Bien des Américains disent, en souriant, qu'ils bénéficient de la protection d'assurance maladie appelée «Dieu m'aime» (http://tinyurl.com/nhhgxcr)... ce qui signifie qu'ils n'en ont tout simplement pas. Cela les oblige à reporter l'âge de leur retraite. Un Américain sur quatre (27 %) dit qu'il accrocherait ses patins plus rapidement s'il était couvert par une assurance santé, une protection financièrement abordable à condition de travailler, puisque l'employeur assume une bonne partie des coûts de la prime. Selon une analyse de l'organisme Employee Benefit Research Institute (EBRI), un couple moyen de 65 ans devrait posséder 163 000 $ afin d'avoir 50 % de probabilités de couvrir ses coûts de santé à la retraite, et ce, en excluant les soins de longue durée. Si ce couple veut augmenter les probabilités à 90 %, il devra alors mettre 283 000 $ de côté. (www.ebri.org/surveys/hcs).
Plusieurs s'inquiètent de l'impact du sous-financement des régimes de retraite à prestations déterminées des employés de l'État. Afin d'éviter de futures hausses d'impôts ou des réductions massives de services, le Nouveau-Brunswick a opté pour un régime dit «à risques partagés».Est-ce une voie d'avenir pour le Québec ? Oui, affirment deux actuaires interrogés par Finance et Investissement, Richard Bourget, associé, retraite et épargne chez Normandin Beaudry, et Serge Charbonneau, associé chez Morneau Shepell.
Depuis quelques mois le calculateur en ligne Taux Express de Manuvie compare les primes probables des T10, T20 et T65 de la Temporaire Famille (http://www.tauxmanuvie.com). Il suffit d'indiquer le montant de la couverture, l'âge, le sexe et l'indice santé du client. Manuvie indique que cet outil de comparaison de coûts vise à aider les clients à mieux comprendre les incidences d'une retarification et d'un renouvellement, quelle que soit l'option de couverture choisie. Le conseiller peut créer des rapports en format PDF et les expédier par courriel à ses clients. Taux Express permet également d'obtenir des estimations de primes du contrat d'assurance invalidité Série Franprise, de l'assurance maladies graves Chèque-vie de base et de Synergie, un produit «trois-en-un» (vie, maladies graves et invalidité) qui vise les 18-50 ans.
La Capitale propose à l'intention des PME une nouvelle version de son programme de promotion de la santé. Appelé Viva ! santé, ce programme vise à favoriser les bonnes habitudes de vie au travail. Il était auparavant réservé aux entreprises d'au moins 100 employés. La nouvelle version s'adresse aux petites entreprises qui n'affichent pas plus de 120 000 $ de primes en assurance collective. Dans cette version, tout se passe sur le Web. Les employés des PME participantes peuvent notamment consulter des conférences Web sur la nutrition et accéder à des outils en ligne d'évaluation des risques de santé. Selon La Capitale, Viva ! santé favorise l'attraction et la rétention de personnel, tout en réduisant les coûts liés à l'invalidité et à l'absentéisme.
Un produit de rente différée de la New York Life Insurance fait fureur chez nos voisins du Sud. Appelé Guaranteed Future Income Annuity (ou rente de revenus futurs garantis), il a enregistré des ventes de plus de 1 G$ en 2012. La progression est fulgurante, car en 2010, les ventes étaient à peine de 50 M$. Son attrait s'explique par les sommes très élevées que les clients peuvent toucher à la retraite. Ainsi, un homme de 65 ans qui achèterait une rente immédiate de 100 000 $ recevrait environ 7 000 $ par an à vie. S'il achète, à 65 ans, une rente différée de 100 000 $ afin d'en bénéficier à partir de 85 ans, il toucherait alors 60 000 $ par an. Le client renonce alors au capital. Les clients peuvent décider, jusqu'à 40 ans d'avance, de l'année où ils toucheront cette rente différée. Ce produit ne représente à l'heure actuelle que 1 % des ventes totales de rentes aux États-Unis. Mais il est le produit de rentes qui affiche la plus forte croissance, d'après l'organisme Insured Retirement Institute (http://tinyurl.com/ax3uxws). Selon la LIMRA, la rente différée, que les conseillers américains présentent comme une «assurance contre la longévité», serait particulièrement populaire auprès des 45 à 59 ans.
