Accueil Jean-François Barbe

Devrait-on mettre les clients âgés de 50 ans et plus sous surveillance ? Obsédés par la perspective de manquer d'argent pendant leurs vieux jours, ces clients peuvent faire de très belles cibles pour les fraudeurs de tout acabit. Près de deux personnes sur cinq de 50 ans et plus ont peur de manquer d'argent à la retraite, selon un sondage commandité par la Commission des valeurs mobilières de la Colombie-Britannique. Ils ont alors une fâcheuse tendance à couper les coins ronds en matière d'investissement. Un répondant sur 10 (de 50 ans et plus) s'est dit intéressé à en savoir davantage sur une proposition d'investissement qui garantissait, sans prise de risque, des rendements mensuels de 14 à 25 % ! Fait significatif, 56 % des individus de 50 ans et plus s'attendent à des gains d'au moins 6 % par an, des attentes jugées irréalistes par l'organisme de surveillance de la Colombie-Britannique (http://tiny.cc/c7z38x).

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

Presque tous les conseillers (95 %) disent avoir discuté de leur rémunération avec leurs clients, selon un sondage de l'université de Pennsylvanie. Toutefois, seulement deux clients sur trois se souviennent qu'on leur en a parlé, souligne BMO Gestion mondiale d'actifs dans une présentation faite en janvier. Selon BMO, évoquer sa rémunération est incontournable en raison du déploiement de la phase 2 du Modèle de relation client-conseiller (MRCC 2) et du fait que «les médias disent que les honoraires des conseillers sont trop élevés». Une situation d'autant plus critique que la majorité des clients (deux sur trois) ne sont pas certains d'en avoir pour leur argent ! BMO recommande d'aborder la rémunération de façon franche et ouverte. L'institution financière soutient que les conseillers ajoutent 2,9 points de pourcentage au rendement moyen des épargnants grâce à leur apport en matière de planification, de rééquilibrage de l'actif, de gestion des émotions et de stratégies de décaissement. Pourquoi, dans ces conditions, se gêner pour aborder les questions de rémunération ? D'ailleurs, seulementun client sur cinq est prêt à argumenter lorsque la question des honoraires est mise sur le tapis, souligne BMO (http://tiny.cc/ezf18x).

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

Depuis le 29 mars, iA Groupe financier donne une nouvelle possibilité aux conseillers lorsqu'une proposition de contrat d'assurance vie est refusée. Dans ce cas, une contre-offre comportant le produit à émission simplifiée Accès Vie est automatiquement émise par le tarificateur, à la condition que le client soit admissible. Cette contre-offre remplace le produit d'assurance Alternative qui était jusqu'alors proposé aux clients qui n'étaient pas admissibles aux produits d'assurance vie d'iA. La couverture de base de la contre-offre peut atteindre 200 000 $. Rappelons qu'Accès Vie est un nouveau produit qui a été mis en marché en avril dernier. La protection peut atteindre 50 000 $ pour les personnes qui ont de la difficulté à se procurer une assurance vie, et 300 000 $ pour les gens en bonne santé qui ne veulent pas passer d'examens médicaux. Le capital assuré d'Accès Vie peut être composé d'une protection permanente seulement, d'une protection temporaire de 20 ans seulement ou encore d'une combinaison de protections, permanente et temporaire 20 ans.

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

Le traitement fiscal des régimes d'assurance collective peut être assez compliqué. Par exemple, la contribution de l'employeur en assurance dentaire n'est pas imposable pour l'employé dans le cas de l'Agence du revenu du Canada (ARC), mais elle l'est dans le cas de Revenu Québec. Pour vous aider à y voir plus clair, SSQ Groupe financier a produit un «Bulletin 2016 sur les lois sociales». Il comporte un tableau qui récapitule les divers aspects de l'impact fiscal sur les régimes d'assurance collective. Ce n'est pas tout : le Bulletin présente aussi une synthèse des principales caractéristiques d'une douzaine de programmes sociaux tels que le Régime des rentes du Québec, la Loi sur la sécurité de la vieillesse et la Loi sur l'assurance automobile. On y trouve les conditions d'admissibilité, les types de prestations, les taux moyens de cotisation et les tableaux d'indemnités. Cet aide-mémoire vaut son pesant d'or. Les conseillers peuvent obtenir deux unités de formation continue (UFC) en assurance collective s'ils répondent au questionnaire en ligne du Bulletin. La note de passage est de 60 %, et il n'y a pas de reprise en cas d'échec.

