Accueil Jean-François Barbe

Serait-il possible d'être surchargé de travail au point d'être à deux doigts du burn-out... tout en étant heureux ? Oui, selon un sondage mené auprès de 2 600 employés au Canada et aux États-Unis. La culture du travail est exigeante et requiert parfois qu'on travaille la fin de semaine. C'est le cas de 4 personnes sur 10. Ainsi, un employé sur deux (53 %) se sent surchargé de travail, et même près de l'épuisement professionnel. Pourtant, 86 % des employés se disent heureux au travail. Selon les responsables de l'enquête, deux employés sur trois veulent devenir gestionnaires d'ici cinq ans, ce qui les incite à «donner leur 110 %». La volonté de dépassement pour atteindre un palier supérieur de carrière est une partie de l'explication. Une autre raison ? La flexibilité de l'employeur par rapport aux horaires de travail, comme le fait de pouvoir travailler une partie du temps à la maison... surtout la fin de semaine ! (http://tiny.cc/36io6x)

  • 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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Lors des campagnes électorales aux États-Unis, les candidats déclarent l'état de leurs fortunes personnelles à la Federal Election Commission. C'est l'occasion rêvée d'avoir une idée de leurs revenus et de leurs stratégies de placements. Le plus riche des candidats aux présidentielles est Donald Trump. Il affirme que sa fortune s'établit à 10 G$ US et que ses revenus de 2014 ont atteint 362 M$ US. Côté investissements, il mise sur la plupart des catégories d'actif (immobilier, actions, titres à revenu fixe, stratégies alternatives). Il détient près de 50 titres boursiers, presque exclusivement américains, pour une valeur de près de 100 M$ US. Il possède des fonds communs de placement chez Baron Funds pour une valeur de 16 M$ US. Donald Trump aime beaucoup les fonds de couverture (hedge funds). Il en détient pour près de 50 M$ US, dont la moitié se trouve dans le Obsidian Fund de BlackRock (http://tinyurl.com/ztkv4fg). De son côté, Hillary Clinton affiche des actifs d'une valeur totale s'établissant entre 11,3 M$ US et 52,7 M$ US. La candidate démocrate est très prudente en matière de placements. Elle favorise les fonds indiciels de Vanguard (environ 5 M$ US), auxquels s'ajoutent des obligations du Trésor américain (http://tinyurl.com/zfoapqf).

  • 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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L'industrie des services financiers valorise-t-elle vraiment la satisfaction de la clientèle ? On pourrait en douter à la lecture des résultats d'une récente enquête de l'association Financial Planning Association (FPA) portant sur la rémunération des conseillers américains. En effet, une minorité de conseillers (deux sur cinq) seulement reçoit des primes de rendement en fonction du critère de satisfaction de la clientèle. En revanche, une nette majorité en bénéficie s'il y a eu augmentation du nombre de clients (7 sur 10) ou hausse des revenus (8 sur 10). Comme le remarque la FPA, ce genre de disparité soulève le fait que les primes sont toujours utilisées de façon à encourager certains comportements particuliers. Par ailleurs, le tiers des cabinets imposent une période d'attente de trois à cinq ans avant de contribuer au régime de retraite des conseillers. La contribution moyenne du cabinet équivaut alors à 25 % de celle du conseiller (http://tinyurl.com/zd7w33p).

  • 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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Certains baby-boomers commencent à diminuer leurs placements et certains cabinets s'en inquiètent, au point de penser à réduire leurs activités (http://tinyurl.com/hprvnmk). Selon une récente étude des consultants Deloitte, ce ne serait pas une bonne idée, car les baby-boomers continueront à être au coeur de l'actif géré des cabinets pendant une quinzaine d'années. D'après les données de Deloitte, la part des baby-boomers dans la richesse nette des ménages n'atteindra son sommet qu'en 2020, avec 50,2 % de la richesse totale. En 2030, les boomers continueront d'être la génération la plus riche (45 %), suivis des X (31 %) et des Y (16 %). Par contre, à partir de 2030, la richesse des baby-boomers commencera à diminuer, et très rapidement, en raison de la mortalité qui les fauchera en grand nombre. Étant donné la lenteur de ces changements démographiques, Deloitte pense que les conseillers doivent continuer à viser la clientèle plus fortunée des baby-boomers en leur offrant un vaste éventail de services. En revanche, ajoute Deloitte, les plateformes de conseillers-robots devraient viser les clientèles jeunes qui commencent à épargner (http://tinyurl.com/pync95q).

  • 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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Le spécialiste des fonds Vanguard estime que la valeur ajoutée des conseillers équivaut à environ 150 points de base dans le portefeuille de l'épargnant moyen. Cette valeur ajoutée ne découle pas du processus de répartition d'actif, mais de la maîtrise des émotions du client. Le coaching du comportement peut s'appliquer à une centaine de distorsions cognitives, comme la tendance à ne voir que ce qui nous plaît ou la propension à exagérer les mauvaises nouvelles (http://tinyurl.com/gw5wr7e). Une autre recherche de Vanguard suggère de structurer les rencontres avec les clients de façon à expliquer que les rendements découlent partiellement des émotions. Par exemple, le client est-il prêt à assumer le stress d'une stratégie d'investissement qui comporte des risques plus élevés en échange d'une petite augmentation du rendement ? (http://tinyurl.com/jcl5bbm) Chose certaine, le coaching du comportement implique une excellente communication. Heureusement, la consultante Julie Littlechild pense que la valeur de la communication ne dépend pas du nombre de rencontres, mais de leur qualité. Elle suggère de communiquer l'ordre du jour d'avance au client, et de toujours lui demander s'il veut y ajouter quelque chose. Curieusement, seule une minorité de conseillers offrent cette possibilité (http://tinyurl.com/zm8xjzg).

