Cette tendance est observée un peu partout au Canada, bien qu’elle soit plus importante en Alberta où les augmentations de salaires prévues sont inférieures à la moyenne nationale. Dans cette province, 40 % des entreprises du secteur de l’énergie ont dit avoir l’intention de geler les salaires en 2017.
C’est du jamais vu selon Gordon Frost, responsable du domaine talents de Mercer pour le Canada:
« Ces pourcentages d’augmentations prévus sont les plus faibles que nous ayons constatés depuis la première enquête que nous avons menée il y a plus de 20 ans, ce qui témoigne des profondes inquiétudes des employeurs au sujet de la conjoncture économique, affirme-t-il. C’est également la première fois que notre sondage révèle que les augmentations de salaires prévues dans le secteur de l’énergie sont inférieures à celles des autres secteurs d’activité. »
Si l’on exclut les conséquences du gel des salaires, les augmentations de salaires ont été sensiblement les mêmes dans l’ensemble du Canada en 2016, une situation qui devrait se maintenir en 2017. Malgré le fait que le budget des augmentations de salaires de la majorité des entreprises (88,0 %) ne varie pas d’une région à l’autre, la conjoncture actuelle donne lieu à des différences régionales.
En effet, on prévoit que les salaires augmenteront de 2,1 % dans le Grand Calgary ainsi que de 2,0 % ailleurs en Alberta, sauf dans le Grand Calgary et Edmonton, en 2017.
L’Enquête de Mercer sur la planification de la rémunération au Canada est menée auprès de 500 employeurs au Canada.