.
Le taux de mortalité des retraités américains diminue pendant les récessions. Des économistes de l'Université de Californie se sont demandé pourquoi. Leur réponse : le marché de l'emploi devient alors si difficile que davantage de gens qualifiés acceptent de travailler dans des résidences pour personnes âgées. Cela accroît la qualité des soins et fait en sorte que les retraités vivent plus longtemps (http://tinyurl.com/ckmt8p7). Toutefois, en période de récession, les préretraités américains se doivent de garder leur emploi... sinon, ils meurent plus vite que les autres ! Selon une étude d'économistes du Wellesley College, au Massachusetts, ceux qui ont atteint la soixantaine et qui perdent leur emploi alors que l'économie est en récession vivent jusqu'à trois ans de moins. Pourquoi ? Parce qu'ils perdent leurs couvertures d'assurance, qu'ils ne trouvent plus de travail, et qu'ils n'ont plus accès à des soins de santé à un coût abordable pour leur budget (http://tinyurl.com/bret28w).
Même s'il s'agit de la traduction d'un livre publié pour la première fois en 1999 sous le titre racoleur de You Can Be a Stock Market Genius: Uncover the Secret Hiding Places of Stock Market Profits, l'ouvrage vaut d'être lu. Le fondateur de Gotham Capital, Joel Greenblatt, éclaire de façon très pédagogique les stratégies de «situations spéciales» (event driven) qui ont fait sa fortune et celle de ses investisseurs. Gotham revendique des gains annuels de 40 % au cours des 20 dernières années ! Ces stratégies s'appuient sur les fusions-acquisitions d'entreprises (stratégies d'arbitrage), sur les restructurations (par l'intermédiaire de certains instruments de dette et produits dérivés), sur l'essaimage (spin-off), et même sur les faillites. Toutefois, elles représentent le gagne-pain de plusieurs gestionnaires de fonds de couverture. En outre, ce livre a inspiré - et continuerait d'inspirer - de nouvelles carrières en gestion de fonds de couverture. Notons que Joel Greenblatt s'était lui-même découvert une âme d'investisseur dans sa jeunesse en lisant Benjamin Graham, le «père» de la valeur fondamentale.
À la lecture de ce livre, on constate à quel point les gestionnaires de fonds de couverture ont l'esprit vif. Ils sont à l'affût des inefficacités de marchés. Les plus talentueux finissent par les trouver. L'auteur a interviewé 15 gestionnaires d'élite - tous américains - afin de mieux comprendre leurs stratégies et la façon dont elles ont vu le jour. Bien que l'auteur s'adresse à un public d'experts, on comprend un peu mieux comment ils sont devenus les meilleurs de leur industrie. Un des doyens de cet univers, Edward Thorp, constate qu'il n'y a pas de voie unique ou de «Saint Graal» en investissement, et qu'il faut s'adapter rapidement et être prêt à changer. Ray Dalio, fondateur mythique de Bridgewater, le hedge fund le plus important du monde, dit que si l'erreur fait partie du jeu, il faut toujours en tirer rapidement les leçons. Dans l'ensemble, les stratégies énoncées n'ont rien de simple. Un des gestionnaires interviewés dit que seulement de 1 à 2 % des investisseurs savent évaluer correctement la valeur des entreprises, ce qui donne une idée de la complexité de la chose ! Cela dit, les entrevues font si bien ressortir la psychologie, l'intelligence pratique et la vision de ces gestionnaires d'actif que la lecture reste toujours satisfaisante et instructive. Les abonnés de la Grande Bibliothèque - tous les résidents du Québec peuvent s'y abonner - peuvent lire ce livre en format électronique.
Afin de maintenir une offre concurrentielle, RBC Assurances a accru de 5 % la commission de première année versée sur sa Temporaire 10 et sa Temporaire 20, et ce, tant en assurance de base qu'en avenants. La commission de première année de la Temporaire 10 s'établit dorénavant à 45 %. La commission de première année de la Temporaire 20 est plus généreuse, puisqu'elle atteint 50 %. Par ailleurs, l'assureur a accéléré le temps de traitement des dossiers. Le «Centre sécurisé» destiné aux conseillers affiche dorénavant en temps réel les renseignements sur la tarification.
Humania Assurance (jusqu'à récemment La Survivance) a amélioré les conditions d'admissibilité à son produit d'assurance invalidité pour entreprises P.A.I.E. Ce produit rembourse les frais généraux d'entreprise que l'assuré ne peut plus assumer durant son invalidité, tels que le loyer ou l'hypothèque, les intérêts sur la dette d'entreprise, les services publics comme l'électricité, etc. «Nous acceptons maintenant les commerces de détail et de restauration. À ma connaissance, nous sommes les premiers à le faire. Nous avons également élargi le nombre d'employés admissibles, qui est passé de 5 à 14», signale Stéphane Rochon, vice-président, ventes et marketing. L'âge à l'émission du produit P.A.I.E. est de 18 à 50 ans pour les primes 10 ans, et de 18 à 60 ans pour les primes nivelées. Il existe trois avenants : invalidité partielle (jusqu'à 24 mois), VIH professionnel et garantie d'assurabilité, qui comporte une augmentation possible de 20 % de l'indemnité mensuelle à chaque anniversaire de police sans déclaration médicale.
«Les conseillers en planification successorale commencent sérieusement à penser que l'assurance vie universelle serait en voie de disparition», écrivent deux CA et CFA dans les pages de la revue CA Magazine (1er mars 2013). Selon eux, plusieurs assureurs perdent de l'argent sur les nouvelles polices souscrites, principalement en raison des taux d'intérêt anémiques. Ils estiment que les actionnaires ont de moins en moins de patience quand il s'agit d'attendre les futures hausses des taux d'intérêt. Par conséquent, disent-ils, la formule mutuelle, abandonnée par la plupart des assureurs pendant les années 1990, est celle qui conviendrait le mieux à la nature des produits d'assurance vie universelle. En effet, c'est à long terme, sur plusieurs décennies seulement, que les assureurs peuvent produire un rendement «acceptable», chose que les actionnaires, obnubilés par le court terme (ou par la production de flux de revenus), peuvent difficilement envisager.
L'Excellence Compagnie d'assurance vie a mis en marché une assurance qui garantit le versement d'une prestation pouvant atteindre 100 000 $ à la suite d'un diagnostic de cancer. S'adressant aux moins de 65 ans, le produit appelé Programme cancer est à émission rapide. Deux questions déterminent l'admissibilité à la couverture de base (jusqu'à 25 000 $), et deux autres, à la couverture complète (jusqu'à 100 000 $). La couverture, à renouvellement garanti, prend fin à 75 ans. Moyennant des frais additionnels, Programme cancer couvrira le cancer de la prostate au stade A (T1a ou T1b), le cancer du sein (carcinome in situ du sein) et le cancer de la peau (mélanome malin logé dans la partie peu profonde du derme). Une prestation de 50 % du capital assuré, jusqu'à concurrence de 25 000 $, peut alors être remise.