Depuis la crise financière de 2008, les gestionnaires de portefeuille manquent de repères. Dans ce brouillard, la théorie de l'investissement adaptatif gagne en popularité.Selon cette théorie, on ne diversifie plus un portefeuille en fonction des catégories d'actif ; on module plutôt son niveau d'exposition aux macrofacteurs.
Ainsi, le conseiller qui fortifie son quotient émotionnel (QE) peut augmenter ses ventes de 10 % en moyenne, révèle une étude américaine réalisée en 2005 qui a évalué des cohortes de 7 à 16 conseillers sur une période d'un an.Ces cohortes ont participé à un atelier de groupe sur l'intelligence émotionnelle (IE), puis à une évaluation individuelle.
«La macroéconomie a plus d'impact sur nos portefeuilles que dans le passé», déclare Guy Caplan, gestionnaire de portefeuille chez Arrow Capital Management. «L'ampleur des enjeux, c'est presque du jamais vu», enchaîne de son côté Richard Guay, professeur de finance à l'ESG-UQAM et ancien dirigeant de la Caisse de dépôt et placement du Québec.Aujourd'hui, on peut raisonnablement se poser de graves questions, par exemple, l'euro survivra-t-il ? «On n'a pas posé cette question pendant les dix dernières années, poursuit-il. Or, un tel événement bouleverserait la situation. L'impact sur les marchés boursiers serait colossal.»
Les pays frontières sont définis en général comme des pays en développement, sélectionnés selon trois critères. Quand ces critères s'appliquent, le pays passe alors une «frontière» vers un profil de croissance économique semblable à celui des pays émergents.D'abord, le critère démographique : un nombre moyen d'individus par ménage à la baisse, ce qui encourage d'autant l'augmentation du revenu discrétionnaire. Ensuite, le critère d'investissement : un ratio investissement/PIB supérieur à 25 %, donc une stimulation constante. Enfin, le critère de stabilité : l'émergence d'un climat d'affaires sain et la baisse de la corruption.
Échaudés par la dernière récession, de nombreux épargnants ont adopté depuis certains réflexes susceptibles de nuire au rendement de leur portefeuille.Des professionnels de l'industrie ont dépisté cinq de ces pièges potentiels. Et proposent des solutions pour les éviter.