Deux hommes assis à une table, l'un montre un papier à l'autre qui a l'air désespéré.
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Dans un nouveau rapport, la Banque du Canada a souligné que de nombreux ménages avaient contracté des prêts hypothécaires importants par rapport à leur revenu, ce qui limite encore plus leur flexibilité pour affronter un choc financier comme la perte d’un emploi.

La banque centrale note que la dette totale des ménages a augmenté de 4 % depuis le début de la pandémie, s’étant fortement accentuée depuis le milieu de l’année dernière, alors que le marché du logement se faisait de plus en plus actif.

Selon la Banque du Canada, ce boom peut aider l’économie à rebondir à court terme, mais il pourrait aussi conduire à un éventuel effondrement si les ménages devaient réduire leurs dépenses en raison d’un autre élément qui ralentirait l’économie.

Cela pourrait également signifier qu’ils doivent prendre du retard sur leurs paiements hypothécaires, qu’ils pourraient observer une baisse de la valeur de leur maison qui aurait un impact sur son utilisation comme bas de laine pour la retraite, ou qu’ils seraient incapables d’obtenir un prêt nécessaire.

Le dernier examen de la banque sur les risques pesant sur le système financier du pays met également en évidence les inquiétudes concernant un retrait trop hâtif de l’aide aux entreprises pour contrer l’impact de la pandémie.