Accueil Jean-François Barbe

Selon la Financière Sun Life, il existe «de grands avantages» à se constituer une rente avant le 1er janvier 2017. À cette date, de nouvelles règles d'imposition réduiront l'attrait de la rente prescrite de deux façons. Premièrement, par l'augmentation de la portion imposable. Deuxièmement, du fait qu'il faudra vivre plus longtemps pour que la portion imposable de la rente prescrite soit nulle. La Financière Sun Life illustre ces impacts par des exemples chiffrés. Supposons, par exemple, un homme de 65 ans au revenu annuel de 6 005 $ qui a souscrit une rente viagère simple. Selon la table de mortalité existante, la partie annuelle imposable s'établit à 510 $. Avec la nouvelle table, la partie annuelle imposable sera de 1 079 $. De plus, à l'heure actuelle, la portion imposable de la rente d'un homme de 80 ans au revenu annuel de 8 671 $ est nulle. Mais au 1er janvier 2017, elle sera de 540 $. Le principe est le même chez les femmes (http://tiny.cc/pbjx4x). Dans un document portant sur les stratégies de vente, Sun Life présente des stratégies de placement qui devraient continuer à être fiscalement avantageuses, notamment les placements protégés pour particuliers et le Compte de retraite personnel (http://tiny.cc/ll2r4x).

  • 1 décembre 2015 1 décembre 2015
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La Capitale a lancé Assurance Pension alimentaire, un produit qui assure la continuité des versements de la pension alimentaire advenant un décès, un accident ou une maladie. La protection comporte un montant pouvant s'établir entre 250 et 1 500 $ par mois. En cas de décès, les versements mensuels peuvent s'effectuer pendant 15, 20 ou 25 ans. La durée des prestations d'invalidité peut être de deux ou de cinq ans. En cas de maladie, le délai de carence est de 90 jours. En cas d'accident, ce délai s'établit à 30 jours. Advenant une invalidité ou un décès, les prestations sont non intégrées et non imposables. Selon La Capitale, Assurance Pension alimentaire se distingue de «la majorité des protections d'assurance vie dans le marché», car celles-ci versent un montant forfaitaire, et non pas établi sur une base mensuelle.

  • 1 décembre 2015 1 décembre 2015
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Au début de novembre, Assomption Vie a bonifié Protection Or, une protection d'assurance vie permanente sans examen médical. La couverture maximale des clients de 40 à 70 ans est passée de 50 000 à 100 000 $. De plus, les clients de 40 à 80 ans ont désormais l'option de payer les primes sur 20 ans, au lieu des paiements à vie. Parallèlement, l'assureur a accru les taux de primes de Protection Or. L'augmentation s'établit à 5 % chez les 40 à 80 ans, et à 17 % chez les 81 à 85 ans. L'assureur souligne que les questions de la déclaration d'assurabilité ont été reformulées dans un souci de simplification et d'amélioration des chances d'admissibilité. Le questionnaire médical ne comporte aucune question sur l'hypertension artérielle. Par ailleurs, en novembre, Assomption Vie a retiré Protection Or Plus de sa gamme de produits, car cette assurance «ne répond plus aux besoins de notre marché», selon la direction. Destinée aux 40 à 80 ans recherchant une couverture jusqu'à 30 000 $, cette assurance vie permanente visait à contrer l'augmentation du coût de la vie sans hausses de primes. La valeur initiale de la couverture de Protection Or Plus augmentait ainsi de 3 % chaque année.

