L’étude comparait les résultats tirés d’un sondage mené aux États-Unis auprès de 500 investisseurs s’identifiant en tant que membres de la communauté LGBT à ceux de 2000 autres investisseurs issus d’un échantillon diversifié.
UBS a constaté qu’en comparaison avec les autres investisseurs, ceux issus de la communauté LGBT étaient plus optimistes quant aux perspectives économiques des États-Unis ainsi qu’au potentiel de croissance de leurs propres portefeuilles de placement.
Cinquante-neuf pour cent des répondants LGBT ont soutenu être extrêmement ou très confiants qu’ils allaient réussir à atteindre leurs objectifs. À la même question, les investisseurs en général n’étaient optimistes qu’à 52 %.
Selon UBS, cet optimiste ne serait pas étranger à la décision de la Cour suprême des États-Unis qui a récemment légalisé le mariage gai. En effet, 48 % des investisseurs de la communauté LGBT soutiennent que cette décision a eu un impact positif sur leur sécurité financière.
Les investisseurs LGBT auraient aussi un appétit plus important pour le risque, et ce, même s’ils détiennent plus de liquidités que les investisseurs en général.
Leur principal souci est de réussir à avoir les fonds nécessaires pour payer leurs soins de santé lorsqu’ils seront âgés et pour financer leur retraite. Parmi les autres préoccupations des investisseurs LGBT, on retrouve le fait de trouver des établissements de soin favorables à leur communauté, d’avoir le droit de prendre des décisions quant à la santé de leur partenaire de vie ou encore la planification successorale dans un contexte de couple LGBT.
Cette clientèle soutient toutefois ne pas avoir besoin d’un conseiller LGBT, en fait seulement 18 % des investisseurs LGBT en ont un.