« Plusieurs dizaines de sociétés du Québec qui étaient cotées à la Bourse ont décidé de s’en retirer ces dernières années. Doter ce milieu de moyens pour mieux faire connaître nos entreprises à la population et aux gouvernements par l’entremise d’une nouvelle association privée est une très bonne idée pour laquelle je suis très heureux m’investir pour les prochaines années », soutient le directeur général de l’ASQCB, Daniel Allard.
Le lancement officiel de l’Association des sociétés québécoises cotées en Bourse (ASQCB) s’est effectué le 29 avril au Complexe Capitale Hélicoptère, à Québec, en marge de la 7e édition du Gala annuel des sociétés en Bourse. Ce lancement s’est déroulé en présence de Louis Morisset, président-directeur général de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), et de Françoise Bertrand, présidente du conseil d’administration de Québecor, présidents d’honneur du gala.
« Je pense que la création de cette association est une bonne initiative, déclare Françoise Bertrand. Les Québécois doivent prendre pleinement conscience du potentiel de création de richesse que représentent les quelque 285 sièges sociaux de sociétés cotées à une Bourse établis sur le territoire, non seulement à Montréal, mais aux quatre coins du Québec. Parce que globalement, elles comptent déjà pour 320 G$ en capitalisation boursière, et représentaient pas moins de 280 G$ de chiffre d’affaires en 2013. »
Indices boursiers régionaux
L’ASQCB désire principalement contribuer à une meilleure éducation financière quant à l’importance du rôle des sociétés cotées en Bourse dans une économie.
La création d’indices boursiers régionaux compte au nombre des outils dont l’association envisage de se doter pour promouvoir les sociétés cotées en Bourse du Québec. Le directeur général de l’ASQCB, Daniel Allard, est d’ailleurs à l’origine, avec Frédérick Tremblay, de l’Indice boursier régional (IBR) Québec-Chaudière-Appalaches, créé en 2000.
« On a le projet de créer trois autres indices boursiers à l’échelle du Québec, explique Daniel Allard à Finance et Investissement. On a déjà le 418, alors on aimerait ajouter le 514, le 450 et le 819 afin de créer une certaine rivalité. On a obtenu un beau rayonnement avec l’indice boursier à Québec et on aimerait susciter le même intérêt pour les autres régions. »
L’IBR Québec-Chaudière-Appalaches est calculé à partir de la performance des 20 plus importantes sociétés inscrites en Bourse de ces deux régions. En 2013, ces entreprises ont généré un rendement de 35,6 %, soit le second meilleur rendement depuis la création de l’indice.
L’ASQCB a sollicité l’appui financier de l’AMF pour soutenir la création de ces trois indices boursiers régionaux. Une réponse est attendue le 20 juin prochain, selon Daniel Allard.
Air Canada et Opsens grandes gagnantes
Lors du Gala annuel des sociétés en Bourse, Air Canada a reçu le prix «Performance boursière au TSX – Société du Québec». La société Opsens a pour sa part reçu les prix «Performance boursière à la Bourse de croissance TSX – Société du Québec», et «Performance boursière – Société IBR-QCA» (Indice Boursier Régional – Québec-Chaudière-Appalache).
« Cette année, notre évènement devient national. Il se déroulera dorénavant en alternance entre Québec et Montréal. Le Gala permettra surtout de mieux mettre en valeur les quelque 285 entreprises cotées en Bourse du Québec et qui représentent, ensemble, plus de 325 G$ en capitalisation boursière », souligne Daniel Allard, qui agissait également en tant que directeur général du Gala.
Au final, douze lauréats ont été honorés.