Aux États-Unis, les sociétés à capital ouvert ayant été victimes de cyberattaques et de cyberfraudes sont obligées d'en faire état publiquement. Cela pourrait tourner au cauchemar, puisqu'un serveur informatique vulnérable ou encore l'absence d'un système de chiffrement de données pourrait ressembler à de la négligence et à de l'incompétence. Ces entreprises ont beaucoup de temps, soit jusqu'à deux mois, pour déclarer ces brèches informatiques, contrairement aux autres événements qu'elles sont obligées de communiquer rapidement (comme les nominations au conseil d'administration). Et elles en profitent. Selon la recherche d'un professeur d'économie de l'Université de Chicago, la plupart d'entre elles annoncent les cyberattaques réussies et les cyberfraudes en même temps que d'autres nouvelles qui les font bien paraître. Le chercheur, qui a examiné 745 cas d'intrusions informatiques publicisés entre 2000 et 2014, a découvert que le cours boursier de l'entreprise touchée a baissé en moyenne de 0,27 % le jour du dévoilement de l'intrusion. Toutefois, lorsque l'entreprise en fait état en même temps que d'autres nouvelles positives, son cours augmente d'environ 0,47 % (http://tiny.cc/h3m48x).
Les intrusions informatiques peuvent être très médiatisés, comme dans le cas du vol des données de 40 millions de cartes de crédit à la chaîne de magasins Target (http://tiny.cc/rb048x). On pourrait donc penser que les grandes entreprises sont vaccinées et qu'elles sont solidement armées contre ces intrusions. Curieusement, ce ne serait pas le cas. Un sondage mené à l'international par des consultants d'EY relève que plus de la moitié (56 %) des responsables de grandes entreprises disent ne pas être en mesure de détecter une cyberattaque complexe. Et que seule une minorité d'entre elles (13 %) croient que leur stratégie de sécurité de l'information répond aux besoins de leur organisation. Ce sondage a rejoint 1 825 responsables d'entreprise dans 60 pays (http://tiny.cc/lfn48x). Un sondage effectué par le Pew Research Center montre que les consommateurs se sont fait une raison. Plus de 90 % des clients pensent avoir perdu le contrôle des renseignements qui les concernent au profit des entreprises. Seuls deux clients sur cinq se disent «très» ou «relativement» confiants quant à la capacité des émetteurs de cartes de crédit de garder l'information privée et sécurisée (http://tiny.cc/wm048x).
Bien sûr, les milliardaires sont rares au Canada. On n'en compte que 89 selon Canadian Business (http://tiny.cc/5uos8x), et moins de 40 selon le magazine Forbes (http://tinyurl.com/7byyhkp). Selon un classement du magazine Forbes, la fortune de Lino Saputo, de 4,8 G$, serait la première du Québec, la 9e du Canada et la 330e dans le monde (http://tinyurl.com/7byyhkp). Quel gestionnaire de patrimoine ne rêve pas de participer à la gestion de ce type de fortune ? Si par bonheur cela vous arrivait, voici trois traits de caractère typiques des milliardaires à retenir. Selon une étude réalisée par la banque UBS et les consultants PwC, les milliardaires aiment beaucoup les investissements risqués qui ont un fort potentiel de gain. Ils recherchent les occasions pour lesquelles ils disposent d'un avantage majeur, et ils ont une très grande capacité à rebondir après des échecs. Quand ils sont à l'oeuvre - par exemple, dans le cadre d'une fusion-acquisition - ils ne voient que cet objectif et rien d'autre. Le rapport d'UBS/PwC sur les milliardaires qualifie cette conduite «d'obsessive», UBS/PwC soulignant que de nombreux milliardaires ont l'intelligence de repérer les créneaux spécialisés mal couverts par le marché (http://tiny.cc/44xp8x).
Les cinq premières années de la retraite sont les meilleures, selon la majorité des 515 octogénaires rejoints dans un récent sondage. Un répondant sur cinq pense que la première année de retraite était la meilleure de toutes. Mais en moyenne, c'est à 73 ans qu'ils disent avoir vécu le summum de la retraite. Et ils ont eu le temps d'y penser ! De fait, la moitié du club du «quatrième âge» ne croyait pas vivre aussi longtemps. S'ils avaient un conseil à donner aux plus jeunes, ce serait de se créer l'équivalent d'un régime de retraite à prestations déterminées, comme une bonne rente. Les octogénaires croient d'ailleurs qu'avoir suffisamment de revenus constitue la clé de la décision d'une prise de retraite. La moitié d'entre eux jugent que les contributions automatiques à leur régime de retraite leur ont procuré la paix d'esprit durant la période d'accumulation d'épargne. Le sondage a été réalisé par Ipsos aux États-Unis et commandité par l'assureur New York Life (http://tiny.cc/t3p87x).
Un peu d'histoire. Jusqu'aux années 1970, la majorité des épargnants laissaient leur actif dormir dans des comptes bancaires, rappelle l'organisme américain Money Management Institute. Mais à partir des années 1980, les produits financiers se sont multipliés. Les attentes des épargnants ont explosé, stimulées par les cycles de nouvelles boursières diffusées 24 heures sur 24. Toutefois, la crise de 2007-2008 et la volatilité ont redéfini une nouvelle normalité qui ne coïncide pas avec les espoirs de rendements des épargnants. La grande période d'enrichissement boursière des années 1980-2007 a beau être révolue, l'imaginaire des épargnants reste prisonnière du passé. Que faire ? Le Money Management Institute propose d'amener les clients à réaligner leurs objectifs vers le long terme. À cet effet, ce regroupement de plus de 150 gestionnaires d'actif et cabinets-conseils a établi 34 tactiques qui peuvent être mises en oeuvre par les conseillers. Outre leurs clients, les conseillers en bénéficieront puisqu'ils ont tendance «à surestimer leur capacité de choisir les produits d'investissement et de sous-estimer leurs habiletés à aider leurs clients à atteindre leur but à long terme», dit l'organisme (http://tiny.cc/1wrp8x).
