TOURNÉE DES ASSUREURS - Malgré la progression des ventes, la rentabilité de Desjardins Sécurité financière (DSF) a diminué de 23 %, en 2012.
TOURNÉE DES ASSUREURS - Suite au départ à la retraite de Robert Lemay, l'organisation s'est dotée d'un nouveau patron des ventes au Québec en la personne d’Yves Durivage.
TOURNÉE DES ASSUREURS - En raison des hausses répétées de tarification en assurance vie universelle, BMO Assurance constate un glissement des affaires vers les produits temporaires et de vie entière non-participantes.
TOURNÉE DES ASSUREURS - L’entité de la Banque Nationale veut renforcer sa présence à travers tout le pays et poursuivre sa croissance.
TOURNÉE DES ASSUREURS - En avril dernier, André Vincent a pris le poste de président-directeur général, à la suite du départ à la retraite, après 19 années de service, de Denis Losier.
En raison du contexte économique, Desjardins Sécurité financière (DSF) a haussé le prix de ses produits d'assurance vie permanente. Les taux de Vie 10 (traditionnel) et d'Horizon Sécurité 10 (VU Sommum) ont augmenté de 7 % en moyenne. Ceux de Vie 20 et d'Horizon Sécurité 20 ont été haussés de 4 %, sauf pour les clients de plus de 45 ans, qui ne sont pas touchés. Une hausse de 1 % touche Vie Max (T100) et Horizon Vie Max, sauf pour les plus de 50 ans qui bénéficient d'une réduction de 1 %. Vie entière garantie et Horizon sécurité affichent également une hausse de 1 %. En revanche, DSF a augmenté de 2 % en moyenne les valeurs de rachats garanties de Vie 10 et d'Horizon Sécurité 10, et de 6 % celles de Vie 20 et Horizon Sécurité 20. DSF dit vouloir conserver ainsi «sa position de chef de file» dans les protections à paiement limité. Notons que la T10 et la T20 avaient bénéficié plus tôt cette année de baisses allant jusqu'à 20 %.
SSQ Assurance vient de mettre en place un service V.I.P. pour les dossiers majeurs. Ces dossiers ont priorité, de la saisie de la proposition en passant par la sélection des risques et l'expédition du contrat. L'assureur précise que l'étude du dossier en sélection des risques est assignée à un responsable d'équipe, à savoir à un tarificateur «très expérimenté». L'émission et la vérification du contrat sont effectuées en priorité et le courtier peut communiquer avec le tarificateur. Ce service est réservé aux propositions avec une couverture d'assurance vie d'au moins 5 M$ pour un seul assuré ou encore pour une proposition - tous produits confondus - comportant une prime annuelle d'au moins 10 000 $. Ce service ne s'applique qu'au traitement des nouvelles affaires.
Selon un sondage de l'organisme américain Insured Retirement Institute (IRI), la volatilité boursière a accru la popularité des rentes comme outil de planification financière de la retraite. Pas moins de 63 % des épargnants ont mentionné la volatilité comme l'une des raisons principales qui leur feraient considérer l'achat de ce produit. En revanche, l'enquête de l'IRI montre que ce produit reste très méconnu. Cinq pour cent des personnes sondées seulement se disent être très informées d'un produit dont plusieurs se méfient. Selon les auteurs de l'enquête, les rentes auront davantage d'adeptes si l'industrie parvient à convaincre les clients potentiels que leurs émetteurs sont suffisamment solides pour fournir à long terme tous les bénéfices attendus.
Forte de ses 250 000 em-plois, la City de Londres est la première place financière du monde (http://tinyurl.com/buyrtkh). Toutefois, les femmes ont du mal à s'y faire une place. Elles n'occupent que 11 % des postes de direction. Une étude de l'organisme londonien Institute of Leadership and Management (ILM) avance qu'à la City, le nombre d'heures passées au bureau est décisif en matière d'avancement. Cela défavorise les femmes, étant donné que si elles sont mères, elles quitteront généralement le bureau plus tôt que leurs collègues masculins. Cet organisme estime que le milieu bancaire londonien n'est pas une vraie méritocratie, car il «favorise une culture du présentéisme aux dépens des résultats» (http://tinyurl.com/crsfdlj). Et c'est pourquoi la demande d'horaires flexibles est aussi forte un peu partout dans le monde. Selon une enquête américaine, près de trois femmes sur cinq estiment qu'un horaire flexible est l'avantage social le plus important au travail (http://tinyurl.com/budhjmn).
En janvier, le Royaume-Uni a réformé le mode de rémunération des conseillers, désormais sur honoraires ou à commission selon le montant de l'investissement sous gestion. Afin de protéger leurs marges bénéficiaires, de grandes banques ont relevé leurs exigences envers les clients voulant faire affaire avec des conseillers. Par exemple, les clients de la banque Lloyds TSB doivent maintenant avoir au moins 100 000 £ en épargne et investissement - soit un peu plus de 160 000 $ - par rapport à 50 000 £ chez HSBC. S'ils n'atteignent pas ces seuils, les clients sont alors invités à utiliser les sites Web bancaires transactionnels. Résultat : l'emploi dans la confrérie des conseillers bancaires britanniques a chuté de près de moitié, passant de 8 660 en 2011 à 4 605 au 31 juillet 2013). Cela confirme les craintes de Deloitte, qui prévoyait ce genre de résultat dans une étude publiée en novembre 2012. Un sondage de ces consultants relevait également que les individus peu fortunés (moins de 80 000 $ d'épargne) seraient beaucoup moins portés à payer directement les services des conseillers (http://tinyurl.com/c8ueokn).