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Lors de votre prochaine visite à New York, allez jeter un coup d'oeil au 15 Central Park West. Aux dernières nouvelles, cet immeuble résidentiel était le plus cher au pied carré de tout Manhattan (http://tiny.cc/g9tk9x). Les très grandes fortunes y font leur nid, de celles du monde de la finance à celles du milieu du spectacle (Denzel Washington, Sting, Alex Rodriguez), en passant par celles de la techno (Twitter, Google, Yahoo) et les inévitables oligarques russes. C'est un concentré du 0,01 % des plus riches de la planète. Un penthouse vaut plus de 40 M$ US et l'achat d'appartements se fait parfois en argent comptant ! L'immeuble comprend un restaurant privé de 60 places, une piscine de 23 mètres et des celliers à vin de 80 000 $ US. N'entre pas qui veut au 15 Central Park West, car les ultra-riches craignent comme la peste les attentats terroristes. Journaliste de métier, l'auteur décrit quelques grandes fortunes de cet immeuble, en donnant des détails sur leurs appartements (y compris le coût) et leurs caractéristiques.

  • 1 octobre 2016 1 octobre 2016
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Consacré livre d'affaires de l'année 2015 par le Financial Times de Londres, Rise of the Robots évoque une époque de «plein chômage». Ce serait la conséquence inévitable de l'informatisation et de l'automatisation. Informaticien et entrepreneur, l'auteur connaît son sujet. Il explique que les ordinateurs peuvent déjà, dans certaines limites, s'autoprogrammer et que leurs capacités vont rapidement augmenter. En conséquence, «tous les emplois qui impliquent l'utilisation d'ordinateurs sont menacés de disparition». La classe moyenne - y compris les programmeurs et les avocats - est dans le collimateur. Elle n'en a plus pour longtemps ! Hier, nous parlions de plein emploi, demain nous parlerons de plein chômage. Afin d'atténuer les effets des mises à pied massives des 20 à 30 prochaines années, l'auteur suggère d'implanter un système de revenu minimum garanti universel.

  • 1 octobre 2016 1 octobre 2016
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«Avec 10 m$ de primes par année, l'assurance soins de longue durée est le parent pauvre de la grande famille de l'assurance vie, qui génère annuellement environ 1,4 G$ de primes. Ce marché est très difficile à percer, mais je suis convaincue que l'assurance soins de longue durée a beaucoup d'avenir», remarque Nathalie Tremblay, chef de produits d'assurance santé chez Desjardins Sécurité financière (DSF).Selon les chiffres de l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes (ACCAP), à la fin de 2014, environ 350 000 Canadiens disposaient d'une couverture d'assurance soins de longue durée (ASLD) (http://tiny.cc/igd6by). Or, le nombre d'assurés était de 385 000 en 2010 (http://tiny.cc/ihd6by). Cela représente une diminution de 9 % de 2010 à 2014.

  • 1 octobre 2016 1 octobre 2016
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En décembre 2015, cinq assureurs contrôlaient près de 90 % des parts de marché des fonds distincts au Canada. Ces parts ont été calculées par Investor Economics d'après la taille de l'actif. En incluant Standard Life, Manuvie arrive au premier rang des parts de marché avec un pourcentage de 32,6 %. Elle est suivie de Great-West (incluant London Life et Canada Vie) avec 26,9 %. iA (autrefois Industrielle Alliance) et Sun Life ont des parts de marché identiques à 11,2 %. Empire Vie complète ce Big Five avec un pourcentage de 6,5 %. Parmi ces cinq assureurs, Empire Vie arrive en tête de la croissance avec une hausse de 1,34 % des parts de marché entre 2010 et 2015, suivie d'iA avec 1,19 %. Great-West a enregistré une progression de 0,56 %. Sans Standard Life, Manuvie aurait perdu 2,89 % de parts de marché. Mais l'acquisition de Standard Life a changé les choses, puisque les parts de Standard Life ont augmenté de 3,38 % en 2015 par rapport à 2010. Par ailleurs, SSQ affichait 1,5 % de parts de marché en 2015. Elles ont progressé de 0,68 % sur cinq ans. RBC Assurance comptait 0,8 % de parts de marché fin 2015. Elles ont crû de 0,47 % depuis 2010. (Source : Investor Economics, 2016 Insight Annual Review)

  • 1 octobre 2016 1 octobre 2016
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Paradoxalement, les individus fortunés sont mal assurés. D'après une étude de la LIMRA, 3 de ces 10 individus n'ont tout simplement pas de couverture d'assurance vie ! Pour percer le mystère, la Financière Sun Life (FSL) a commandité un sondage auprès des individus qui ont un actif à investir d'au moins 1 M$. Selon leurs réponses, le frein à l'adoption de l'assurance vie réside principalement dans une certaine insouciance et dans l'ignorance des individus fortunés face à ce type de produit. FSL affirme qu'il est possible de renverser cette situation en montrant les avantages du produit à l'intérieur d'un processus de planification financière. FSL suggère de présenter l'assurance vie comme «une nouvelle catégorie d'actif» qui peut notamment diminuer les impôts. Dans un document destiné aux conseillers, FSL affirme qu'il ne faut jamais présumer que les clients fortunés ont pris une décision éclairée quant à l'assurance vie. «Ils ne savent pas nécessairement ce qu'ils ignorent», dit l'assureur (http://tiny.cc/8o62dy).

