Selon un article publié par le média américain On Wall Street, 87 % des répondants actuellement âgés entre 22 et 32 ans avouent ne pas avoir commencé à épargner pour leur retraite parce qu’ils n’ont simplement pas assez d’argent pour le faire. Pour eux, la retraite à 65 ans n’existe pas, c’est plutôt un arrêt de travail à 80 ans qui est envisagé.
De plus, 42 % des répondants âgés entre 22 et 32 ans avouaient que leur endettement était un fardeau, soit deux fois plus que chez les baby-boomers. Wells Fargo explique ces résultats notamment par le poids du remboursement des dettes d’études qui pèse sur le budget des jeunes épargnants. De plus, contrairement à leurs aînés, les jeunes épargnants ne pourront pas compter sur des retraites financées par des régimes publics qui perdent des plumes.
Pour aider cette clientèle, les conseillers doivent premièrement prendre le temps de la rencontrer. Puisque beaucoup de conseillers se concentrent encore sur une clientèle de baby-boomers, offrir à ces clients de rencontrer leurs enfants peut être une bonne stratégie.
L’un des meilleurs moyens d’attirer l’attention des 22 à 32 ans est de leur présenter des modèles qui démontrent combien ils pourraient épargner en éliminant, par exemple, une petite dépense quotidienne. Selon les conseillers interrogés par On Wall Street, le plan de retraite des jeunes doit avoir trois caractéristiques: être simple, accessible et aussi automatique que possible.
Un autre bon moyen est de leur demander si leur employeur cotise à leur régime de retraite. Si, par exemple, l’employeur met autant que l’employé jusqu’à une hauteur maximale, il est facile avec quelques calculs de démontrer au jeune client qu’il créé beaucoup de richesse en mettant un peu plus d’argent de côté dans son régime de retraite.
Avec On Wall Street