De plus, les banques comme Citigroup et Goldman Sachs sont surprises par une demande croissante pour les matières premières, particulièrement les métaux. Elles avaient plutôt prévu que 2014 suivrait la courbe décroissante de l’année dernière.
Les fonds de matières premières ont enregistré des entrants de 1,57 G$ le mois dernier, premier gain depuis septembre. L’année dernière les pertes avaient atteint un niveau record de 43,3 G$, selon EPFR Global, une institut de recherche basée à Cambridge au Massachusetts.
L’or, valeur refuge
La sécheresse au Brésil a effacé les possibilités de récolte record de café alors que les prix aient monté en flèche après la plus grande glissade depuis deux décennies. Les investisseurs qui ont évité l’or lorsque les prix des actions ont chuté en 2013, ont augmenté la part de leurs actifs à travers des fonds négociés en bourse en février pour la première fois depuis 2012.
« C’est une séries événements distincts qui rattrapent les matières premières à un moment où les ventes étaient déjà très élevées. La plupart de ces facteurs sont liés à la météo et devraient toutefois se dissiper. Je ne crois pas qu’il s’agit d’une opportunité pour les investisseurs à long terme, mais pour plutôt pour les négociations en bourse à court terme », met en garde Paul Christopher, chef stratégiste international chez Wells Fargo Advisors.