La firme de Chicago a indiqué mardi que les six banques les plus importantes au Canada, la Banque TD, la Banque Royale, la Banque de Montréal, la Banque Scotia et la Banque Nationale, présentaient toutes un ratio capitaux propres/actifs largement supérieur aux exigences des accords de Bâle III.

Toutefois, le service de notation a estimé qu’un effondrement du secteur immobilier canadien ferait baisser ces ratios, alors que la valeur des actifs hypothécaires des banques chuterait par rapport à leurs niveaux de prêt.

En fait, c’est grâce à la valeur croissante des habitations au Canada que les six principales banques du pays ont paru si solides financièrement malgré la faiblesse de l’économie, tandis que leurs rivales américaines et européennes étaient à la peine, a fait remarquer Fitch.

Fitch a également indiqué que les rapports prêt/valeur pouvaient changer rapidement durant une correction du secteur immobilier.

Dans une évaluation rendue publique mardi, Fitch a avancé que les prix des habitations canadiennes étaient susceptibles d’atteindre un plateau et pourraient refléter une certaine faiblesse à moyen terme.

Le service a néanmoins dit croire que les réserves de fonds propres des banques seraient suffisantes pour résister à une secousse modérée ou sérieuse des prix.