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Plan de protection du Canada (PPC) a mis en marché une assurance vie temporaire de 25 ans avec capital uniforme ou capital décroissant. Renouvelable jusqu'à 80 ans, cette temporaire est transformable jusqu'à 70 ans dans le cas du régime à capital uniforme. Se présentant comme le «chef de file canadien» de l'assurance vie à émission simplifiée et sans exigence médicale, PPC considère cette protection comme «l'option idéale» pour couvrir un prêt hypothécaire de 25 ans. Par ailleurs, PPC a augmenté les montants de capital assuré pour l'ensemble de ses produits. Selon leur âge, les clients peuvent être admissibles à des montants d'assurance allant jusqu'à 250 000 $ dans le cas des produits temporaires différés. La couverture des options temporaires simplifiées peut atteindre jusqu'à 300 000 $, et celle des options temporaires préférentielles, jusqu'à 500 000 $. Finalement, PPC dit avoir haussé les commissions de vente de 20 % en moyenne.

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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Empire Vie a cessé de vendre les polices d'assurance vie universelle (VU) Trilogie Plus le 29 juin dernier. L'assureur a invoqué la faiblesse continue des taux d'intérêt ainsi que les modifications fiscales du gouvernement fédéral qui toucheront en 2016 les produits d'assurance à l'abri de l'impôt. Empire Vie mentionne que sa décision repose sur la nécessité d'avoir une gamme de produits «soutenable et concurrentielle». Toutefois, la compagnie continue d'offrir l'assurance vie universelle Trilogie. Ce produit comporte des frais d'assurance moins élevés que Trilogie Plus, ainsi qu'un boni de placement de 1,2 % par an après la cinquième année, souligne l'assureur. Enfin, Empire Vie a décidé de ne plus offrir l'option vie multiple sur les polices d'assurance vie avec participation AssurMax et Optimax. Ce changement ne vise cependant pas les protections conjointes payables au premier décès et au deuxième décès.

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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L'assureur Great-West a mis à jour sa documentation marketing concernant l'assurance vie avec participation. Trois arguments sont mis en évidence. Le premier : de 1986 à la fin de 2014, les taux d'intérêt du barème des participations du compte de participation de la Great-West sont plus élevés que les rendements des certificats de placement garanti (CPG) de 5 ans et que les rendements des obligations du gouvernement du Canada de 5 à 10 ans. De plus, les rendements du compte de participation sont beaucoup plus stables que ceux de l'indice de rendement total composé S&P/TSX, même s'ils sont moins élevés (http://tiny.cc/nke91x). Deuxième argument : la valeur de rachat est significative. L'assureur cite un exemple chiffré selon lequel un placement imposable devrait produire un rendement moyen variant entre 7,5 et 8 % pour constituer une valeur de rachat équivalente à celle d'une assurance vie avec participation au cours d'une période de 20 ans (http://tiny.cc/08e91x). Troisième argument : la feuille de route de la compagnie. Great-West dit verser des participations aux propriétaires de police avec participation chaque année, depuis 1899 (http://tiny.cc/8ef91x).

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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Les agents généraux ont parlé : il n'existe pas, selon eux, de produits simples qui puissent être distribués sur Internet sans l'intervention obligatoire de conseillers en sécurité financière.Telle est la position de 16 agents généraux (AG) réunis à Laval, le 9 septembre dernier, à l'invitation du Conseil des professionnels en services financiers (CDPFS).

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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L'ère des conseillers en sécurité financière à temps partiel pourrait tirer à sa fin à cause des enjeux de plus en plus fondamentaux de transparence - comme un éventuel dévoilement des commissions -, et du renforcement des exigences en conformité.«Les conseillers en sécurité financière qui passent quatre, cinq ou six mois par année en Floride sont nombreux à vouloir continuer à s'accrocher à leur pratique professionnelle. Ces semi-retraités ne vendent plus et font très peu de service à la clientèle. Ils se contentent, en fait, de toucher leurs commissions de renouvellement», déplore Yan Charbonneau, directeur général de l'agent général AFL Groupe financier.

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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D'ici deux ans au plus tard, les grandes institutions financières auront toutes des conseillers-robots dont le travail sera parachevé par l'intervention de conseillers en services financiers. Telle est la prédiction de FinaMetrica, une firme australienne spécialisée dans la production de tests psychométriques visant à mesurer la tolérance au risque. Cette firme pense que le processus d'automatisation des conseillers-robots devra être peaufiné par des conseillers en services financiers afin de cerner les spécificités de chaque client (http://tiny.cc/25gg3x). Ce faisant, FinaMetrica s'inspire de sa propre expérience en matière de tests sur la tolérance au risque. D'une durée d'environ 15 minutes, son test de 25 questions peut se faire en français. À moins de se connaître parfaitement soi-même, le test signale qu'en comparaison avec d'autres individus, on pourrait être beaucoup plus prêt (ou moins prêt) à accepter le risque qu'on le pense. D'où l'intérêt, comme l'écrit FinaMetrica, de discuter des résultats du test avec quelqu'un qui a «l'expérience, les compétences et la capacité d'incorporer la tolérance au risque dans un processus de prise de décision»... et qui n'est rien d'autre que ce que FinaMetrica désigne comme le «conseiller financier» (http://tiny.cc/62gg3x). Ces tests peuvent ainsi aider les conseillers en services financiers à amorcer avec leurs clients des conversations sur leur tolérance au risque.

