Chez les 25 à 34 ans, 86% des répondants croient que la propriété d’une maison ou d’une copropriété est un très bon investissement, comparativement à 78% en 2013.
Ce sentiment se traduit par des intention d’achats. En effet, la probabilité d’achat a augmenté dans presque toutes les régions du pays, selon le sondage. L’intérêt des 25 à 34 ans s’est considérablement accru, passant de 25 % en 2013 à 41% en 2014.
Québec
Au Québec, les intentions d’achat sont passées de 13 % à 23 % en 2014. Bon nombre de répondants Québécois, 39 %, affirment qu’ils prévoient une hausse des prix des maisons au cours de la prochaine année, mais plus de la moitié d’entre eux, 61 %, ne croient pas à une telle hausse.
Malgré tout, la majorité des Québécois, soit 87 %, considèrent tout de même la propriété résidentielle comme un bon investissement.
« Ce changement dans les intentions d’achat indique une confiance renouvelée chez de jeunes acheteurs qui n’auraient peut-être pas envisagé l’achat de maison l’an dernier », indique un communiqué de RBC.
Confiance et stabilité
« Ces résultats, uniformes dans l’ensemble du Canada, découlent de plusieurs facteurs, dont la stabilité de l’emploi et l’accumulation des économies nécessaires à une mise de fonds », estime Erica Nielsen, vice-présidente, Financement sur valeur nette immobilière, RBC.
Bien que la majorité des Canadiens, 62 %, aient l’intention d’acheter une maison avec leur conjoint, 28% ont l’intention d’acheter une maison seul.
Parmi les principaux facteurs cités par les personnes qui prévoient faire un achat cette année, on compte la stabilité de l’emploi et un niveau d’endettement raisonnable.
« Le taux de confiance dans ces domaines indique que les Canadiens sont financièrement plus prudents qu’en 2013, et cette prudence a une incidence directe sur leur aptitude à accéder à la propriété », souligne le communiqué.
Conseil
« Nous voulons nous assurer que les Canadiens ont accès aux conseils nécessaires au moment d’acheter une maison. Les acheteurs oublient souvent, dans leur planification, de tenir compte de certains coûts comme les frais de clôture et d’inspection du bâtiment. » note Rachel Wihby, première directrice, Financement sur valeur nette immobilière, RBC.