Extension du devoir fiduciaire
Aux États-Unis, le ministère du Travail a proposé d’étendre le devoir fiduciaire des conseillers à l’ensemble des régimes de retraite individuels et collectifs. Dans cette perspective, les conseillers devraient recommander des produits qui répondent aux meilleurs intérêts des besoins des clients – et non plus qui sont simplement appropriés (suitable) à leur situation. Les conseillers seraient également tenus de dévoiler les possibles conflits d’intérêts qui pourraient découler de leur rémunération (http://tiny.cc/22sa2x). Le ministère a reçu 2 600 commentaires écrits lors d’audiences publiques qui se sont tenues du 10 au 13 août. De plus, 70 organisations et individus ont pris la parole. Selon le responsable du ministère, ce nombre élevé de réactions témoignerait d’un changement d’attitude du public par rapport au «problème grandissant» du conseil biaisé (conflicted advice) (http://tiny.cc/9wta2x). C’est également ce dont témoigne un organisme de recherche rattaché à la Maison-Blanche, affirmant que le conseil biaisé coûterait 17 G$ US par an aux consommateurs américains (http://tiny.cc/wkua2x). Parmi les organismes qui ont exprimé par écrit leur appui à la règle du devoir fiduciaire se trouvent les poids lourds des régimes publics de retraite que sont le California Public Employees’ Retirement System (ou CalPERS, actif sous gestion de 300 G$ US), le New York State Common Retirement Fund (184 G$ US) et la Colorado Public Employees’ Retirement Association (48 G$ US).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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