Ne pas céder à la panique
Aux États-Unis, les conseillers-robots sont en train de chambouler le paysage du conseil financier. Selon une enquête menée par une experte du milieu, Angie Herbers, près de neuf conseillers en services financiers indépendants sur dix réagissent à la menace de l’automatisation, dépensant inconsidérément sans plan établi sur des efforts de marketing, de technologie, de recrutement, de fusions et acquisitions et d’élargissement d’offre de services. Or, les conseillers en services financiers indépendants ne sont pas nécessairement prêts à fournir tous les services proposés. Ils accroissent trop leur marge de manoeuvre. De plus, ils baissent leurs prix ou instituent une formule de facturation de type frais fixes (flat fees). En conséquence, leurs marges bénéficiaires diminuent… et leurs clients sont moins portés à les recommander, étant donné qu’ils sont insatisfaits des services reçus. La solution au défi des conseillers-robots ne se trouve pas dans les bas prix, affirme Kaleido, la société-conseil d’Angie Herbers : «Des prix trop bas font mauvaise impression et suggèrent que les services rendus ne sont pas de même qualité que d’autres solutions offertes». Que faire ? Éviter de vouloir «être tout pour tous» et se spécialiser au plus vite (http://tiny.cc/xmkg3x).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 octobre 2015 15 octobre 2015
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