  • 1 décembre 2015 1 décembre 2015
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Ils ont entre 12 et 17 ans, et ils sont vos clients de demain. La génération Z (les centennials dans la langue de Shakespeare) succède aux X et aux Y. Selon une enquête de Futures Company, une multinationale du marketing, on doit retenir deux choses à propos des Z. La première : ces jeunes préfèrent nettement acheter sur Internet, au point où la plupart d'entre eux se procurent vêtements, souliers et équipement de sport sur le Web ! Voilà qui prépare le terrain pour l'inéluctable vente d'assurance de personnes sur Internet. La seconde : éduqués dans des environnements qui favorisent la diversité, ils seraient plus portés à la collaboration. Ils seraient plus souples face au changement et ils chercheraient - davantage que leurs aînés - à apporter une contribution marquante dans leur milieu de vie. Toutefois, chez eux, le champ de l'attention est très bref (ils sont en mode multitâche sur cinq écrans à la fois !) et leurs communications manquent de précision, parce qu'ils veulent aller vite, toujours plus vite ! (http://tiny.cc/1gsc4x)

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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La réforme britannique Retail Distribution Review (RDR) de 2013 a coïncidé avec l'abandon par plusieurs banques du marché du conseil financier. Parmi celles-ci, Santander, HSBC (http://tiny.cc/ntat4x), ainsi que Lloyds pour les clients qui comptaient un actif de moins de 100 000 £ (environ 201 000 $ CA) (http://tiny.cc/cuat4x). Ces banques avaient invoqué le RDR et l'élimination des commissions intégrées. Or, une autre raison, plus gênante pour les banques, pourrait expliquer qu'elles aient délaissé le marché du conseil financier : leurs échecs flagrants sur le plan de la conformité. En effet, plusieurs banques ont payé cher pour avoir échoué à des tests qui avaient mis au jour des pratiques de vente inappropriées et très répandues. À la fin de 2012, l'organisme britannique de réglementation du secteur financier, la Financial Services Authority (FSA), avait envoyé des acheteurs mystères dans des succursales bancaires. Et une fois sur dix, le conseil donné à ces acheteurs mystères était inadapté (http://tiny.cc/p4bt4x). En conséquence, Axa Wealth, Santander et Lloyds ont payé des amendes de 1,8 M£, 2,4 M£ et 28 M£ (soit de 3,6 à 56,3 M$ CA), respectivement. Le retour de Santander dans le marché du conseil au Royaume-Uni pourrait inspirer d'autres banques à faire la même chose, puisqu'elles ont eu deux ou trois ans pour revoir la formation de leurs conseillers et leurs pratiques de vente.

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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Dans la foulée de la réforme Retail Distribution Review (RDR) de 2013 qui a aboli les commissions intégrées, les banques britanniques ont éliminé un poste de conseiller sur six. Ainsi, le nombre de conseillers autorisés à vendre des produits d'investissement dans les banques est passé de 41 760 en mars 2011 à 35 130 en mars 2015, soit une baisse de 16 %, selon Bovill, une firme-conseil britannique spécialisée en conformité financière. L'impact du RDR est indéniable puisque «les banques ne peuvent plus rémunérer les conseillers en fonction du volume de ventes», souligne Bovill. La firme-conseil reconnaît l'impact des efforts significatifs des autorités de réglementation afin d'éliminer la vente sous pression ainsi que la culture bancaire qui consiste à «encourager les conseillers à vendre des produits inutiles aux clients afin d'augmenter leurs primes» (http://tiny.cc/4zct4x).

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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Les jeunes de la génération Y ont la gâchette facile. En effet, de nombreuses personnes nées entre 1980 et 2000 ont «congédié» leur conseiller en services financiers au cours de la dernière année, selon un sondage mené aux États-Unis par Spectrem Group auprès de particuliers à valeur nette élevée. La proportion est de 1 sur 10 ! Les investisseurs les plus fortunés du lot leur reprochent d'avoir manqué d'idées et de ne pas avoir été suffisamment proactifs, alors que les investisseurs moins riches ne leur ont pas pardonné leur manque de relations. Le sondage illustre à quel point il est difficile de fidéliser les particuliers à valeur nette élevée, puisqu'un investisseur sur quatre dit avoir changé de conseiller en services financiers au cours des cinq dernières années. Les Y s'attendent à ce que leurs conseillers en services financiers comprennent les médias sociaux et qu'ils leur fournissent de l'information par l'intermédiaire des technologies mobiles. Une chose est certaine : le métier de conseiller en services financiers pour particuliers à valeur nette élevée n'a rien d'une sinécure. En effet, plus leurs clients s'intéressent à la gestion de leurs avoirs, plus ils aiment investir, et moins ils ont de patience face à des conseillers en services financiers qui ne communiquent pas assez ou trop tard, ou qui n'ont pas suffisamment de «bonnes» idées (http://tiny.cc/1vng3x).

