Trois ans plus tard, il a un produit en main, testé et retesté. Mais toujours pas de distributeur. Il décide alors d’inscrire la première vodka québécoise au World Vodka Masters de Londres, un concours prestigieux. Le formulaire le plus payant de sa carrière. «Je promenais mon chien dans la ruelle quand on m’a annoncé au téléphone que nous avions remporté deux médailles d’or.»
Il n’avait pas 30 ans, et il venait de créer la meilleure vodka du monde !
Voyant qu’un acteur local remportait des prix internationaux, la SAQ n’a pas eu le choix de mettre PUR Vodka sur ses tablettes. Après avoir testé le produit dans deux succursales Signature pendant quelques mois, la SAQ décide d’ajouter PUR Vodka à sa chaîne d’approvisionnement continu. Les quelques caisses vendues deviennent du jour au lendemain des centaines de caisses.
«La SAQ est un des cinq plus grands détaillants du monde de vins et spiritueux, dit Nicolas Duvernois. Quand elle décide de vous ajouter à ses fournisseurs, c’est un gage de sérieux. Ça veut dire que vous pouvez fournir la marchandise. Ça ouvre beaucoup de portes.»
Justement, PUR Vodka sera bientôt offerte dans les 800 succursales du Liquor Control Board of Ontario, le LCBO, l’équivalent ontarien de la SAQ. Une expansion qui n’est pas sans présenter de défi. Et l’histoire de la microdistillerie a toutes les chances de traverser rapidement les frontières canadiennes. Un success story, donc, qui ne s’explique par rien d’autre que la recherche de l’excellence.