La «diversité» est sur toutes les lèvres. La plupart des études spécialisées, de plus en plus nombreuses, montrent les avantages d'avoir des employés qui présentent des différences importantes par rapport à l'âge, au sexe, à l'origine ethnique, à la religion et aux convictions politiques. Publiée dans la revue Organization Science, une enquête montre que la diversité d'un milieu de travail engendre l'élaboration de perspectives plus poussées qui aident à résoudre des problèmes complexes (http://tinyurl.com/mjfo54j). Les chercheurs ont donné à des groupes des tâches à résoudre lors d'une rencontre. Les groupes homogènes étaient moins bien préparés pour la réunion, et le contenu de leurs discussions était plus superficiel. Selon les chercheurs, les individus qui se ressemblent visent à se sentir bien ensemble, et tendent donc à éviter les points de discorde. À l'inverse, les membres de groupes hétérogènes arrivaient à leurs réunions mieux préparés, avec des arguments plus nombreux et une plus grande disposition à considérer les conséquences des choix possibles.
À l'image du «Top 25 de l'industrie financière» de Finance et Investissement, les Australiens ont créé un prix du «Conseiller de l'année». Il est remis par l'Association of Financial Advisers (AFA), qui a eu l'idée d'interroger les clients de ces conseillers d'élite afin de cerner leurs caractéristiques gagnantes. Les réponses de ces 512 clients ont été comparées à celles d'un groupe de 448 clients de conseillers «ordinaires», afin de faire ressortir leurs différences. Premier constat : les clients valorisent les qualités interpersonnelles de leurs conseillers. En particulier, la capacité à inspirer confiance ; à communiquer (éviter les surprises, utiliser des diagrammes, expliquer les recommandations, demander au client de reformuler dans ses mots ce qui a été dit) ; à construire un solide rapport interpersonnel (montrer de l'intérêt pour la vie de ses clients) ; à comprendre les besoins de son client ; et à l'écouter (poser des questions qui engendrent davantage un oui qu'un non) ; à reformuler les propos pour s'assurer d'avoir été compris. Heureusement, selon l'AFA, toutes ces qualités s'acquièrent grâce à de la formation (http://tinyurl.com/oesafhx).
Même si les criminels en col blanc ne partagent pas les mêmes prisons que les tueurs, ils doivent tout de même occuper les mêmes espaces que les voleurs, les fraudeurs et les pédophiles. Et aux États-Unis, ce n'est pas une sinécure. Par exemple, Bernard Madoff sait qu'il est surveillé par des prisonniers qui pensent qu'il doit avoir caché un gros magot quelque part (http://tinyurl.com/23s7eth). En outre, le matricule 61727-054 à la prison de Butner, en Caroline du Nord, manque constamment de sommeil. Bernard Madoff ne dort pas plus de trois heures d'affilée, car il doit répondre «présent» aux trois heures, lors des rondes des gardiens. Cependant, ce n'est pas si grave, puisque selon toute probabilité, il mourra de sa belle mort, et non des coups d'un psychopathe. En effet, Bernard Madoff correspond au profil des criminels en col blanc qui se tirent d'affaire en prison : ils savent comment fonctionnent les bureaucraties et ils comprennent les règlements (http://tinyurl.com/lmhp8pm). Sans compter qu'ils sont parfois de fins psychologues. Bernard Madoff, auteur de la plus grande chaîne de Ponzi de l'histoire a récemment dit qu'il était longtemps passé sous le radar parce que les rendements promis, de 11 à 12 % par an, étaient tout simplement plausibles (http://tinyurl.com/mk2nl6e).
Économiste chevronné, Pierre Fortin aborde les grands enjeux de la société québécoise avec un remarquable talent de vulgarisateur. Composé d'une cinquantaine de chroniques déjà publiées dans le magazine L'actualité, ce petit livre fait un tour d'horizon des choses qui vont bien et de celles qui vont moins bien. Le Québec est une société équilibrée, écrit-il. La pauvreté et les inégalités de revenus y sont moins prononcées qu'ailleurs en Amérique. Ces rappels concrets s'appuient sur des chiffres convaincants. Savions-nous, par exemple, que 95 % des Québécois sont plus riches que 95 % des Américains ? Et qu'en près de dix ans, le revenu des familles a dépassé le coût de la vie de 22 % ? Il constate cependant que l'État québécois - comme le Régime de rentes, d'ailleurs - est à bout de souffle. Vite, il faut dégraisser le mammouth !Pierre Fortin, Le petit Fortin : l'économie du Québec racontée à mon voisin, Montréal, Les Éditions Rogers, 2013, 159 pages
Plus un client est jeune, moins il est fidèle à son conseiller, révèle une étude publiée en décembre dernier par la société-conseil PriceMetrix. Par exemple, il y a 82 % de chances qu'un client âgé de 30 ans continue de faire affaire avec le même conseiller, par rapport à 87 % dans le cas d'un client de 40 ans, et de 90 % dans celui d'un client de 50 ans. L'enquête montre que tout se joue lors des deuxième, troisième et quatrième années. Car la première année est celle des réjouissances, ou de la lune de miel. C'est lors de la deuxième année que les choses se gâtent, puisque le taux de fidélisation chute alors de 95 à 74 % ! Selon PriceMetrix, les conseillers conserveront leurs clients plus longtemps s'ils arrivent à gérer plus d'un compte dans le ménage. En outre, les clients qui ont un actif de moins de 250 000 $ seraient davantage tentés de changer de conseiller. Finalement, il ne faut surtout pas vendre ses services au rabais. Les conseillers qui font meilleure figure facturent à un taux qui représente de 1 à 1,5 % de l'actif sous gestion. Au-dessous de ce seuil, ils projetteraient une image négative auprès de leur clientèle (http://tinyurl.com/mda3ofl).
