Le premier rang du Canada s’explique principalement par sa politique fiscale prévoyant un faible taux d’imposition effectif du revenu des sociétés, par la faiblesse relative de ses coûts de main-d’œuvre prévus par la loi, et par ses taxes de vente harmonisées (TVH), indique KPMG. En matière de compétitivité fiscale, le Royaume-Uni occupe le deuxième rang et le Mexique, le troisième.

Toronto, Vancouver et Montréal occupent les trois premières places parmi les 51 grandes villes internationales (population d’au moins deux millions d’habitants) visées par le rapport de 2014. Au total, 107 villes figurent dans l’étude, dont 15 villes canadiennes.

Dans le classement de l’ensemble des villes canadiennes, peu importe leur taille, Edmonton s’est distinguée comme étant la ville canadienne la plus concurrentielle sur le plan fiscal. Elle était arrivée au deuxième rang parmi les petites et les grandes villes canadiennes dans le rapport de 2012.

L’étude a également révélé qu’il n’existe aucune approche standard pour ce qui est de l’établissement de la politique fiscale entre les pays ayant fait l’objet de l’étude. Bien que les types de taxes et d’impôts utilisés par les gouvernements pour générer des revenus soient plus ou moins semblables, la façon dont ils sont pondérés et appliqués varie largement.

« Dans certains pays, la politique fiscale vise à offrir un faible taux d’imposition du revenu des sociétés, afin d’attirer un plus grand nombre d’entreprises. Pour tirer des revenus fiscaux, ces pays pourraient devoir grandement miser sur d’autres impôts et taxes, tels que les taxes de vente et les charges sociales. De façon similaire, certains pays utilisent leurs politiques fiscales et des encouragements ciblés pour attirer certains types d’entreprises, comme celles qui exercent leurs activités dans le domaine de la fabrication ou de la recherche et du développement », note un communiqué de KPMG.

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