Déclin du courtage à escompte
Les consultants A.T. Kearney prévoient que le courtage à escompte dépérira en raison de la montée irrésistible du conseil hybride, un modèle émergent qui comporte une part de conseil humain et une part d’automatisation. Et ce n’est pas tout, car le conseil hybride marginalisera également les robots-conseillers. Les conclusions de la firme-conseil reposent sur un sondage portant sur 3 500 Américains ayant un actif d’au moins 50 000 $ US à investir. A.T. Kearney souligne que l’adoption du conseil hybride s’effectuera «au fur et à mesure que ces épargnants vieilliront, qu’ils s’enrichiront, qu’ils seront plus à l’aise avec les technologies et qu’ils comprendront davantage les structures de tarification». Ces consommateurs modérément aisés sont très sensibles aux prix : plus de 90 % des 15 à 34 ans de cette catégorie sont prêts à changer de fournisseur de conseil financier en cas de rabais ! Toutefois, ils veulent gérer leurs avoirs en ligne tout en ayant la possibilité de faire appel à des professionnels. D’ici cinq ans, le nombre d’adeptes du courtage à escompte parmi ces consommateurs baissera de 20 %, prévoit A.T. Kearney. Parallèlement, le nombre de clients de conseil hybride augmentera de près de 50 %. En 2021, selon A.T. Kearney, 15 % des consommateurs modérément aisés préféreront les plateformes en conseil hybride, 6 %, le courtage à escompte, et 2 %, les robots-conseillers (http://tiny.cc/gdr6hy).
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 février 2017 1 février 2017
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