Roger Wiart, directeur de division chez Groupe Investors, à Edmonton suggère quatre étapes à suivre pour s’assurer que les cours de piano ou la saison de hockey des petits anges de vos clients ne nuisent pas à leur retraite.

1. Mesurez les dépenses:
les coûts des activités extra-scolaires des enfants n’est pas toujours un sujet que le client pensera à aborder avec son conseiller lorsqu’il lui parle de ses flux de capitaux.

« Souvent, lorsqu’on demande à un client de dresser son budget sur papier lors d’une rencontre, il n’incluera pas ce genre de dépense et on risque de se retrouver avec un faux surplus, note Roger Wiart. Il est important de lui poser la question.»

2. Proposer des options d’épargne et d’investissement: inclure des solutions d’épargne à court terme pour payer les cours de ballet ou la saison de baseball des enfants est une très bonne façon d’éviter les dépenses surprise. Un CELI est un très bon véhicule pour ce type de besoin.

3. Utiliser les crédits d’impôt: les activités de nature artistique, comme les cours de piano ou de peinture, sont inclus dans le crédit d’impôt pour les activités artistiques des enfants alors que les sports sont inclus dans le crédit d’impôt pour les activités sportives des enfants. L’enfant doit avoir moins de 16 ans et les parents peuvent réclamer jusqu’à 500 $ par crédit d’impôt, et par année fiscale, appliqué à chaque enfant.

4. Aider les clients à se fixer des priorités: votre client dépense peut-être plus qu’il ne peut se permettre en raison des activités de ses enfants. Il est important de demeurer empathique, mais le client doit comprendre l’impact de ses choix sur ses finances personnelles.

« L’important c’est que si le client veut dépenser sur quelque chose qui le passionne, il sera toujours difficile de lui interdire de le faire, rappelle Roger Wiart. Un conseiller peut aider son client à trouver des moyens de rendre les activités de leurs enfants plus abordables. Peut-être que Junior peut contribuer en prenant un petit emploi ou est-il possible de faire du covoiturage avec d’autres parents.»