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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Aux États-Unis, les conseillers-robots sont en train de chambouler le paysage du conseil financier. Selon une enquête menée par une experte du milieu, Angie Herbers, près de neuf conseillers en services financiers indépendants sur dix réagissent à la menace de l'automatisation, dépensant inconsidérément sans plan établi sur des efforts de marketing, de technologie, de recrutement, de fusions et acquisitions et d'élargissement d'offre de services. Or, les conseillers en services financiers indépendants ne sont pas nécessairement prêts à fournir tous les services proposés. Ils accroissent trop leur marge de manoeuvre. De plus, ils baissent leurs prix ou instituent une formule de facturation de type frais fixes (flat fees). En conséquence, leurs marges bénéficiaires diminuent... et leurs clients sont moins portés à les recommander, étant donné qu'ils sont insatisfaits des services reçus. La solution au défi des conseillers-robots ne se trouve pas dans les bas prix, affirme Kaleido, la société-conseil d'Angie Herbers : «Des prix trop bas font mauvaise impression et suggèrent que les services rendus ne sont pas de même qualité que d'autres solutions offertes». Que faire ? Éviter de vouloir «être tout pour tous» et se spécialiser au plus vite (http://tiny.cc/xmkg3x).

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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Aux États-Unis, le ministère du Travail a proposé d'étendre le devoir fiduciaire des conseillers à l'ensemble des régimes de retraite individuels et collectifs. Dans cette perspective, les conseillers devraient recommander des produits qui répondent aux meilleurs intérêts des besoins des clients - et non plus qui sont simplement appropriés (suitable) à leur situation. Les conseillers seraient également tenus de dévoiler les possibles conflits d'intérêts qui pourraient découler de leur rémunération (http://tiny.cc/22sa2x). Le ministère a reçu 2 600 commentaires écrits lors d'audiences publiques qui se sont tenues du 10 au 13 août. De plus, 70 organisations et individus ont pris la parole. Selon le responsable du ministère, ce nombre élevé de réactions témoignerait d'un changement d'attitude du public par rapport au «problème grandissant» du conseil biaisé (conflicted advice) (http://tiny.cc/9wta2x). C'est également ce dont témoigne un organisme de recherche rattaché à la Maison-Blanche, affirmant que le conseil biaisé coûterait 17 G$ US par an aux consommateurs américains (http://tiny.cc/wkua2x). Parmi les organismes qui ont exprimé par écrit leur appui à la règle du devoir fiduciaire se trouvent les poids lourds des régimes publics de retraite que sont le California Public Employees' Retirement System (ou CalPERS, actif sous gestion de 300 G$ US), le New York State Common Retirement Fund (184 G$ US) et la Colorado Public Employees' Retirement Association (48 G$ US).

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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Rien n'indique que le ministère américain du Travail parviendra à instituer la règle du devoir fiduciaire dans les régimes de retraite individuels et collectifs. En effet, les opposants font valoir les coûts qu'entraînerait une conformité accrue, un argument qui pourrait trouver écho chez des législateurs. Selon une recherche commanditée par le Financial Services Institute (FSI), l'industrie du conseil indépendant supportera des coûts de 3,9 G$ US si Washington va de l'avant avec la règle du devoir fiduciaire. Compte tenu de cette situation, il s'ensuivrait, selon la recherche, une vague de consolidation dans les firmes de conseil indépendant (http://tiny.cc/1kva2x). Le FSI précise que ces 3,9 G$ US ne comprennent pas les coûts que les investisseurs supporteraient s'ils en venaient à perdre accès au conseil. Le FSI estime que si la règle du devoir fiduciaire s'impose, bien des conseillers cesseront de servir les petits clients, à l'image de ce qui s'est passé au Royaume-Uni à la suite d'une réforme similaire (http://tiny.cc/jwva2x).

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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En 1986, SSQ a publié un livre intitulé L'histoire d'un succès collectif qui relatait l'histoire de la compagnie de ses débuts, en 1944, jusqu'à 1984. Fin 2014, SSQ a réédité le texte en y ajoutant une section portant sur la période comprise entre 1985 et 2014. Uniquement disponible en format électronique, ce livre résume les principales étapes des 70 ans d'histoire de SSQ. Il met l'accent sur la diversification et le développement des marchés, les remaniements successifs à la haute direction et le modèle mutualiste vu comme «la personne et le progrès social au coeur des actions». Le livre fait aussi état des principaux changements en matière de produits. Par exemple, on apprend qu'en 1994, SSQ a été le premier assureur général à garantir ses primes pour une durée de deux ans et qu'en 1997, la compagnie a créé sa propre famille de fonds communs, abandonnée en 1999. La section sur la période 1985-2014 s'appuie sur les rapports annuels et des entrevues avec des dirigeants.

  • 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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