En effet, durant la campagne, le PLQ a promis de créer un REP pour permettre aux contribuables d’amasser la mise de fonds nécessaire à l’achat d’une première résidence principale. Les contribuables pourraient y déposer jusqu’à 5 000 $ par année pendant un maximum de 10 ans. L’argent épargné devrait obligatoirement servir à l’achat d’une première résidence.
Les contributions au REP ne réduiront pas les contributions admissibles au REER. Si les sommes accumulées dans le REP ne sont pas utilisées au terme des 10 ans, le montant pourrait être versé dans un REER à l’intérieur des contributions maximales permises.
Toujours dans le secteur immobilier, les libéraux voulaient mettre en place un crédit d’impôt pour la rénovation de 20 % jusqu’à un maximum de 2 500 $. La valeur minimale des travaux réalisés devrait atteindre 3000 $ pour être admissible.
Autres promesses
Le Parti libéral a aussi promis aux aînés un crédit d’impôt remboursable de 20 % pour les activités physiques, artistiques et culturelles, jusqu’à concurrence de 200 $. Ce crédit est destiné aux personnes âgées de plus de 60 ans qui gagnent moins de 40 000 $ par année.
Afin de protéger les sièges sociaux québécois, le PLQ voulait également permettre au Fonds des générations d’accumuler qu’à 10% des actions d’une société ciblée par une offre d’achat.
Les libéraux prévoyaient aussi abolir la taxe santé de 200 $ mise en place sous la gouverne de Jean Charest et augmenter le tarif des garderies, présentement à 7 $, en les indexant à l’inflation à compter de 2015.
Dernier détail: la faisabilité de leur cadre financier était basée sur une croissance économique espérée de 4,5 %. Le PLQ misait entre autres sur la mise en place d’une « stratégie maritime » pour la développer.
Le retour à l’équilibre budgétaire était espéré pour 2015-2016.
Photo Bloomberg