Donald et Hillary : l’épreuve des faits
Les recherches des politologues montrent que les campagnes électorales ne sont pas que du théâtre. Historiquement, les candidats aux élections présidentielles américaines réalisent en grande partie leurs programmes électoraux respectifs. Ce qu’ils feront est assez prévisible : il faut se donner la peine de lire leurs programmes (http://tiny.cc/cbmady). Si cela reste vrai à l’ère de Donald Trump et qu’il était élu en novembre prochain, il faudrait alors prévoir d’énormes baisses d’impôts. D’après l’organisme neutre Tax Policy Center, les réductions des taux d’imposition de Trump équivaudraient, en moyenne, à 5 100 $ par contribuable. Dans le cas des 0,1 % des individus les plus fortunés, la réduction serait de 1,3 M$ par personne en moyenne. Le taux d’imposition des entreprises serait quant à lui ramené à 15 %. À défaut d’augmenter ses recettes, le gouvernement américain devrait alors, sur une période de 10 ans, procéder à des compressions de 9,5 billions de dollars (http://tiny.cc/wdpady). C’est la cure minceur par excellence, puisque les recettes fédérales de 2016 sont estimées à 3,34 billions de dollars (http://tiny.cc/1uoady). Cependant, si la candidate démocrate l’emportait, ce serait différent. Les revenus de l’État américain augmenteraient de 1,1 billion de dollars sur 10 ans. Le fameux 1 % (aux revenus de plus de 730 000 $) serait la vache à lait fiscale de la Maison-Blanche. Avec cette nouvelle mesure, la présidente Hillary Clinton augmenterait la facture fiscale de ces individus de 78 000 $ (http://tiny.cc/5cpady).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 octobre 2016 1 octobre 2016
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