  • 1 octobre 2016 1 octobre 2016
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Touchée par l'érosion de ses parts de marché, Empire Vie réagit en modifiant substantiellement sa gamme de produits. Ce faisant, l'assureur pourrait se retirer du secteur de l'assurance vie universelle. Tout d'abord, le 15 octobre prochain, Empire Vie mettra en marché trois produits d'assurance vie et maladie. Le premier, Optimax Patrimoine, est une assurance vie avec participation. Ses valeurs de rachat seront plus élevées durant les premières années du contrat. L'assureur entend ainsi rejoindre les consommateurs qui veulent accéder aux sommes déposées dans leur police «plus tôt que tard». Le deuxième, Solution TRA, est une assurance vie temporaire à faible coût. Le troisième et dernier produit, Protection MG Plus, couvrira un vaste ensemble de maladies graves. Parallèlement, Empire Vie retirera le 15 octobre prochain trois produits du marché, à savoir l'assurance vie universelle Trilogie, l'assurance vie avec participation Optimax et l'assurance maladies graves SécuriMax. Empire Vie pourrait ainsi délaisser le secteur de l'assurance vie universelle puisque Trilogie est son seul produit en vie universelle. Selon les deux dernières éditions du «Rapport annuel sur les institutions financières» de l'Autorité des marchés financiers (AMF), les parts de marché d'Empire Vie au Québec étaient de 1,76 % en 2015, par rapport à 1,86 % en 2014, à 1,90 % en 2013 et à 2,02 % en 2012.

  • 1 octobre 2016 1 octobre 2016
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En juin, Empire Vie a mis en marché Protection MG, une assurance en cas de maladie grave qui se veut à la fois simple et abordable. Cette temporaire 10 ans est renouvelable jusqu'à l'âge de 75 ans. Le montant de protection s'établit entre 25 000 et 75 000 $. S'adressant aux 18 à 65 ans, le produit couvre quatre maladies : cancer, crise cardiaque, accident vasculaire cérébral (AVC) et pontage aorto-coronaire. Selon un sondage de Munich Re cité par Empire Vie, ces quatre maladies représenteraient 88 % des demandes de prestations pour maladies graves - les cas de cancer constituant à eux seuls 67 % des demandes totales, par rapport à 13 % pour les crises cardiaques et à 5 % pour les AVC. Le produit est doté d'une prestation intégrée de 1 000 $ qui sera versée dans l'éventualité où l'assuré décéderait avant de toucher sa prestation en maladies graves. Protection MG est offerte sous forme de protection individuelle et d'avenant pour les polices Série Solution (vie temporaire) et AssurMax (vie permanente avec participation).

  • 1 octobre 2016 1 octobre 2016
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Si le Parti républicain remporte les prochaines élections présidentielles aux États-Unis, la fiscalité sera à l'ordre du jour. Selon l'organisme de recherche Tax Policy Center, les promesses fiscales de Donald Trump atteignent 10 000 G$ CA sur une décennie (http://tiny.cc/41rm9x). Pour donner un ordre de grandeur, c'est le quart des revenus gouvernementaux projetés sur 10 ans. Donald Trump promet de ne pas toucher aux programmes sociaux. Il a déjà évoqué l'augmentation des impôts des plus riches, mais cette solution n'est pas figée dans le ciment étant donné l'imprécision du candidat républicain à cet égard. Chose certaine, si les programmes sociaux ne sont pas touchés, il faudra d'autres sources de revenus.

  • 1 septembre 2016 1 septembre 2016
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Aux États-Unis, les taxes et les impôts font l'objet de combats politiques très durs. Tous les coups sont permis, y compris la proposition d'abolir le ministère du Revenu (l'Internal Revenue Service, ou IRS). En 2015, le responsable de l'IRS a souligné que le budget de son ministère avait baissé de 1,2 G$ en cinq ans, son plus bas niveau depuis 1998. Selon lui, cette diminution avait entraîné une telle dégradation des capacités de recouvrement et d'audit que les revenus fiscaux avaient chuté de près de 8 G$ (http://tiny.cc/x5tm9x). Cela dit, les Américains les plus riches n'ont pas tiré toute la couverture de leur côté. En effet, le taux des 400 Américains les plus riches est passé de 16,7 % en 2012 à 22,9 % à 2013, ce qui renverse la tendance à la baisse continue qui s'imposait depuis la fin des années 1990 (http://tiny.cc/2oum9x). L'économiste et chroniqueur Paul Krugman en conclut que «les élections ont des conséquences» (http://tiny.cc/rium9x).

  • 1 septembre 2016 1 septembre 2016
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«La moyenne d'âge des conseillers des réseaux indépendants augmente. Par contre, les réseaux carrière rajeunissent. Cette tendance m'inquiète», dit Frédéric Perman, vice-président au développement des affaires chez Financière S_entiel.Selon ce dirigeant de l'agent général lavallois, les indépendants sont en train de perdre la partie. «Dans certains cas, la moyenne d'âge des conseillers indépendants est de 60 ans. Étant donné que les effectifs des réseaux carrière se renouvellent, la clientèle risque fatalement de les rejoindre», dit-il.

  • 1 septembre 2016 1 septembre 2016
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