Plusieurs ignorent que les frais de liquidation de successions peuvent être fort élevés. En étant mieux informées de cette réalité et des obligations fiscales consécutives au décès, de nombreuses personnes seraient plus intéressées à l'achat d'une police d'assurance permanente présentée comme «solution d'assurance vie rentable». Tel est le message destiné aux conseillers qu'a développé BMO Assurance dans le cadre de son Programme de protection du patrimoine (http://tinyurl.com/j2saxmq). L'assureur signale que les frais d'une société de fiducie comme liquidateur peuvent s'élever à 5 %. Cela représente des honoraires de 25 000 $ pour une succession de 500 000 $. À cela s'ajoutent l'impôt sur le revenu et l'impôt sur les gains en capital. Avec une assurance vie permanente, les héritiers recevraient une prestation libre d'impôt, au lieu de devoir liquider les biens de la succession, d'obtenir un prêt ou de retirer des fonds de leurs comptes d'épargne. «Par rapport à la dernière facture fiscale, les primes annuelles de l'assurance vie sont largement inférieures à toutes les autres options», soutient BMO Assurance. Dans son Guide du conseiller, l'assureur précise que le marché cible se compose d'individus âgés de 50 ans à 70 ans, possédant des biens immobiliers et des biens enregistrés importants (http://tinyurl.com/jmdxfeo).
BMO Assurance suggère aux conseillers de présenter à leurs clients l'assurance maladies graves comme un «placement sensé». L'assureur illustre cette proposition par un scénario impliquant un homme de 38 ans qui a une assurance vie. Il reçoit un remboursement d'impôt de 1 700 $ (une part de 60 % des déclarations de revenus engendre un remboursement d'impôt moyen de 1 695 $). À cette occasion, son conseiller lui propose l'achat de deux polices Prestation du vivant de BMO avec avenants de remboursement de primes. Elles couvrent 25 problèmes médicaux, y compris la perte d'autonomie. La première, Prestation du vivant à 75 ans avec remboursement des primes à la résiliation à partir du 75e anniversaire, comporte une protection de 50 000 $ et une prime annuelle de 951 $. La seconde, Prestation du vivant à 100 ans avec remboursement des primes au décès ou remboursement des primes à la résiliation au 20e anniversaire, est dotée d'une couverture de 25 000 $ et d'une prime annuelle de 539 $. À 65 ans, le client pourrait ainsi toucher les 25 677 $ en primes payées de sa première police. Et avec cela, il pourrait s'offrir la prime annuelle de sa Prestation du vivant à 100 ans, investir le reste ou s'acheter une rente.
Un rapport explosif du cabinet Stéphane Levert Services Conseils n'a pas eu l'impact qu'il méritait lorsqu'il a été publié par l'Institut canadien des actuaires (ICA), en septembre 2013. Tentons de réparer l'erreur. Ce rapport secoue le mythe d'un État providence aux ressources financières illimitées en mesure d'offrir, année après année, des soins de santé de plus en plus coûteux. S'appuyant sur des techniques actuarielles, ce rapport tente de prévoir l'évolution des dépenses en santé des provinces d'ici 2037 (http://tiny.cc/j8lhcy). Actuellement, ces dépenses représentent environ 39 % des revenus provinciaux. Mais en raison notamment du vieillissement de la population, elles pourraient dépasser 100 % des revenus des provinces d'ici 2037 ! Ce scénario est basé sur le taux de croissance actuel des dépenses en soins de santé, soit 5,1 % par année avant inflation. Même avec un taux de croissance annuel inférieur de 3,5 %, les soins de santé finiraient par absorber environ 70 % des revenus des provinces en 2037. Que faire ? Le cabinet Stéphane Levert évoque la possibilité de miser davantage sur les assureurs et sur le secteur privé. Il nous invite aussi à réfléchir sur la pertinence des soins prodigués durant les six derniers mois de vie, lesquels représentent «une part importante des dépenses en soins de santé des particuliers».
Les Services d'investissement Quadrus ont cessé d'autoriser les souscriptions et les substitutions de fonds communs de Fidelity et de Sentry avec frais d'acquisition reportés (FAR) et frais d'acquisition réduits. Dans une note interne, le courtier en épargne collective dit vouloir éviter qu'un client ne souscrive à un fonds à coût plus élevé lorsqu'il existe déjà une version du fonds à coût moindre, comme l'option avec frais d'acquisition. «Cette différence de coûts existe dans les fonds Fidelity et Sentry», affirme Quadrus. Par ailleurs, le courtier en épargne collective a abaissé la limite d'âge de souscription aux fonds avec FAR de 70 à 65 ans. Quadrus rappelle que l'Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACCFM) a signalé récemment que les organismes de réglementation s'inquiètent du fait que des clients âgés puissent investir dans des fonds avec FAR (voir http://tinyurl.com/h97d7zc). Quadrus fait affaire avec plus de 3 770 représentants en épargne collective. La société, propriété de Great-West Lifeco, donne notamment accès aux fonds d'AGF, de CI, de Dynamique, de Fidelity, de Franklin Templeton, d'Invesco, de Mackenzie, de Manuvie et de RBC.