Vendre n'est pas facile. Les auteurs affirment qu'il faut dorénavant envisager la vente selon un processus «d'éducation» des clients potentiels, et démontrer que les produits et services offerts aident à résoudre certains problèmes. Le vendeur doit faire valoir son expertise. De plus, il doit donner des exemples, afin que les clients potentiels comprennent comment d'autres personnes ont pu résoudre leurs problèmes grâce aux produits et services en question. C'est ainsi que le vendeur les convaincra de faire appel à ses services. Ce livre contient de nombreuses pistes de réflexion sur l'art de la vente au 21e siècle. Malheureusement, il ne fournit pas d'exemples concrets qui s'appliquent à la distribution de produits financiers et d'assurance. La firme de consultation des auteurs compte parmi sa clientèle BMO Marchés des capitaux, John Hancock (propriété de Manuvie) et Fidelity Investments.
Attention ! Le petit livre Mon entreprise de Julia Gagnon est destiné aux jeunes de six à huit ans. Il fait partie d'une collection joliment illustrée, «Ben entreprend», qui fait valoir l'importance des valeurs entrepreneuriales comme la créativité, le leadership et la persévérance. Mon entreprise explique que la plupart de nos actions ont des conséquences et que la réussite découle de nos actes et de nos attitudes. Pour ce faire, l'auteure s'est inspirée du livre Le moi inc. de Sylvain Boudreau. Conférencier prisé par les entreprises - RBC et Desjardins font partie de sa clientèle -, Sylvain Boudreau est un motivateur et un connaisseur de la psychologie positive. Un de ses mots d'ordre est «prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres». Tonifiant, Le moi inc. vaut d'être lu par les 14 à 99 ans qui cherchent toujours à s'améliorer.
Ce livre porte sur les milliardaires et leur influence sur le système électoral américain. L'auteure ne cache pas ses couleurs. À ses yeux, les élections ont été détournées par l'argent... par des montagnes d'argent. Très détaillé, au point d'en être parfois fastidieux, le livre fait ressortir le fait que les règles du jeu ont radicalement changé depuis les années 1980. Les républicains pragmatiques ont presque totalement disparus de la carte électorale à la suite des investissements de ce que l'auteure appelle des «banques privées à des fins politiques». L'auteure, Jane Mayer, journaliste au magazine The New Yorker, a consacré cinq ans à la recherche, aux entrevues (quelques centaines !) et à la rédaction de l'ouvrage. Jane Mayer est très convaincante lorsqu'elle décrit l'engagement croissant des grandes fortunes comme les frères Koch. Mais comment expliquer la popularité de leurs thèmes de prédilection (moins d'intervention de l'État, moins de taxes et d'impôts, moins de réglementation) ? Est-ce uniquement le résultat de leurs investissements dans l'arène politique ?
Manuvie a enrichi son offre en assurance invalidité destinée aux professionnels, aux nouveaux diplômés et aux propriétaires d'entreprise. Tout d'abord, les plafonds d'établissement des prestations mensuelles des séries Procadres et Franprise ont été augmentés dans le cas des revenus supérieurs à 100 000 $. Ces plafonds sont relevés, en moyenne, de 1 à 3 %. Présentée par Manuvie comme son «produit phare» en assurance invalidité, la Série Procadres s'adresse aux cadres et aux professionnels. Pour sa part, la Série Franprise est destinée aux propriétaires et aux employés clés de petites entreprises. Notons que ces produits comportent une option Soins futurs donnant la possibilité de transformer la protection en couverture d'assurance de soins de longue durée. Par ailleurs, l'assureur a élargi le nombre de professions admissibles à l'assurance invalidité Programme Avantage Diplômés en ajoutant les catégories de médecin spécialiste, dentiste spécialiste, optométriste, vétérinaire et étudiant en droit en dernière année d'études. Finalement, l'assurance invalidité Achat-Vente Plus a été revue de façon à offrir des plafonds d'établissement plus élevés. Manuvie cite en exemple la catégorie 4A où le plafond officiel est dorénavant fixé à 2 M$. Ce produit vise à faciliter le financement d'une convention de rachat d'actions pour propriétaires de petites entreprises frappés d'invalidité.
Industrielle Alliance (iA) a bonifié son assurance vie permanente à émission simplifiée Alternative. Le capital assuré maximal pour un individu de moins de 25 ans passe de 10 000 $ à 25 000 $. Ce produit vise les personnes ayant de la difficulté à s'assurer, notamment les parents qui désirent souscrire une assurance vie pour un enfant non admissible à une protection régulière. Aucun examen médical ou test sanguin n'est exigé. Alternative peut être souscrite jusqu'à l'âge de 80 ans. Passé l'âge de 25 ans, le capital assuré garanti peut atteindre 50 000 $. Les primes sont payables jusqu'à l'âge de 100 ans ou pendant une période pouvant atteindre 20 ans. La protection peut être fixe ou indexée annuellement. La valeur de rachat garantie et l'assurance libérée sont garanties à partir de la quatrième année du contrat dans le cas où la protection est payable en 20 ans. Notons qu'Alternative est aussi offerte en tant que T20. Dans ce cas, le capital assuré initial peut atteindre 100 000 $, alors que l'âge à l'émission s'établit entre 20 et 70 ans.