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Aux États-Unis, les fraudes constituent une «industrie» dont on évalue le chiffre d'affaires entre 40 et 50 G$ US par an. Quatre consommateurs sur cinq de plus de 40 ans disent avoir été approchés, à un moment de leur vie, afin de participer à des propositions d'enrichissement trop belles pour être vraies. Selon le Financial Fraud Research Center rattaché à l'université Stanford et à l'organisme américain d'autoréglementation FINRA, les escrocs sont généralement blancs, jeunes ou d'âge moyen, et issus de la classe moyenne (http://tiny.cc/5xpj3x). Ainsi, ils se fondent dans le paysage parce qu'ils partagent le vocabulaire et les références culturelles des individus de la classe moyenne. En juin dernier, la FINRA a mis en ligne un jeu interactif intitulé Con 'Em If You Can (Arnaquez-les si vous le pouvez !) La FINRA estime que les techniques de jeux vidéo peuvent aider les consommateurs à mieux connaître les tactiques d'approche et de persuasion des escrocs (http://tiny.cc/abpj3x).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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Depuis octobre, l'assurance vie entière avec participation AssurMax a été intégrée à la liste des produits en vente sur le service de soumission en ligne Rapide et Complet d'Empire Vie. Il est également devenu possible, de demander une police vie conjointe ou vie multiple par l'intermédiaire de Rapide et Complet, sauf en ce qui concerne les produits avec participation (http://tinyurl.com/pthoprm). Lancé en décembre 2013, le service Rapide et Complet autorisait déjà la vente de produits d'assurance temporaire 10 ans, 20 ans et 100 ans. AssurMax est un produit récent, mis en marché en janvier 2015. Cet outil destiné aux conseillers permet d'émettre les polices plus rapidement. Selon l'assureur, le compte avec participation d'Empire Vie a généré, au 31 décembre 2014, un rendement moyen de 6,39 % sur 10 ans (http://tinyurl.com/qz6pqkg).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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UV Mutuelle a bonifié à la fin d'octobre son produit d'assurance vie temporaire pour enfants Juvénile 30/100 en ajoutant, sans frais, une protection pour maladies graves. Égale à 10 % du montant d'assurance vie initial, cette protection couvre neuf maladies graves, dont cinq maladies infantiles. Juvénile 30/100 couvre les enfants de 0 à 15 ans. La couverture s'établit entre 100 000 $ et 500 000 $. À 30 ans, la protection se transforme en assurance temporaire 100 ans. Le taux de transformation est garanti dans le contrat et aucune preuve d'assurabilité n'est requise. Dans le cas d'un capital assuré en cas de décès de 100 000 $, la prime mensuelle jusqu'à 30 ans est de 15 $. La prime s'établit à 30 $ et à 50 $, respectivement, dans le cas de capital assuré de 250 000 $ et de 500 000 $. Juvénile 30/100 comporte une garantie complémentaire de fracture accidentelle pouvant coûter 4 $ par mois. Par ailleurs, un formulaire de proposition simplifié est maintenant disponible en ligne. Le questionnaire médical est rempli au cours d'une télé-entrevue.

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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En raison des changements démographiques, nous entrons dans une nouvelle «ère de glaciation fiscale». Ainsi, à un moment donné, les villes et les États ne pourront plus payer la facture des régimes de retraite des employés du secteur public. Tel est l'avertissement lancé par la gouverneure de l'État du Rhode Island, Gina M. Raimondo (http://tiny.cc/t5263x). Très versée en la matière, cette politicienne a récemment restructuré les régimes de retraite des fonctionnaires du Rhode Island en éliminant l'indexation automatique au coût de la vie, en faisant disparaître les régimes à prestations déterminées et en abolissant l'âge de la retraite optionnelle, qui était de 62 ans (http://tiny.cc/7e363x). Les contribuables du Rhode Island économiseront pas moins de 4 G$ US au cours des deux prochaines décennies grâce à ces mesures, selon le Providence Journal (http://tiny.cc/x9363x).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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À combien s'élève le déficit total de l'ensemble des régimes publics de retraite aux États-Unis ? Personne ne le sait avec certitude, car il n'y a pas de données faisant consensus. Une étude récente a fait un bilan des enquêtes qui visent à mesurer ce déficit global. La conclusion : il s'établit entre 700 et 4 000 G$ US. Doit-on parler de «bombe fiscale», puisque 4 000 G$ US représentent le tiers du produit intérieur brut (PIB) des États-Unis (http://tiny.cc/pp363x) ? Chose certaine, aux États-Unis, plusieurs administrations publiques vacillent sous le poids de ces responsabilités. Par exemple, à Chicago, le déficit des régimes publics de retraite municipaux est évalué à 9,4 G$ US. Les mesures de résorption du maire de la ville des vents ont récemment été jugées inconstitutionnelles (http://tiny.cc/4q563x). Au Kentucky, le régime de retraite des enseignants affiche un déficit de 14 G$ US, mais les autorités de cet État pensent pouvoir faire face au défi en émettant des obligations spécialisées (http://tiny.cc/4dw93x). Selon The Pew Charitable Trusts (un organisme de recherche sans but lucratif), de plus en plus d'administrations publiques recourent aux obligations afin de couvrir ces dépenses futures. Or, cette stratégie est d'une grande faiblesse, car si une récession survient, comme en 2008, les acheteurs de ces obligations pourraient avoir beaucoup de difficulté à être payés (http://tiny.cc/lpw93x).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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Les régulateurs demandent maintenant aux sociétés financières qui négocient en Bourse d'être très proactives dans la recherche des activités illégales de leurs propres employés, souligne la firme d'analyse TABB Group (http://tinyurl.com/om9yyrl). Les sociétés financières ont ainsi la responsabilité de repérer des comportements inadéquats sur le plan de l'éthique en fouillant dans de grandes masses d'informations recueillies par téléphone, courriel ou messagerie texte. Par exemple, certaines de ces sociétés utilisent des logiciels qui repèrent des mots clés qui peuvent leur mettre la puce à l'oreille, comme l'expression «Appelle-moi sur mon cellulaire». En effet, cette simple phrase peut être interprétée comme une tentative de sortir des façons de faire habituelles. Les sociétés financières doivent aussi repérer les comportements illicites en analysant les transactions boursières après coup. Cela peut exiger beaucoup de ressources, étant donné la complexité de ces transactions. L'industrie ferait mieux de s'y atteler : les demandes en conformité des régulateurs ne diminueront pas de sitôt, selon l'expert Rob Klapp, de Clutch Group (http://tiny.cc/4sbs4x).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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«Il y a une dizaine d'années, on ne parlait pas beaucoup d'assurance maladies graves pour enfants. Aujourd'hui, je constate que les conseillers du marché familial, qui servent la classe moyenne, s'intéressent de plus en plus à ce produit», indique Nancy Elkas, directrice des prestations du vivant pour le Québec de Groupe financier Horizons.Et elle n'est pas la seule. Directeur général de l'agent général AFL Groupe Financier, Yan Charbonneau observe également un appétit grandissant chez les consommateurs : «Sans être le produit le plus vendu, cette protection trouve maintenant sa place dans les protections d'assurance pour les familles. Il s'insère très bien dans la planification financière familiale.»

