D’après les anciennes tables de mortalité et échelles d’amélioration types des États Unis, un homme âgé de 65 ans en 2014 avait une espérance de vie de 19,8 années. Avec les nouvelles tables et échelles, ce nombre passe à 22,1 années.
Pour une femme âgée de 65 ans en 2014, les anciennes tables de mortalité et échelles d’amélioration types des États Unis indiquent une espérance de vie de 22,1 années et avec les nouvelles tables et échelles, ce nombre passe à 24,4 années.
Conséquemment, l’ICA souligne que l’adoption des nouvelles tables devrait avoir des répercussions financières différentes d’un régime de retraite à l’autre.
« Les obligations déclarées pourraient augmenter jusqu’à 7 % ou plus dans le cas de certains régimes, mais généralement, la hausse se situerait entre 3 % et 4 %, prévient l’ICA. Pour les régimes de retraite qui tiennent déjà compte de leur propre expérience de mortalité, la hausse potentielle des obligations au titre des rentes pourrait être encore moindre, oscillant entre 1 % et 2 %.»
Rappelons que, dans le passé, les actuaires des régimes de retraite canadiens utilisaient des tables de mortalité des retraités américains publiées en 1994. L’ICA a décidé de recueillir les données nécessaires pour élaborer des tables de mortalité des retraités canadiens à jour.
« Les nouvelles études indiquent que la mortalité des retraités canadiens s’est améliorée beaucoup plus vite que ce que projetaient les tables types des États Unis utilisées couramment durant les dernières années », indique l’ICA.