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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Avis aux quadragénaires : prenez un soin jaloux de vos relations et efforcez-vous d'aller constamment au-delà de votre cercle d'amis. Sinon, lorsque vous franchirez le cap de la cinquantaine, vous pourriez avoir de la difficulté à vous trouver un nouvel emploi. C'est ce qu'affirment des chercheurs en psychologie qui ont examiné des dizaines d'enquêtes portant sur les quinquagénaires en recherche d'emploi. Après 50 ans, constatent-ils, les chances de se trouver du travail diminuent de 2,6 % par an ! C'est qu'en vieillissant, on aurait tendance à se replier sur son cercle d'amis les plus proches et on resterait plus longtemps chez le même employeur, ce qui diminue les chances d'élargir son cercle. En période de recherche d'emploi, les quinquagénaires de ce type peinent à faire connaître leurs nouvelles disponibilités. Voilà qui expliquerait pourquoi, du moins partiellement, passé la cinquantaine, les périodes de chômage augmentent chaque année... et pourquoi les quadragénaires doivent soigner leurs relations (http://tiny.cc/caic4x).

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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Ce livre qui s'adresse aux conseillers explique comment les objectifs, les contraintes et les préférences des clients fortunés doivent être à la base de la politique de répartition d'actif. Il montre aussi comment l'élaboration et le maintien de cette politique doivent constamment tenir compte des émotions de ces mêmes clients. En raison de son niveau de langue et d'une approche théorique élevée, ce livre ne se lit pas d'une traite. Il s'agit davantage d'un ouvrage de référence destiné à ceux qui veulent consacrer le temps et l'énergie nécessaires pour approfondir leurs connaissances dans un secteur très prometteur. L'auteur, Jean L.P. Brunel, est une sommité américaine de la gestion de patrimoine pour clients fortunés. Depuis 1998, il est l'éditeur d'un magazine prestigieux, le Journal of Wealth Management. Il dirige également son cabinet en gestion de fortune, et le CFA Institute lui a décerné en 2011 un prix qui récompense sa contribution à la formation continue de ses pairs (http://tiny.cc/a5h93x).

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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Plus de la moitié des contributions aux candidats à la présidentielle américaine de 2016 proviennent de seulement 400 familles fortunées, selon une enquête du New York Times. «Examiner la liste des plus grands contributeurs revient à dresser un échantillon du 1 % des Américains les plus riches du pays», signale le quotidien new-yorkais (http://tiny.cc/iopa2x). Ces contributions influent-elles sur les prises de position des candidats et de leurs partis ? Difficile de répondre avec certitude, car les recherches qui portent sur les préférences politiques des ultrariches sont rares. Toutefois, une étude récente parvient à démontrer que le «1 %» américain est beaucoup plus conservateur politiquement que la moyenne en ce qui concerne le système d'imposition, la réglementation économique et les programmes sociaux. Et que plus on monte dans l'échelle de richesse (jusqu'au 0,1 %), plus ces points de vue penchent à droite. Afin de cerner les opinions politiques des ultrariches, les chercheurs se sont servis des mêmes listes de noms qu'utilisent les entreprises qui veulent rejoindre cette clientèle très convoitée. Ils ont ainsi pu interviewer 83 Américains de la région de Chicago dont la richesse moyenne est de 14 M$ (http://tiny.cc/owpa2x).

  • 15 novembre 2015 15 novembre 2015
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