Depuis janvier, la portion bancaire de l’indice composé S&P/TSX a déjà gagné un peu plus de 4 %. Selon un article publié dans les pages du Financial Post, RBC Marchés des capitaux s’attendrait également à une augmentation des dividendes bancaires dans un contexte où toutes les grandes banques canadiennes ont déjà haussé leur dividende au moins une fois cette année.
« La combinaison de la croissance des revenus, de la génération interne de capitaux et de plus de clarté sur les règles de capitalisation devrait mener les banques canadiennes à hausser leurs dividendes », écrit un analyste de RBC dans une note adressée aux clients. Rappelons que les banques canadiennes devraient annoncer leurs résultats pour le deuxièmetrimestre la semaine prochaine.
Cette prévision contraste avec celles qui avaient été récemment formulées quant au futur du secteur financier canadien. En effet,plusieurs observateurs s’inquiétaient de l’endettement des ménages et, conséquemment, des perspectives de croissance du marché du prêt de détail canadien. Le ralentissement du marché immobilier canadien inquiétait aussi les experts.
Par exemple, la semaine dernière la firme BCA Research a publié un rapport qui recommandait aux investisseurs de prendre des positions courtes sur les titres bancaires canadiens. Ils encourageaient plutôt l’achat de titres bancaires américains puisque ce secteur risque d’être stimulé par le retour en force de son marché immobilier.
Pour sa part, l’analyste Michael Goldberg, de Valeurs mobilières Desjardins, est plutôt optimiste pour les titres bancaires canadiens et prévoit une croissance de 5 à 13 % pour les douze prochains mois.
« Face au ralentissement du secteur immobilier canadien, nous continuons à préférer les titres de la Banque Scotia, de la Banque TD et de la Banque de Montréal. Leur diversité géographique leur permet de jouir d’une exposition à des marchés qui connaissent une croissance supérieure à celle du marché canadien en général », écrit-il dans une note reprise par le Financial Post.
RBC Marchés des capitaux ne s’inquiète pas de l’état du marché immobilier canadien et la firme croit plutôt que, malgré un ralentissement, les emprunts pour la consommation et les hypothèques connaîtront une croissance de 2 à 3 % d’ici 2014. Les prêts aux entreprises devraient quant à eux progresser de 5 à 10 % durant la même période.
Avec le Financial Post