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

Invoquant la faiblesse persistante des taux d'intérêt, Humania Assurance a haussé les primes de son produit d'invalidité remboursable PAIRE et celles de son assurance-crédit Assur-Dette. L'augmentation de primes de 2,5 % s'applique depuis le 18 mai et est sans effet sur les frais administratifs. Les deux produits touchés comportent certaines garanties de remboursement des primes à 65 ans incluses ou en avenant. La direction de l'assureur de Saint-Hyacinthe a expliqué que les taux «ne montrent aucun signe de redressement, ce qui rend les primes qui soutiennent le remboursement de primes nettement insuffisantes». L'assureur précise avoir subi un «déficit occasionné par cette situation depuis plusieurs années». Par ailleurs, SSQ Groupe financier a procédé, début avril, à une hausse des taux de primes des produits vie universelle à coût d'assurance uniforme T100, Temporaire 100, Vie entière 100 et Vie entière 20. L'ordre de grandeur n'est pas connu. Toutefois, précise l'assureur de Québec, il y a eu des diminutions de taux dans quelques cas touchant ses produits Temporaire 100, Vie entière 100 et Vie entière 20.

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

La Financière Manuvie a ajouté en avril une option d'assurabilité des enfants à son produit d'assurance maladies graves Chèque-vie. Cette option permet de souscrire un contrat sur les enfants admissibles sans qu'ils fassent l'objet de tarifications médicales complètes à l'âge de 21 ans. Le montant d'assurance du nouveau contrat d'assurance maladies graves distinct est d'au moins 25 000 $, mais il ne peut pas dépasser 200 000 $. Une seule prime couvre tous les enfants admissibles jusqu'au 21e anniversaire de naissance du plus jeune. Couvrant 26 maladies, Chèque-vie peut être souscrit par les individus de 18 à 60 ans pour un capital assuré allant de 25 000 $ à 2 M$. Les garanties de remboursement des primes sont de trois ordres : avec option de rachat anticipé, à l'expiration et au décès. La garantie de remboursement des primes à l'expiration est offerte sur la couverture de base et la T75. La garantie de remboursement des primes au décès est offerte sur toutes les couvertures.

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

Si rien ne change sur le plan du réchauffement climatique, la valeur des portefeuilles boursiers baissera en moyenne de 5 à 20 % en 2030. Telle est l'estimation de chercheurs des universités britanniques de Cambridge et d'Oxford. Elle est basée sur un scénario pessimiste, mais plausible : un réchauffement global de 4 oC, dont la probabilité est de l'ordre de 20 à 40 %, d'après la Banque Mondiale. Ce scénario découle de la faiblesse des efforts internationaux futurs pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, ainsi que de l'action trop timide des investisseurs qui privilégient les résultats à long terme (15 ans et plus). Heureusement, la réalisation des pires scénarios n'est pas toujours assurée... Les chercheurs indiquent que la courbe du réchauffement pourrait s'inverser si les investisseurs institutionnels agissent dans une perspective de responsabilité fiduciaire renforcée. En effet, ils feront alors pression pour que des changements de stratégie s'effectuent à l'intérieur de grandes entreprises qui ont une forte empreinte écologique (http://tiny.cc/ly648x).

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

Des entreprises pourraient être poursuivies et tenues pour responsables d'avoir contribué au réchauffement climatique. Et dans cette éventualité, leurs assureurs en paieront le gros prix. C'est ce qu'a conclu la Prudential Regulation Authority de la Banque d'Angleterre dans un récent rapport sur l'impact des changements climatiques sur l'industrie britannique de l'assurance. Basé sur des entretiens avec 30 assureurs britanniques, ce rapport met l'accent sur les risques liés à la réputation et à la responsabilité. On a même tracé un parallèle avec les poursuites liées à l'utilisation de l'amiante, qui auraient coûté environ 85 G$ US aux assureurs nord-américains (http://tiny.cc/of748x). Le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mark Carney, a d'ailleurs été très explicite lors d'un discours prononcé chez l'assureur Lloyd's de Londres. Les pertes annuelles moyennes des assureurs liées au climat ont été multipliées par cinq entre les années 1980 et la décennie 2000, et ont atteint 50 G$ US. Mais ces pertes ne sont rien par rapport à ce qui nous attend, a averti Mark Carney (http://tiny.cc/93748x).

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

L'événement est majeur : les Presses de l'Université Laval publient la toute première histoire universitaire de l'assurance de personnes au Québec et au Canada 1.Les auteurs Jacques Saint-Pierre et Martin Petitclerc, deux historiens professionnels, ont étudié 150 ans d'histoire en stratégies d'entreprise, évolution de produits, techniques de vente, et implication des gouvernements et organismes de réglementation. La synthèse qui en résulte n'est pas parfaite, mais elle est suffisamment solide pour que les lecteurs de Finance et Investissement y trouvent leur compte.

  • 1 juillet 2016 1 juillet 2016
  • 00:00

Un à un, les assureurs vie ont annoncé qu'ils abandonnaient les concours de vente sous forme de congrès et de voyages toutes dépenses payées. Existe-t-il une autre formule pour récompenser les meilleurs conseillers en sécurité financière ?«Oui, ce sont les concours organisés par les agents généraux (AG). Ils organisent déjà leurs propres concours de vente. Ils doivent continuer à le faire, à condition de s'appuyer sur de hauts standards d'éthique, car ils seront observés de près par le régulateur et par les consommateurs», prévient Robert Landry, consultant et ex-vice-président exécutif chez AXA Canada.

  • 27 juin 2016 27 juin 2016
  • 00:00