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L'État pourra-t-il assumer les frais d'hébergement des personnes âgées en soins de longue durée ? Il est permis d'en douter à la lecture d'une récente étude universitaire selon laquelle la facture pourrait atteindre 8,4 G$ au Québec en 2050 (en dollars constants). Il s'agit d'une hausse de plus de 160 % par rapport à 2011 (http://tiny.cc/k2i43x). La facture pourrait même être beaucoup plus élevée. Les chercheurs disent baser leurs projections sur des estimations prudentes du coût des places d'hébergement. L'explosion aura lieu en raison du nombre de personnes touchées, qui passera à environ 200 000 en 2050, par rapport à 75 000 actuellement. En 2050, les probabilités de finir ses jours en institution seront de 16 % chez les hommes et de 26,3 % chez les femmes. Les hommes y passeront en moyenne 4,9 ans, et les femmes, 5,8 ans. À défaut de lits dans les centres hospitaliers de soins de longue durée (CHSLD) et les hôpitaux, les personnes âgées devront faire appel au privé, «où le prix d'une place variait de 850 à plus de 6 000 $ par mois en 2012». Elles pourraient aussi recevoir des soins à domicile. Cependant, le coût moyen mensuel de ces services, à raison de quatre heures de soins par jour, s'établit entre 1 400 $ et 3 920 $. L'étude a été publiée par la Chaire de recherche Industrielle Alliance sur les enjeux économiques des changements démographiques, qui relève de l'Université Laval et de l'Université du Québec à Montréal.

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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Les investisseurs activistes pensent que le marché se laisse endormir par les entreprises qui... se reposent sur leur réputation. En effet, la valeur intrinsèque de ces sociétés peut facilement dépasser leur valeur boursière de 30 % ou 40 % ! Mais encore faut-il exploiter ce potentiel caché. C'est là que les activistes entrent en jeu. Après avoir acquis des participations minoritaires, les Carl Icahn, Bill Ackman et Nelson Peltz de ce monde exigent des changements importants dans la direction de l'entreprise et dans sa stratégie, demandant par exemple des fusions et des acquisitions. La presse financière adore les activistes, car les péripéties soulevées par leurs demandes prennent souvent l'allure de feuilletons télévisés. En effet, les entreprises sont habituellement réticentes à suivre leurs conseils ou directives ! Ce livre décrit parfaitement la manière dont les investisseurs activistes ont fait leur apparition aux États-Unis au cours des années 1970 et ce qu'ils recherchent. Le dernier chapitre montre comment repérer les entreprises ciblées par les investisseurs activistes. Les chapitres de ce bon livre sont brefs et s'appuient sur de nombreuses références. L'auteur a fondé un cabinet de services financiers en Californie et tient un blogue à l'adresse www.greenbackd.com.

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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Canada-Vie a bonifié son produit d'assurance invalidité «Partir du bon pied !». Cette protection destinée aux diplômés comporte des réductions de primes pouvant atteindre 30 %. De plus, les docteurs en naturopathie et les infirmiers cliniciens font désormais partie des professionnels visés par le programme. Selon l'assureur, «ces professions à forte croissance représentent une excellente occasion de pénétrer de nouveaux marchés». Canada-Vie dit vouloir être le chef de file du marché très convoité des nouveaux diplômés. Par ailleurs, l'assureur a institué une réduction de 5 % qui s'applique à toute police d'assurance contre le risque de maladies graves lorsqu'elle est souscrite avec une police d'assurance invalidité Protection Niveau de vie. Cette baisse de taux s'applique à tous les clients, qu'ils soient diplômés ou non.

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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La direction de l'organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) a tranché : CSI Moody's Analytics continuera d'être le prestataire exclusif de ses cours prescrits et de ses examens d'accréditation jusqu'en 2020.Cependant, les choses ne seront plus jamais comme avant. L'OCRCVM resserre son dispositif de surveillance et se réserve le droit d'offrir des cours spécialisés ou de faire appel à un autre prestataire dans certaines éventualités.

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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Dans plusieurs pays, les autorités de réglementation ont commencé à restreindre les commissions de vente des intermédiaires de marché, que ce soit en épargne collective, en assurances ou en produits hypothécaires. Une firme-conseil britannique, Oxera, a examiné les impacts des décisions prises à cet égard par les autorités de réglementation du Royaume-Uni, des Pays-Bas, du Danemark, de la Suède, de la Finlande et de l'Australie. Sa conclusion : ces mesures suivent généralement des cas publicisés de ventes abusives ou frauduleuses. Mais le remède du régulateur pourrait tuer le patient. Ainsi, les consommateurs moins fortunés font habituellement les frais des mesures qui éliminent les commissions, puisqu'ils n'ont pas la capacité financière de payer des honoraires. De plus, afin d'économiser, les consommateurs sont davantage portés à faire appel aux conseillers uniquement pour exécuter leurs demandes d'achats, telles que des rentes, plutôt que pour en faire l'étude par rapport à leurs besoins (http://tiny.cc/uhrc4x).

