Les Américains nous surprendront toujours. Les citoyens d'Atlanta ont refusé par référendum une hausse de 0,01 $ US de la taxe de vente qui permettrait de financer la construction d'autoroutes, un réseau à deux doigts de l'asphyxie. Parallèlement, des regroupements de conseillers demandent à payer des «frais d'utilisateurs» pour financer des examens et tests pour les conseillers, qui seraient administrés par la Securities and Exchange Commission (SEC). Bizarrement, ces conseillers ne «réussiront» probablement pas à payer davantage, parce que les Républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, estiment que les frais d'utilisateurs correspondent à des taxes, un concept qu'ils récusent à peu près totalement. Selon ces conseillers, la SEC réussit à contrôler, bon an mal an, de 8 à 10 % des 11 000 conseillers qui tombent sous sa juridiction. En pratique, les conseillers sont contrôlés une fois aux 12 ou 13 ans, ce qui serait trop peu et nuirait à leur réputation. Ces conseillers veulent donc donner à la SEC les moyens financiers d'imposer davantage de tests et d'examens. Cinq organismes le demandent : le Certified Financial Planner Board of Standards, la Financial Planning Association, l'Investment Adviser Association, la National Association of Personal Financial Advisors et la North American Securities Administrators Association (http://tinyurl.com/lo39yms).
La Capitale a mis en marché Avantage simplifié, une assurance vie permanente sans examen médical ni tests sanguins. Les clients âgés de 40 à 70 ans peuvent souscrire de 5 000 à 100 000 $ de capital assuré. La limite est de 50 000 $ chez les 71 à 80 ans. Avantage simplifié verse le double du capital assuré si l'assuré décède accidentellement avant 85 ans. Par ailleurs, les clients dont l'espérance de vie est de moins de deux ans peuvent toucher une prestation anticipée qui peut atteindre la moitié de la protection. Cette garantie s'applique deux ans après l'entrée en vigueur du contrat. Le produit comporte une valeur de rachat garantie ainsi que la possibilité d'obtenir de l'assurance réduite et libérée. La Capitale donne l'exemple de prime suivant : un homme non fumeur de 58 ans ayant un capital assuré de 75 000 $ déboursera une prime mensuelle de 249,63 $.
Assomption Vie a lancé à la mi-décembre une assurance vie temporaire à émission simplifiée pour les personnes qui ont eu certains problèmes de santé au cours des dernières années. InstaTerm et InstaTerm Différé proposent des termes de 10 ou 20 ans pour des personnes âgées de 20 à 70 ans au moment de l'émission. La couverture d'assurance vie d'InstaTerm varie de 50 000 $ à 150 000 $ et celle d'InstaTerm Différé, de 50 000 $ à 100 000 $. Dans ce dernier cas, le produit tire son nom du fait que sa protection est différée lors des deux premières années du contrat. Contrairement à la plupart des produits temporaires sur le marché, qui s'informent des soins obtenus lors des dix dernières années, les questions d'InstaTerm et d'InstaTerm Différé portent respectivement sur les cinq et les trois dernières années. De plus, le nombre de maladies problématiques est moins élevé que dans la moyenne de l'industrie. Voici le coût des primes mensuelles, par ordre de grandeur. Pour une couverture de 100 000 $, des hommes non fumeurs de 40 ans et de 50 ans paieront 28,71 $ et 45,09 $, respectivement, pour InstaTerm T-10 ; 30,15 $ et 63,18 $ pour InstaTerm T-20 ; 37,53 $ et 70,92 $ pour InstaTerm Différé T-10 ; 37,71 $ et 95,13 $ pour InstaTerm Différé T-20. (Lire aussi le texte en page 14)
De plus en plus de consommateurs - surtout parmi la génération Y - consultent des sites d'évaluation avant de faire un achat, de visiter un restaurant et de faire appel à un spécialiste quelconque, plombier, dentiste ou... conseiller. Lancé l'automne dernier aux États-Unis, le site WalletHub.com entend devenir la référence américaine en matière d'évaluation de la qualité des services fournis par les conseillers. Le site prétend avoir les profils de plus de 250 000 conseillers. Pour l'instant, les évaluations ne sont pas très nombreuses (wallethub.com/reviews). Pourraient-elles le devenir un jour, compte tenu du fait que les conseillers servent un bassin de clientèle restreint par rapport à d'autres professionnels ? De plus, quelles habiletés seront évaluées ? La politesse ? Par ailleurs, nul doute que les spécialistes en conformité y trouveront un nouveau défi riche de questionnements. Par exemple, jusqu'à quel point les conseillers pourront-ils intervenir et répondre aux évaluations ?