Vice-président principal, affaires québécoises, à l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP), Yves Millette se dit «encouragé» par cette assurance qui vise à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées en perte d'autonomie.«Le Québec est la première province canadienne à agir», dit Yves Millette, en rappelant que la population de la province vieillit rapidement.
Parfois, les magazines d'affaires nous présentent les grands dirigeants d'entreprises comme des superhéros des temps modernes. Ce n'est peut-être pas sans raison, puisqu'aux yeux (et aux portefeuilles !) des investisseurs, les dirigeants influencent beaucoup le cours de l'action de leur entreprise. Afin de le prouver, un chercheur a examiné l'évolution des titres de 193 grandes sociétés américaines au cours des jours qui ont suivi la mort accidentelle de leur PDG. Ce chercheur de l'Université d'État de Pennsylvanie montre qu'entre 1980 et 2009, ces titres ont varié de 5,6 % en moyenne le lendemain de l'annonce du décès accidentel du PDG, et de 14,6 % au cours des trente jours qui ont suivi. Par contre, pour la période comprise entre 1950 à 1980, l'écart est beaucoup moins prononcé (3,5 % et 7,6 %). Ce qui illustre le rôle croissant des PDG... et pourquoi il est rationnel de les présenter comme des superhéros !
Les gestionnaires perdent souvent leur motivation s'ils passent plus de deux ans au même poste. Ils peuvent alors se rendre compte que certains de leurs collègues ne se fatiguent pas (trop) au travail, que leur carrière languit ou que leur contribution n'est pas reconnue à sa juste valeur. Quelle que soit la raison, la lune de miel ne dure bien souvent que deux ans. C'est ce qu'a constaté l'organisme britannique Institute of Leadership and Management (ILM), après avoir sondé 1 000 gestionnaires. Toutefois, les gestionnaires qui travaillent encore avec enthousiasme après ces deux années partagent des caractéristiques intéressantes. Ils ont réussi à contrôler leur stress ainsi que leur charge de travail. Ils ont également eu accès de façon continue à de la formation et à de la rétroaction sur leurs accomplissements et leur cheminement de carrière. «Ceux qui n'y ont pas accès seront vite désillusionnés», prévient l'ILM, qui recommande que les gestionnaires, surtout ceux qui se trouvent en première ligne, reçoivent des formations spécialisées afin de réussir à intégrer rapidement de lourdes charges de travail. Ces formations doivent porter sur la résistance émotionnelle, ainsi que sur les habiletés à déléguer et à planifier (http://tinyurl.com/b834a8r).
La prochaine grande bataille pour l'attraction et la rétention du personnel se gagnera grâce à des arguments qui donneront du «sens» au travail. Un sondage mené auprès de 18 000 professionnels à travers le monde montre que la Génération Y est très sensible aux buts et à la finalité de ses actions. Les Y, qui ont entre 20 et 30 ans, ont la réputation d'avoir la bougeotte. Selon le sondage, ils resteront au poste s'ils aiment leur travail et s'ils peuvent y progresser ; s'ils croient que l'organisation sait où elle va et s'ils estiment que l'entreprise apporte une contribution positive à l'économie ou à la société. Les auteurs du sondage en concluent que les employeurs doivent communiquer leur stratégie, mettre en lumière leur rôle social et favoriser tout ce qui peut avoir un impact positif dans la collectivité, comme les actions bénévoles et les participations à des campagnes de financement (http://tinyurl.com/atp6tuz). Mais attention ! Les Y n'accepteront jamais d'être sous-payés, même si c'est pour une bonne cause.
En 20 ans, l'actif sous gestion des fonds de couverture a littéralement explosé.