  • 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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Misant sur la convivialité d'un site Web semi-transactionnel, la Great-West a relancé en novembre PlanDirect et Assurance-maladie Sonate. Il s'agit de deux gammes distinctes de produits d'assurance-maladie et d'assurance dentaire. PlanDirect est destiné aux retraités et aux personnes à l'approche de la retraite, alors que l'Assurance-maladie Sonate vise les travailleurs autonomes et les employés contractuels. Great-West présente ces gammes de produits comme «le secret le mieux gardé» de l'industrie. Le processus de vente s'effectue sur le site e-Benefit.com. Selon une vidéo promotionnelle, ce site permet d'obtenir des estimations de taux, de soumettre des propositions en ligne, et dans certains cas, d'établir la police en quelques minutes (http://tinyurl.com/p6qhxut). Les conseillers inscrits peuvent également transmettre des propositions et des illustrations par courriel. Great-West signale que la rémunération de PlanDirect a été bonifiée récemment, de façon à représenter 20 % de la commission de première année, ce qui la ramène au même niveau que la rémunération d'Assurance-maladie Sonate. Ces produits ont été créés par la compagnie PDAssure, acquise par Great-West en septembre 2014. PDAssure a été fondée en 1994 à Toronto.

  • 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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Consultante, conférencière, coach spécialisée dans le milieu des conseillers et chroniqueuse sur le site de Finance et Investissement, Sara Gilbert a plus d'une corde à son arc. Elle publie un livre électronique gratuit qui vise à aider à mieux planifier son temps. La méthode comporte cinq étapes : établir trois objectifs à atteindre au cours des 12 prochains mois ; créer un échéancier mensuel des tâches ; diviser sa semaine en blocs de temps ; prioriser ses tâches hebdomadaires ; allouer un créneau horaire à chaque tâche importante. Le livre est très court : il ne comprend que 22 pages, mais offre 3 UFC de la Chambre de la sécurité financière. Cela montre que pour un consultant ou un conseiller, la production de livres électroniques est une façon assez simple et originale de développer sa crédibilité dans son milieu professionnel.

  • 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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Ce livre est un aide-mémoire, ou même un livre de chevet pour quiconque cherche à mieux s'exprimer. Il contient 75 conseils éclairés, présentés en quatre, cinq ou six pages chacun. Il se subdivise en neuf sections : comment se présenter afin de gagner la sympathie des autres (posture, regard, sourire) ; que dire pour lancer la conversation avec des inconnus ou pour ranimer une conversation à l'agonie ; comment entretenir une conversation afin qu'elle débouche sur une amitié ou une relation précieuse ; comment amener les gens d'un groupe à nous parler comme si nous en faisions partie ; comment créer un sentiment de similarité (avec un client, un collègue, etc.) ; comment adresser ses compliments afin d'intensifier une relation ; comment être à son avantage au téléphone pour faire bonne impression, pour donner à son interlocuteur l'envie de rappeler, etc. ; comment tirer parti d'une invitation à une soirée ; les impairs à éviter et les choses à faire pour gagner de la crédibilité.

  • 15 janvier 2016 15 janvier 2016
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Les abonnés de la chaîne HBO pourront bientôt visionner un film d'une heure où Robert De Niro incarnera le célèbre Bernard Madoff, l'auteur de la plus importante fraude de l'histoire des États-Unis. Évaluée à 65 G$ US, l'escroquerie de type «pyramide de Ponzi» de Bernard Madoff reposait sur la crédulité des victimes. Une partie de l'argent des nouveaux «investisseurs» était retournée aux autres «investisseurs» afin d'entretenir l'illusion de gains mirobolants, l'escroc se réservant évidemment une partie des sommes recueillies. Afin de mieux combattre ce type de fraude, des chercheurs ont analysé 376 combines à la Ponzi démantelées aux États-Unis par la U.S. Securities and Exchange Commission (SEC) entre 1988 et 2012. Selon cette recherche, aux États-Unis, la durée de vie moyenne d'une pyramide de Ponzi est de quatre ans et trois mois. Le fraudeur se réserve près du tiers (29 %) de l'argent des «épargnants», ce qui peut être considérable, puisque la valeur moyenne des fraudes s'établit à 208 M$. Les victimes sont généralement des personnes âgées, recrutées par des amis ou des membres de la famille (http://tiny.cc/20kj3x).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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De 2003 à 2008, pas moins de 10 000 Finlandais se sont fait prendre par une fraude financière de type chaîne de Ponzi appelée WinCapita. Ces 10 000 personnes ont perdu en moyenne 16 500 $ chacune. Comment une telle escroquerie a-t-elle pu avoir lieu dans un petit pays de 5,4 millions d'habitants où bien des gens se connaissent ? La question est intéressante, car elle montre l'importance des liens sociaux dans le déroulement des fraudes. Selon un chercheur finlandais qui a étudié cette affaire, les promoteurs ont inspiré confiance en raison de leur âge - qui était plus élevé que celui de leurs victimes - et aussi, de leurs succès précédents en tant qu'investisseurs. Contrairement aux pyramides de Ponzi habituelles, les victimes étaient des hommes de 46 ans environ et plus scolarisés que la moyenne. Les victimes de WinCapita ont erré en faisant d'abord confiance à des individus, au lieu de se demander s'ils comprenaient vraiment l'instrument de placement proposé (http://tiny.cc/lklj3x).

  • 1 janvier 2016 1 janvier 2016
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