Le sondage national s’est aussi intéressé à la capacité des Québécois à évaluer les risques et les probabilités que certains événements surviennent. Il a permis de constater que, dans l’ensemble, les Québécois sous-estiment généralement les risques. En outre, 68% des répondants se considèrent comme plus prudents que le reste de la population, bien que, statistiquement, cela ne puisse être le cas.
« Quand les risques sont méconnus, il peut être difficile de choisir une assurance qui offre la protection appropriée », affirme Jean Roy, vice-président à TD Assurance.
« Des études ont démontré que bien des gens préfèrent éviter de penser à des situations négatives, même s’ils croient que ces situations sont susceptibles de se produire, déclare pour sa part le docteur Edwin Weinstein, psychologue et président du Brondesbury Group, qui a conseillé la TD lors de ses recherches dans le cadre de ce projet. Magasiner des produits d’assurance représente un moment dans la vie où l’on est obligé de songer à des situations que l’on préférerait éviter. Il n’y a rien d’étonnant à ce que les gens préfèrent pelleter de la neige que de penser à la possibilité que des incidents désagréables puissent survenir.»
Par exemple, les hommes sont plus susceptibles que les femmes à s’estimer supérieurs à la moyenne en ce qui a trait à la prudence et à la santé. Au, total, 72% des hommes affirment être plus prudents que les autres, comparativement à seulement 62 % des femmes.
À 53 %, les hommes sont aussi plus susceptibles que les femmes de croire qu’ils sont plus en santé que les autres personnes de leur âge et 44 % des femmes se considérant au-dessus de la moyenne en matière de santé.
Au Québec, les personnes âgées de plus de 65 ans sont deux fois plus susceptibles que les participants plus jeunes à croire qu’ils ont moins de chance d’être atteints d’une maladie grave, avec 41 % des participants de ce groupe d’âge ayant choisi cette option, contre 19 % chez les participants plus jeunes.
Le sondage a été mené par la firme Research House pour le compte de TD auprès de 1 000 Canadiens âgés de 18 ans et plus, dont 245 Québécois. Les réponses ont été recueillies entre le 18 et le 24 mars 2014. Les analyses et l’interprétation ont été effectuées par Brondesbury Group.