Femmes et gouvernance : l'AFFQ veut qu'il y ait des conséquences à la non-parité

Dana Ades-Landy, présidente du conseil d’administration de l’AFFQ, a fait ce commentaire lors du neuvième gala annuel de l’organisation qui se tenait jeudi soir à Montréal.

La présidente de l’AFFQ a souligné que, un an après le dépôt du rapport de la Table des partenaires influents pour accélérer l’augmentation du nombre de femmes dans les postes de pouvoir des sociétés québécoises cotées, aucune mesure proactive n’a été prise pour favoriser l’atteinte d’une zone de parité sur les conseils d’administration du Québec.

« Les conseils d’administration compent encore à peine 20 % de femmes au Québec, soutient Dana Ades-Landy. Espérer atteindre dans un délai raisonnable la zone de parité de 40 à 60 % par la simple évolution naturelle des choses tient de la pensée magique.»

Selon elle, pour atteindre un niveau adéquat de représentativité féminine sur les conseils d’administration des grandes organisations, le gouvernement québécois doit se doter d’une politique claire qui devrait, notamment, prévoir des conséquences à la non-conformité à l’intérieur d’un échéancier préétabli de trois à cinq ans.

Prix et récompenses

L’AFFQ a aussi profité de son gala annuel pour honorer plusieurs de ses membres. Sylvie Paquette, première vice-présidente et directrice générale secteur de l’assurance de dommages au Mouvement Desjardins et présidente et chef de l’exploitation de Desjardins Groupe d’assurance générales, a reçu le prix Inspiration Andrée Corriveau.

Le prix Leadership a été remis à Nathalie Bernier, associée, audit, chez KPMG Canada. Le prix Grand mentor est revenu à Michelle Leduc, vice-présidente opérations et financement particuliers à la Banque Nationale du Canada.

Quant au prix Étoile montante, il a été décerné à Sophie Lamonde, associée chez Stikeman Elliott alors que le prix Relève Desjardins a été donné à Soukaina Mahfoud, étudiante à HEC Montréal et à Linda Nitcheu, étudiante de l’UQAM.