Les recherches des politologues montrent que les campagnes électorales ne sont pas que du théâtre. Historiquement, les candidats aux élections présidentielles américaines réalisent en grande partie leurs programmes électoraux respectifs. Ce qu'ils feront est assez prévisible : il faut se donner la peine de lire leurs programmes (http://tiny.cc/cbmady). Si cela reste vrai à l'ère de Donald Trump et qu'il était élu en novembre prochain, il faudrait alors prévoir d'énormes baisses d'impôts. D'après l'organisme neutre Tax Policy Center, les réductions des taux d'imposition de Trump équivaudraient, en moyenne, à 5 100 $ par contribuable. Dans le cas des 0,1 % des individus les plus fortunés, la réduction serait de 1,3 M$ par personne en moyenne. Le taux d'imposition des entreprises serait quant à lui ramené à 15 %. À défaut d'augmenter ses recettes, le gouvernement américain devrait alors, sur une période de 10 ans, procéder à des compressions de 9,5 billions de dollars (http://tiny.cc/wdpady). C'est la cure minceur par excellence, puisque les recettes fédérales de 2016 sont estimées à 3,34 billions de dollars (http://tiny.cc/1uoady). Cependant, si la candidate démocrate l'emportait, ce serait différent. Les revenus de l'État américain augmenteraient de 1,1 billion de dollars sur 10 ans. Le fameux 1 % (aux revenus de plus de 730 000 $) serait la vache à lait fiscale de la Maison-Blanche. Avec cette nouvelle mesure, la présidente Hillary Clinton augmenterait la facture fiscale de ces individus de 78 000 $ (http://tiny.cc/5cpady).
Les répondants sont clairs et sans équivoque : le principal défi des représentants en assurance de personnes consiste à démarcher de nouveaux clients.C'est ce qu'indiquent deux conseillers sur cinq joints à l'occasion de notre sondage du Baromètre 2016 de l'assurance qui ont répondu à la question suivante : «Quelle est la plus grande difficulté que vous devez surmonter ?»
Aux États-Unis, les partisans de la règle du devoir fiduciaire ont remporté une grande victoire en avril. En dépit d'une forte opposition, le ministère du Travail a émis une réglementation qui exige que les conseillers agissent dans le «meilleur intérêt» des clients relativement à la gestion des comptes de retraite pour lesquels des avantages fiscaux existent. Évinçant la notion de conseil approprié (suitable), la règle du «meilleur intérêt» du client entrera en vigueur prochainement. Elle pourrait être contestée devant les tribunaux et annulée advenant une victoire républicaine aux élections présidentielles. Mais si elle «survit», elle bouleversera l'échiquier du conseil et de la distribution. Les commissions provenant du manufacturier ne seront pas interdites... à condition que le conseiller mette en avant les intérêts du client (http://tiny.cc/7fv0ay). Mais comment en être certain ? Selon Morningstar, de nombreux conseillers opteront pour des fonds négociés en Bourse (FNB) afin d'éviter le sujet des coûts plus élevés des fonds communs. Plus de 1 000 G$ US d'actifs pourraient ainsi changer de catégorie ! (http://tiny.cc/tfv0ay)
Même si 54,7 % des conseillers sont rémunérés par commissions accélérées, un bon nombre des répondants au sondage du Baromètre 2016 de l'assurance de Finance et Investissement préféreraient recevoir des commissions nivelées. En effet, 62,1 % des répondants considèrent qu'il s'agit de la forme de rémunération la plus appropriée.«Ça donne plus de valeur au portefeuille lors de la revente», signale un conseiller. «Je suis jeune, je prévois rester longtemps dans la carrière. Avec les nivelées, ça sera plus payant à long terme», observe un autre.
Le gouvernement australien a décidé de hausser la barre, mais en douceur. Aux prises avec plusieurs scandales qui ont touché le secteur du conseil, les autorités de Canberra avaient évoqué en 2014 et en 2015 un relèvement radical des niveaux de qualification des conseillers, allant jusqu'à l'obtention obligatoire d'un diplôme universitaire (http://tiny.cc/bmohcy). La Financial Planning Association of Australia avait alors craint des départs massifs à la retraite de conseillers d'expérience qui n'auraient pas voulu retourner sur les bancs d'école. L'Association of Financial Advisers avait envisagé, pour la même raison, le départ de milliers de conseillers. Le gouvernement australien vient de trancher : les conseillers ne seront pas obligés d'avoir un baccalauréat (http://tiny.cc/35ohcy). En revanche, ils devront, d'ici janvier 2024, obtenir une certification professionnelle qui atteste qu'ils ont suivi des cours en ligne et reçu diverses formations pertinentes. Les organismes professionnels ont eu chaud. La Financial Planning Association affirme ainsi que les conseillers expérimentés vont rester à bord (http://tiny.cc/k1ohcy).
BAROMÈTRE DE L'ASSURANCE - Les conseillers en sécurité financière n'échappent pas au virus de la vitesse qui frappe le 21e siècle. Lors du sondage réalisé à l'occasion du Baromètre 2016 de l'assurance de Finance et Investissement, nous avons demandé aux conseillers de citer les principales forces et faiblesses de leur agent général (AG). Les compliments sont nombreux. Cependant, le reproche le plus courant est celui des délais de traitement des transactions, jugés trop longs. Aucun AG n'y échappe.«Comme tout le monde, les conseillers veulent des délais de plus en plus courts. Il y a trois ou quatre ans, on s'attendait à des délais de trois ou quatre jours. C'est devenu inacceptable. On s'attend maintenant à des délais de 24 à 48 heures», constate Michel Kirouac, vice-président directeur général du Groupe Cloutier.