Le Trésor britannique ainsi que la Financial Conduct Authority ont publié un appel aux commentaires sur les meilleurs moyens d’adapter le conseil financier professionnel aux besoins des clients.
Voici cinq des raisons citées dans le rapport, intitulé Financial Advice Market Review, afin d’expliquer pourquoi certains consommateurs renoncent à obtenir du conseil.
Les coûts
Les consommateurs britanniques interrogés estiment que le prix à payer pour recevoir des conseils financiers de la part d’un professionnel est trop élevé. Selon un sondage, les honoraires moyens payés par les consommateurs au Royaume-Uni pour du conseil financier s’élevaient à 246 dollars canadiens de l’heure. Fait intéressant, ces honoraires étaient en baisse de 14 % depuis 2013.
« Certains consommateurs soutiennent qu’il est difficile de juger de la valeur du conseil puisque ses bénéfices sont habituellement reportés dans le temps et les bénéfices qu’on en retire sont plutôt intangibles », écrit FCA dans son rapport.
Le manque de confiance
« Les consommateurs ne font pas nécessairement confiance aux entreprises des marchés financiers pour qu’elles agissent dans le meilleur intérêt de leurs clients. Ils se disent aussi pas nécessairement capables de déterminer quelles firmes sont dignes de confiance et lesquelles fournissent des services de qualité », écrit FCA dans son rapport.
Le manque de connaissances
Selon Consumers and Financial Advice, un rapport publié par la firme Mintel en 2015, une portion importante des consommateurs, soit 44 %, ne comprend simplement pas ce que du conseil financier est et comment ce type de service peut les aider à gérer leurs finances: « 34 % ne croient pas que le conseil financier professionnel s’adresse à eux et, de plus, 14 % des consommateurs ne sauraient pas où commencer s’ils voulaient chercher à obtenir du conseil.»
Trop de confiance
Selon FCA, certains consommateurs croient simplement être aussi compétents que des conseillers professionnels pour gérer leurs propres finances: « Donc, s’ils ont les conseils d’un professionnels, ils risquent simplement de ne pas les suivre.»
L’absence de nécessité apparente
« Les consommateurs prennent peut-être la décision rationnelle et raisonnable qu’ils n’ont pas besoin de conseils et qu’ils peuvent prendre leurs décisions par eux-mêmes. Par exemple, ça pourrait être le cas lorsque la situation, les options et le risque sont bas ou encore lorsque les efforts et les coûts nécessaires à l’obtention de conseils professionnels sont simplement trop élevés », écrit FCA.