D’après ce document, le conseiller a plaidé coupable à cette infraction commise à Victoriaville, en juillet 2012.
Devant le comité de discipline, Frédéric Blin a expliqué qu’il a apposé lui-même les initiales de ses clients plutôt que de les faire se déplacer de nouveau en suivant les conseils d’une « adjointe qui possédait de nombreuses années d’expérience » qui lui aurait dit que certains représentants le faisaient.
Dans son analyse, le comité de discipline reconnaît que Frédéric Blin n’a tiré aucun bénéfice de sa faute et les clients n’en ont subi aucun préjudice. Le procureur de la syndique de la CSF ajoute même qu’il y a « absence d’intention malveillante ».
« Il s’agit d’un geste isolé qui résulte d’une erreur de jugement, qui a toutefois eu des répercussions dramatiques tant sur sa vie personnelle que professionnelle. Il a déjà écopé pour ces gestes, d’une suspension de deux jours, suivie d’un congédiement moins d’un an plus tard, mettant ainsi fin à sa carrière de façon abrupte, après à peine six ans dans l’industrie », écrit le comité de discipline, dans le jugement.