Larry Sarbit, le gestionnaire du nouveau fonds Catégorie Sarbit IA Clarington d'opportunités activistes, aurait-il fini par frapper un bon filon ? Lancé en mars, son fonds est le premier - et le seul - au pays à investir aux côtés d'investisseurs dits activistes. La stratégie de Sarbit consiste à miser sur des entreprises déjà ciblées par ces investisseurs qui cherchent à modifier les objectifs des entreprises visées, comme à se départir d'actifs non stratégiques ou à nommer un autre conseil d'administration. Or, les activistes ont le vent dans les voiles. Selon une étude publiée en juillet, les entreprises américaines secouées par de tels investisseurs ont substantiellement amélioré leurs performances au cours des cinq années qui ont suivi leur arrivée. Et ces interventions sont d'autant plus positives qu'elles s'appliquent généralement à des entreprises qui sous-performent par rapport à leur secteur de référence (http://tinyurl.com/mwkl54w).
Paul Volcker, l'ancien directeur de la Réserve fédérale américaine, a déjà dit que les distributeurs automatiques de billets de banque sont la seule véritable innovation financière des 20 dernières années. Diagnostic trop sévère, affirme un chercheur de la Wharton School, selon qui le capital de risque et le placement privé (private equity) ont eu une influence très positive sur l'économie nord-américaine. Ces deux instruments d'investissement ont pris leur envol à la fin des an-nées 1990. Or, beaucoup d'entreprises américaines se sont restructurées grâce aux gestionnaires de placement privé, les Bain Capital de ce monde, et ont ainsi évité la faillite. Ces entreprises afficheraient même de meilleures performances financières que les entreprises publiques de leurs secteurs respectifs. Selon ce chercheur, le capital de risque aurait également donné naissance à une entreprise sur 10 parmi celles qui se négocient en Bourse aux États-Unis (http://tinyurl.com/bypmopr).
Écrit en 1957 et vendu à plus de dix millions d'exemplaires dans le monde, ce roman de plus de 1 000 pages n'a été traduit en français qu'en 2011. Et pourtant, il s'agit d'un classique essentiel pour mieux comprendre la société américaine. Par exemple, Paul Ryan, le colistier de Mitt Romney aux dernières présidentielles américaines, a révélé que c'était son livre de chevet, et va jusqu'à affirmer qu'il s'agit d'une prophétie. Voici l'histoire : las des impôts, de l'interventionnisme de l'État et des revendications des «parasites», le héros, John Galt, se révolte. Il quitte son emploi d'ingénieur et il devient l'inspirateur d'un mouvement de grève chez les entrepreneurs et les créatifs. Il crée alors une petite ville autosuffisante dans les montagnes du Colorado. Des entrepreneurs, des scientifiques et des artistes le rejoignent. Privée de ses cerveaux, la société finit par se désorganiser. Le livre comprend de longs dialogues qui expliquent bien ce que les philosophes entendent par «l'égoïsme rationnel» et le «capitalisme individualiste». Notons que le petit-fils de l'économiste Milton Friedman, Pati Friedman, serait en train de financer un projet à la John Galt, soit la création de nouvelles cités flottantes dans les eaux internationales où les gens très riches qui ne veulent pas payer d'impôt et qui ne veulent pas d'État pourront se loger (http://www.seasteading.org/).
«Davantage d'employeurs choisissent de remplacer les fonds du marché monétaire et les fonds équilibrés par des fonds à date cible et à risque cible en guise d'options par défaut», observe la Great-West dans son bulletin Liaison, destiné aux gestionnaires de régimes collectifs de retraite. Aussi appelés fonds à horizon de retraite, les fonds à date cible ont littéralement explosé aux États-Unis depuis 2006. Cette année-là, le Pension Protection Act (2006) en a fait l'une des rares options par défaut des travailleurs américains qui cotisent à un régime 401(k), l'équivalent de nos REER collectifs. Selon Morningstar, ces fonds affichent 485 G$ d'actif aux États-Unis, en hausse de 579 % depuis 2005. Trois géants contrôlent 76 % du marché, Fidelity, Vanguard et T. Rowe Price. Au Canada, les fonds à horizon de retraite sont l'option par défaut la plus populaire des nouveaux régimes à cotisation déterminée.