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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Dès 2017, les entreprises américaines inscrites en Bourse devront dévoiler l'écart de rémunération entre leur PDG et la médiane de leurs employés. Cette règle, appelée «Say on Pay», est un autre fruit de la loi américaine Dodd-Frank adoptée en 2010. Cette règle vise à faire pression sur les entreprises et leurs actionnaires afin de lier la rémunération du PDG à la performance de la société. Mais au pays de l'oncle Sam, ce sujet touche une corde très sensible : cette règle a suscité 287 400 commentaires écrits, selon la présidente de la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC), l'organisme responsable de son application (http://tiny.cc/83ds4x). Selon un think tank, l'Economic Policy Institute, les PDG des 350 sociétés américaines les plus importantes ont gagné 303 fois le salaire moyen de leurs employés en 2014, par rapport à 30 fois en 1978. Autrement dit, la rémunération moyenne de 16,3 M$ US en 2014 représente une hausse de 997 % par rapport à celle de 1978, alors que le travailleur moyen du secteur privé s'est contenté d'une hausse de 10,9 % (http://tiny.cc/36ds4x).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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Certains sondages indiquent que plus on part tôt à la retraite, plus on risque d'être malheureux. Or, si cela arrive, c'est parce que les personnes déprimées sont plus nombreuses que la moyenne à prendre une retraite anticipée. Le malaise de ces «jeunes retraités» n'a donc rien à voir avec la vie de retraité comme telle. Afin de repérer les causes qui influent vraiment sur la retraite heureuse ou malheureuse, des chercheurs ont examiné divers sondages parus dans 12 pays occidentaux. Leur conclusion : la retraite réduit les probabilités de dépression. Et ce serait encore plus vrai chez les personnes qui sont assez riches, qui vivent en couple et qui sont déjà en bonne santé. Par contre, curieusement, le niveau de richesse n'aurait pas beaucoup d'importance quant à la satisfaction face à la vie (http://tiny.cc/7ojo6x). On pourrait donc être insatisfait de sa vie de retraité sans sombrer dans la dépression. La nuance est de taille !

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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Un conseiller américain suggère à ses clients de penser à la retraite comme à l'équivalent de 35 ans de chômage, rapporte la publication InvestmentNews. «Comment pensez-vous couvrir vos dépenses pendant toute cette période sans générer de nouveaux revenus ?» leur demande-t-il (http://tiny.cc/18hh5x). La question se pose, puisque les gens ne veulent habituellement pas penser aux défis financiers de la retraite. Un sondage de Charles Schwab relevait que la plupart des gens passent deux fois plus de temps à magasiner une automobile qu'à sélectionner des produits d'investissement pour soutenir leur mode de vie pendant leurs vieux jours. Une majorité consacre même plus d'énergie à chercher un garage pour leur changement d'huile qu'à repérer l'expert qui bâtira leur programme de retraite (http://tiny.cc/0dih5x) ! Et pourtant... La cinquième recherche annuelle Lifetime Income Score montre que les consommateurs qui sont fort susceptibles d'avoir des revenus suffisants à la retraite partagent tous quelque chose d'essentiel : ils sont plus portés que les autres à faire affaire avec des conseillers. L'étude souligne que ces consommateurs ont des plans écrits et que leur pourcentage d'épargne annuel pour la retraite dépasse 10 % (http://tiny.cc/s7ih5x).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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