L’indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a gagné 42,09 points pour clôturer à 14 681,97 points, soutenu par les actions du secteur des matériaux.

Les gains ont été encore plus importants à New York, où la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a avancé de 107,59 points à 18 502,99 points. L’indice élargi S&P 500 a pris 11,34 points à 2180,3 points, tandis que l’indice composé du Nasdaq s’est adjugé 13,41 points à 5232,33 points.

Vendredi, la présidente de la banque centrale américaine a affirmé, dans un discours, que le plaidoyer pour une hausse des taux était de plus en plus convaincant, avec l’amélioration des perspectives économiques aux États-Unis.

Même si elle n’a pas voulu s’avancer sur la possibilité qu’une hausse ait lieu dès la rencontre de la banque en septembre ou à la suivante, en décembre, Mme Yellen a semblé indiquer que cela était envisageable à l’une ou l’autre de ces dates.

« Les investisseurs sont de plus en plus à l’aise avec l’idée que l’économie américaine soit au moins assez solide pour soutenir une nouvelle hausse des taux cette année », a observé Craig Fehr, stratège des marchés canadiens avec la firme Edward Jones, à St. Louis.

« Il est évident que les tendances économiques sous-jacentes suggèrent qu’une hausse des taux est justifiée en ce moment. »

M. Fehr souligne que la Fed a toujours hésité à mettre des dates butoirs sur ses décisions à venir, préférant s’en remettre aux indicateurs économiques comme ceux sur l’emploi et l’inflation.

« Les décisions sur la politique (de la banque centrale) dépendront des données (…), ils ne peuvent pas prédire avec conviction quelle sera leur prochaine décision. »

Même en tenant compte des données économiques, les décideurs de la Fed sont aussi conscients que certains facteurs externes peuvent avoir un impact sur leur décision et entraîner plus de volatilité sur les marchés, incluant l’élection présidentielle de novembre et l’instabilité politique à l’étranger.

Si la Fed décide de hausser les taux en septembre, elle prendra vraisemblablement une pause avant de le faire de nouveau, question de bien évaluer l’impact de sa décision sur l’économie, croit M. Fehr.

Le dollar canadien s’est pour sa part déprécié de 0,13 cent US à 76,79 cents US.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du baril de pétrole brut a chuté de 66 cents US à 46,98 $ US, tandis que le prix du lingot d’or a progressé de 1,20 $ US à 1327,10 $ US l’once. Le cours du cuivre a pour sa part reculé de 1 cent US à 2,08 $ US la livre.