FAIR Canada a transmis ses commentaires au gouvernement à la suite de la consultation du ministère des Finances de l’Ontario au sujet des planificateurs financiers. Elle suggère notamment « qu’une personne (ou la société qu’elle représente) ne soit pas autorisée à se présenter comme un professionnel qui fournit des conseils financiers à moins que lesdits conseils soient objectifs, servent les meilleurs intérêts du client et témoignent d’un niveau de connaissances minimales ».
De plus, FAIR Canada considère que le système de rémunération actuel n’est favorable ni aux planificateurs financiers bien intentionnés ni aux consommateurs.
« Quand le planificateur participe à l’exécution d’un plan financier par l’achat de produits de placement ou la souscription d’une assurance-vie, ou fournit le nom d’un avocat pour l’exécution d’un testament ou d’une procuration, de graves conflits d’intérêts peuvent apparaître. Les conditions de rémunération de ces activités peuvent remettre en question l’objectivité ou la validité du plan financier lui-même », indique un communiqué de FAIR Canada.
Le réel problème selon FAIR Canada est que les consommateurs ne reçoivent pas de réels conseils de planification financière de ceux qui sont aussi des membres inscrits ou agréés. Pourtant, on leur vend souvent des produits sous cette étiquette.
FAIR Canada recommande que seuls les prestataires de services financiers qui proposent des services de planification financière selon une formule de paiement pour le service fourni et qui présentent les connaissances nécessaires et détiennent un certificat ou un diplôme à ce titre, soient autorisés à fournir des services de planification financière.
« Une information claire et la transparence au sujet des honoraires et des commissions seraient nécessaires, de même que l’interdiction des opérations intéressées », conclut le communiqué.