  • 1 novembre 2015 1 novembre 2015
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Les auteurs, des consultants américains en entreprise, affirment que le fait de dire «merci» encourage l'effort, contrecarre le cynisme et augmente la loyauté des employés et des collaborateurs. Mais on ne peut pas toujours vouloir simplement dire «merci», car pour certains, les paroles valorisantes n'ont pas de valeur. Les auteurs décrivent cinq types de caractères. Pour chacun d'eux, la façon de dire «merci» sera différente. Par exemple, certains ne se considéreront vraiment remerciés que si on leur donne des cadeaux, comme une paire de billets pour un spectacle ou un match de soccer.Gary Chapman et Paul White, Les 5 langages d'appréciation dans le milieu de travail : optimiser les entreprises en encourageant les employés, Longueuil, Béliveau éditeur, 2015, 200 p.

  • 1 novembre 2015 1 novembre 2015
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Claude Béland vient d'écrire son autobiographie, à 84 ans. Sa carrière bien remplie débute avec un poste de conseiller juridique dans une association de propriétaires de taxis et atteint son point culminant lorsqu'il est président du Mouvement Desjardins, de 1987 à 2000. L'auteur met l'accent sur la mécanique interne et sur les façons de faire de Desjardins. L'abondance de détails pourrait cependant en rebuter d'autres. L'auteur pense que des «hasards intelligents» l'ont fait tel qu'il est devenu. Parmi ces hasards : un père cofondateur de la Caisse populaire d'Outremont qui parlait «Desjardins» au petit-déjeuner, ainsi que la poussée fulgurante des coopératives dans les années 1960, dans la foulée de la Révolution tranquille. Son livre nous familiarise avec l'histoire financière et culturelle du Québec contemporain. On y apprend par exemple que Desjardins avait refusé les cartes de crédit en 1974, car elles favorisaient l'endettement. Pendant ce temps, dit l'auteur, de nombreux membres des Caisses n'hésitaient pas à se procurer les cartes d'American Express et de Diners Club !

  • 1 novembre 2015 1 novembre 2015
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Formateur chez Morningstar Canada et conférencier spécialiste des marchés financiers, Pierre-Luc Poulin a plus d'une corde à son arc. Son livre, qui porte sur la méthode d'investissement de Warren Buffett, permet d'accumuler cinq unités de formation continue (UFC) en épargne collective. On y trouve une solide présentation des principes et des concepts qui ont fait la marque de commerce du grand investisseur. Le style est vivant et l'auteur sait retenir l'attention. Les chapitres consacrés aux citations «buffettiennes» et à la façon dont Warren Buffett entend léguer sa fortune sont très originaux. De plus, l'auteur a eu l'heureuse idée de citer en exemple des entreprises bien connues au Québec, telles que RBC Banque Royale, la Banque CIBC, Bombardier, Nortel et Alimentation Couche-Tard. Il est certain que les graphiques sur les corrélations entre le bénéfice par action et le cours boursier de Couche-Tard nous en disent davantage que s'ils se rapportaient à une quelconque entreprise américaine.

  • 1 novembre 2015 1 novembre 2015
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Les amateurs d'histoire financière se régaleront : les mémoires de Winthrop H. Smith Jr, fils d'un des fondateurs de Merrill Lynch, sont particulièrement juteux. Après avoir travaillé 28 ans chez Merrill Lynch, l'auteur a démissionné en 2001, car il s'opposait à la stratégie de maximisation des bénéfices suivie par le PDG de l'époque, Stanley O'Neal. Sur un ton personnel et parfois vindicatif, il lui reproche l'appétit effréné de rendement qui conduira Merrill Lynch dans la débâcle des prêts hypothécaires à risque (subprimes) et à son rachat par Bank of America en 2008. Mais ces mémoires ne s'arrêtent pas là. L'auteur présente l'histoire du développement de Merrill Lynch aux États-Unis. Se voulant l'équivalent d'un grand magasin de valeurs mobilières, Merrill Lynch est devenue très présente dans la vie des consommateurs dans les années 1940, notamment grâce à des kiosques de vente dans des gares. Monsieur et Madame Tout-le-Monde ont alors appris à acheter des actions - non des fonds communs - procurant à Merrill Lynch de faibles marges mais de forts volumes de vente. Jusqu'au début des années 1970, ses courtiers étaient rémunérés à salaire, avec primes annuelles. L'auteur est maintenant propriétaire de la station de ski Sugarbush Resort au Vermont.

  • 1 novembre 2015 1 novembre 2015
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IA Groupe Financier vient de mettre en marché Capital Valeur, «la première assurance vie universelle qui allie de fortes valeurs de rachat garanties et l'ajout d'assurance libérée», selon l'assureur. Les primes sont nivelées et payables jusqu'à 100 ans. L'âge à l'émission peut atteindre 85 ans. Le compte Capital Valeur, qui fait partie des options d'investissement possibles du contrat, affiche une garantie de rendement net de 4,25 % jusqu'en 2019 (inclusivement). Sa répartition d'actif cible est de 58 % en obligations provinciales, de 14 % en obligations de société, de 18 % en actions et de 10 % en immobilier. Par ailleurs, l'option Compte d'investissement viager comporte des remises de rendement mensuelles fixes pouvant servir à libérer les coûts d'assurance. Qualifié par la direction d'«unique sur le marché», ce compte est offert à partir du 10e anniversaire du contrat alors que le client est âgé d'au moins 40 ans (http://tiny.cc/jmhi3x). Les frais de gestion de sept autres options d'investissement de type indiciel sont de 1 % (http://tiny.cc/f9gi3x).

  • 1 novembre 2015 1 novembre 2015
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