Le secteur des services financiers serait le milieu professionnel qui attirerait le plus de personnalités ayant des traits psychopathiques, affirme un professeur d'Oxford. Ceux qui réussissent dans les métiers ultracompétitifs de banquier d'investissement et de trader sont des personnes impitoyables et imperméables à la pression, deux traits de caractère associés aux psychopathes. Cependant, les bons gestionnaires de portefeuille ne feraient pas partie de cette famille peu enviable qui regroupe les individus à la fois dominateurs, égocentriques, impulsifs et agressifs. Selon ce professeur, les gestionnaires de portefeuille qui affichent des rendements élevés de façon constante n'appartiennent pas à cette catégorie, car ils ont le courage de leurs convictions et savent admettre leurs erreurs. Autrement dit, ils peuvent s'en tenir à des styles très prudents et vendre à perte. Curieusement, le même professeur estime que les lecteurs de journaux financiers ont davantage de traits psychopathiques que les lecteurs de journaux généralistes... (http://tinyurl.com/mv98yod)
Le nouvel avis 31-336 des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) traite des pratiques exemplaires et de celles qui sont inacceptables en matière de connaissance du client, de connaissance du produit et d'évaluation de la convenance au client.À première vue, l'avis reprend tout ce qu'un conseiller devrait savoir. En effet, ces bonnes pratiques sont au coeur du métier des représentants en épargne collective, des courtiers en valeurs mobilières, des gestionnaires de portefeuille et des courtiers sur le marché dispensé.
Les gens pressés n'ont pas le temps de tout lire. Se fondant sur cette prémisse, l'ouvrage présente 18 résumés de livres importants sur la vente, écrits par des as américains du domaine. Bien souvent, ces auteurs sont des experts en motivation, comme Brian Tracy (Be a Sales Superstar) et Tom Hopkins (How to Master the Art of Selling). Les résumés, qui comptent de 15 à 20 pages chacun, sont répartis en quatre sections : prospection, présentation, négociation et conclusion. Ce genre d'ouvrage ne se lit pas de la première à la dernière page. On peut se pencher directement sur la section qui nous intéresse le plus, ou encore le consulter au besoin. L'index fourmille de pistes intéressantes, par exemple, comment rebondir après une erreur ? Comment réduire les probabilités de rejet de la part de clients potentiels ?Andrew B. Clancy, The Sales Gurus : Lessons From the Best Sales Books of All Time, New York, Portfolio/Penguin, 2013, 308 pages
Les employés au comportement erratique ou qui ont un faible rendement sont un véritable casse-tête pour les gestionnaires et les propriétaires d'entreprise. En effet, si ces derniers n'agissent pas, ces employés en contamineront d'autres. Ils finiront aussi par provoquer le départ des employés performants. Cependant, s'il n'est pas facile d'intervenir, il est facile de fermer les yeux. Ce livre propose une démarche structurée pour régler ce problème à la source. Écrit par des consultantes d'expérience en ressources humaines, en collaboration avec un avocat en droit du travail, ce livre se lit vraiment bien et il est très complet. On y explique nettement, sans mots superflus et sans jargon juridique, les droits et les obligations des employés et des gestionnaires. Les stratégies d'intervention sont clairement décrites, de l'observation des écarts de conduite jusqu'au congédiement dans les règles de l'art.
Rémi Tremblay, l'ancien président d'Adecco Canada devenu formateur en leadership, signe ici un quatrième livre destiné aux leaders. À la différence des trois ouvrages précédents, celui-ci est rédigé sous la forme de dialogues avec un philosophe, Jean Proulx, qui collabore à l'Encyclopédie de l'Agora (http://tinyurl.com/lbgeel3). Les échanges portent sur ce que Rémi Tremblay appelle des «mots de passe» pour faciliter le passage à une vie plus pleine et plus épanouie : silence, communion, contemplation, bien commun, vocation, discernement et gratitude. Les auteurs font référence à des penseurs rattachés notamment au bouddhisme, à l'hindouisme, à la théologie chrétienne et à la philosophie occidentale. On aime ou on n'aime pas. Il n'en reste pas moins que les auteurs ont tout à fait raison de souligner que notre vie doit avoir un sens. Sinon, on finit par tourner à vide, et c'est la dépression ou la mort.
Depuis le 2 janvier, les clients de l'Empire Vie peuvent transformer leur police d'assurance temporaire Solution 10 ou leur protection d'assurance vie universelle Trilogie et Trilogie Plus avec coût de l'assurance temporaire renouvelable 10 ans (CDA TR10) en une protection semblable sur 20 ans. Les demandes de transformation devront se faire avant le cinquième anniversaire de la protection temporaire 10 ans. Étant donné qu'elle touche les produits souscrits après le 1er janvier 2010, l'offre s'applique également aux clients des quatre dernières années. Bien sûr, la Solution 10 peut uniquement être transformée en Solution 20, et le CDA TR10, en CDA TR20. Les protections conjointes et les avenants Solution 10 sont admissibles à la transformation. Pour leur part, les conseillers toucheront leur pleine commission pour la protection sur 20 ans.