«Avez-vous vu les publicités de Depend ? Elles ne par-lent pas de "couches pour adul-tes", mais plutôt de sous-vêtements», dit Nathalie Tremblay, chef de produits d'assurance santé chez Desjardins Sécurité financière (DSF). Depend ménage ainsi les susceptibilités des adultes qui souffrent de problèmes d'incontinence.DSF s'en est inspirée, lançant une nouvelle assurance de soins de longue durée qui bouleverse l'approche marketing traditionnelle des assureurs. La publicité de DSF n'évoque pas de front la probabilité sinistre qu'on soit un jour incapable d'accomplir deux des six activités fondamentales de la vie quotidienne que sont le fait de se laver, de s'habiller, d'utiliser les toilettes, de se déplacer, d'être continent et de s'alimenter.
Filiale d'Industrielle Alliance spécialisée en prestations du vivant, l'Excellence a élargi l'accessibilité à son Programme Acci-Jet, un produit d'assurance invalidité pour les travailleurs à émission garantie. L'âge maximal d'admissibilité passe de 59 à 69 ans. La durée des prestations qui pouvait être choisie entre 2 ans, 5 ans ou jusqu'à 65 ans passe, dans ce dernier cas, à 70 ans. Toutefois, précise l'Excellence, il y aurait alors augmentation des primes. En outre, le montant maximum mensuel passe de 3 000 $ à 6 000 $. Rappelons que cette assurance invalidité comporte le versement d'une prestation mensuelle minimale de 500 $, ainsi qu'un délai de carence de 0 jour, 30 jours ou 119 jours. Le produit dispose également d'un volet assurance des frais généraux pour les propriétaires de petites entreprises dont la durée de prestations s'établit à 2 ans.
L'histoire montre que les rendements des actions surpassent toujours ceux des obligations... mais qu'il faut aussi être patient. Des chercheurs de la London School of Economics ont décortiqué les rendements de 113 ans d'histoire financière portant sur 19 pays différents. Depuis 1900, le TSX a procuré des gains annuels moyens de 5,7 %, par rapport à 2,2 % pour les obligations canadiennes. La tendance est la même aux États-Unis : les actions ont procuré des rendements de 6,3 % par an, par rapport à 2,0 % pour les obligations. Toutefois, sur cette période de 113 ans, les investisseurs ont parfois dû attendre jusqu'à 17 ans avant que les actions dégagent un rendement positif (http://tiny.cc/gteokw). Une autre recherche, du Center for Retirement Research (Boston College), montre que le buy and hold est une stratégie sûre, à condition qu'on la maintienne pendant... 40 ans, à cause des soubresauts des marchés (http://tinyurl.com/y3ogw3g).
Les produits d'assurance vie individuelle à primes variables suscitent beaucoup d'intérêt. Toutefois, plusieurs assureurs ne croient pas que les con-sommateurs lanceront leurs billes dans cette direction.Jusqu'à présent, trois assureurs ont lancé des produits à primes variables. Ils font valoir la possibilité de baisses de primes en cas de hausses des taux d'intérêt à long terme.
Desjardins Sécurité Financière (DSF) domine l'assurance de personnes au Québec. Toutefois, son plus proche con-current, Industrielle Alliance (IA) progresse à pas de géant et rétrécit l'écart.La Financière Manuvie et SSQ Groupe Financier roulent à plein régime, et se rapprochent dangereusement du numéro trois, la Financière Sun Life.
Le secteur des prestations du vivant de RBC Assurances s'est enrichi de deux nouveaux produits simplifiés, l'Assurance invalidité simplifiée RBC et l'assurance invalidité Série Fondamentale. Produit de base ou complément d'un régime collectif d'assurance maladie, l'Assurance invalidité simplifiée RBC comprend un renouvellement garanti jusqu'à 65 ans. La prestation mensuelle possible est de 500 $, 1 000 $ ou 1 500 $, le maximum étant le montant correspondant à 75 % du revenu mensuel brut. La période d'indemnisation est de deux ans et l'invalidité doit être totale. Il est possible d'y souscrire en ligne. Quant à l'assurance invalidité Série Fondamentale, elle couvre également l'invalidité partielle (maladie ou blessure empêchant de travailler à temps plein). La prestation mensuelle maximale est de 20 000 $ par mois. Le renouvellement de ce produit est garanti jusqu'à 75 ans pour la couverture en cas de blessure et jusqu'à 70 ans pour la couverture en cas de maladie. Les périodes d'indemnisation offertes sont de 5 ans ou jusqu'à 70 ans. Ce produit s'adresse notamment aux travailleurs autonomes ou contractuels, aux ouvriers spécialisés comme les plombiers et les électriciens, ainsi qu'aux agriculteurs indépendants.