Banque Nationale : progression du bénéfice et hausse du dividende

« En 2015, la Banque Nationale a obtenu de bons résultats financiers dans un contexte de ralentissement économique au Canada », estime Louis Vachon, président et chef de la direction.

« Face aux changements importants affectant l’industrie des services financiers, la Banque poursuit de manière proactive sa mise en œuvre de nombreuses initiatives visant à assurer son succès à long terme. Aussi, nous prévoyons poursuivre nos investissements dans nos plateformes technologiques afin de mieux servir nos clients » a-t-il ajouté.

Le résultat trimestriel dilué par action de 0,95 $ est en hausse de 4 % comparativement à 0,91 $ au trimestre correspondant de 2014. En excluant les éléments particuliers, le résultat net de 417 millions $ au quatrième trimestre est en croissance de 2 % par rapport à 407 M$ au quatrième trimestre de 2014.

Le résultat dilué par action excluant les éléments particuliers atteint 1,16 $ pour le trimestre terminé le 31 octobre 2015, une augmentation de 2 % par rapport à 1,14 $ à l’an dernier.

Le résultat net de la banque pour l’exercice 2015 se chiffre à 1,619 milliard $, une hausse de 5 pour cent par rapport à 1,538 milliard $ pour l’exercice 2014. Le résultat dilué par action atteint 4,51 $ pour l’exercice de 2015, contre 4,32 $ pour l’exercice 2014. En excluant les éléments particuliers, le résultat net de l’exercice 2015 est en hausse de 6 % et s’établit à 1,682 G$, comparativement à 1,593 G$ un an plus tôt.

Le résultat dilué par action est de 4,70 $ pour l’exercice 2015, en croissance de 5 % par rapport à 4,48 $ en 2014.

Le conseil d’administration de la Banque Nationale du Canada a par ailleurs confirmé une hausse du dividende sur ses actions ordinaires de 0,52 $ à 0,54 $ par action ordinaire pour le trimestre se terminant le 31 janvier 2016. Ce dividende sera versé le 1er février 2016 aux détenteurs d’actions ordinaires inscrits au registre de la Banque le 21 décembre 2015

Gestion de patrimoine : résultats stables

Le résultat net du secteur de Gestion de patrimoine s’élève à 326 M$ pour l’exercice 2015 comparativement à 272 M$ pour 2014, en hausse de 20 %. Cette croissance provient essentiellement de l’augmentation du revenu total, attribuable à la hausse des revenus tirés des services tarifés ainsi qu’au gain de 25 M$, déduction faite des impôts, réalisé en 2015 suite à la cession d’actions de Corporation Fiera Capital (Fiera Capital).

Le revenu total du secteur, excluant le gain sur cession d’actions de Fiera Capital réalisé en 2015, a augmenté de 5 % pour atteindre 1 391 M$, comparativement à 1 330 M$ en 2014. Une augmentation du revenu net d’intérêts est en partie attribuable à l’augmentation des volumes et l’amélioration des marges dans les activités bancaires avec la clientèle fortunée. Quant aux frais autres que d’intérêts, excluant les éléments particuliers, ils se chiffrent à 947 M$ en 2015, une augmentation de 4 % par rapport à 909 M$ en 2014. Cette augmentation s’explique principalement par la hausse de la rémunération variable et des honoraires de gestion externe en raison de la croissance du volume d’activités du secteur ainsi que par la hausse des salaires, des avantages du personnel et des frais de soutien aux opérations du secteur.

Quant au résultat net au quatrième trimestre de 2015 du secteur de Gestion de patrimoine, il est stable à 69 M$ par rapport au trimestre correspondant de 2014. Excluant les éléments particuliers qui comprennent les éléments reliés aux acquisitions ainsi que la charge de restructuration, le résultat net du secteur de Gestion de patrimoine s’établit à 76 M$ au quatrième trimestre de 2015 par rapport à 80 M$ au trimestre correspondant de 2014, en baisse de 5 %. Le revenu total du secteur, excluant les éléments particuliers, est relativement stable par rapport au trimestre correspondant de 2014 et se chiffre à 340 M$.

Les revenus tirés des services tarifés ont augmenté de 17 M$ comparativement au trimestre correspondant de 2014. Cette situation est attribuable à la croissance du volume d’actifs sous administration et sous gestion, tandis que les revenus de commissions de courtage tirés des transactions reliées aux actions et aux obligations ainsi que les revenus liés aux nouvelles émissions ont diminué de 18 M$. Excluant les éléments particuliers reliés aux acquisitions des dernières années et à la charge de restructuration, les frais autres que d’intérêts se chiffrent à 237 M$ au quatrième trimestre de 2015, en hausse de 3 % par rapport au trimestre correspondant de 2014. Cette augmentation est principalement expliquée par la hausse des frais de soutien aux opérations du secteur.

Photo Bloomberg.