Les tarifs du produit phare d'assurance de soins de longue durée (ASLD) de la Financière Sun Life, l'ASLD Sun Life, ont brusquement augmenté de 20 % en décembre dernier. L'assureur impute cette hausse aux bas taux d'intérêt. «Pour l'instant, les tarifs des contrats en vigueur ne changent pas», assure-t-il. Parallèlement, les options de cette police ont été améliorées. Les délais sont dorénavant de 90 ou de 180 jours, et les prestations hebdomadaires maximales passent à 2 300 $. Les prestations minimales sont de 150 $. La durée des prestations peut être de 100, 150 ou 250 semaines, ou illimitée. Le premier versement comprend une nouvelle prime, égale à 12 fois la prestation hebdomadaire. Le contrat est maintenant libéré à 100 ans. L'option de remboursement des primes au décès comprend dorénavant la totalité des primes. L'option de paiements limités est maintenant de 25 ans ou jusqu'à l'âge de 65 ans. Sun Life affirme vouloir développer le marché de la retraite en conjonction avec celui de l'ASLD, «un élément clé de la planification financière».
La Financière Sun Life a lancé, le 9 décembre, une assurance de soins de longue durée (ASLD) plus abordable, appelée l'Assistance santé-retraite (ASR) Sun Life. Elle est proposée aux individus de 45 à 71 ans. Ses primes sont de 30 à 60 % moins élevées que celles du produit spécialisé traditionnel, l'ASLD Sun Life. L'explication se trouve dans les délais d'attente, qui sont de un ou de deux ans. Par ailleurs, la date à partir de laquelle une demande de prestations peut être présentée correspond à la dernière des dates suivantes : cinq années consécutives de contrat à partir de la date du contrat ou la date anniversaire du contrat qui suit le 65e anniversaire de l'assuré. Cette date d'entrée en vigueur de la couverture est, selon Sun Life, «l'élément clé de ce nouveau produit». La durée des prestations, qui s'échelonnent de 500 à 2 300 $ par semaine, est illimitée. Leur montant augmente de 3 % à chaque date anniversaire du contrat. La commission de première année s'établit à 40 % et passe ensuite à 2 % dès la deuxième année.
Passé totalement inaperçu lors de sa publication, ce livre mérite vraiment beaucoup mieux. Il comporte 14 récits écrits à la première personne du singulier par 14 entrepreneurs québécois qui ont étudié à HEC Montréal. Rondement menées et solidement ficelées, leurs histoires peuvent être des sources d'inspiration et de motivation, et surtout, d'information sur un univers très particulier. Comme le dit un des auteurs, «être entrepreneur, c'est vivre continuellement avec le risque». Par exemple, le plan d'affaires est très beau en théorie, mais le financement sera-t-il toujours au rendez-vous ? Les associés, les actionnaires, les distributeurs, les fournisseurs et les employés répondront-ils à l'appel ? Animés par la passion et la persévérance, certains entrepreneurs consacrent jusqu'à 18 heures par jour à leur «bébé», tout en étant à la fois pères et mères de famille dans la vraie vie. En conséquence, ils n'ont ni le temps ni l'envie de s'occuper personnellement de leurs finances personnelles, de leurs polices d'assurance et de leurs plans de contingence... À vous d'y voir !
L'Assomption Vie compte redoubler d'efforts pour assurer sa compétitivité. «La concurrence est très vive dans l'industrie canadienne de l'assurance de personnes. Et pour un assureur de niche comme l'Assomption Vie, l'innovation est une question de survie», dit Robert Moreau, vice-président et chef de la direction financière de l'assureur.Robert Moreau est responsable de la planification stratégique et chapeaute la stratégie d'innovation de la mutuelle de Moncton, au Nouveau-Brunswick.Il entend accélérer le développement en 2014. L'Assomption Vie créera une cellule de marketing stratégique ainsi qu'une cellule de développement afin d'avoir des têtes chercheuses proches des marchés et des conseillers. Ces spécialistes se consacreront à la recherche de produits et procédés nouveaux, ainsi qu'à leur implantation.
En décembre, les taux de l'assurance vie permanente Solution 100 d'Empire Vie ont diminué en moyenne de 6,1 %. Les taux des clients de 30 à 55 ans, que l'assureur de Kingston définit comme son marché cible, ont baissé d'environ 7,1 %. La diminution moyenne est de 2,5 % chez les moins de 30 ans et de 5,5 % chez les plus de 55 ans. Parallèlement, les taux de Solution 100 hybride ont également été revus à la baisse. Lancée en avril dernier, cette police à primes variables comporte une série de primes. Chacune est fondée sur l'âge à l'établissement, tout en étant associée à une fourchette de taux d'intérêt spécifique. En décembre, Empire Vie a fait passer sa fourchette de taux de 2,0 % - 2,99 % à 3,0 % - 3,99 %. En conséquence, les primes ont diminué de 9 % chez les 0 à 39 ans; de 6 % chez les 40 à 49 ans ; de 5 % chez les 50 à 59 ans ; de 4 % chez les 60 à 69 ans ; et de 2 % chez les 70 ans et plus.