En point de presse mardi, le ministre a soutenu que les rentes annuelles de six chiffres consenties à une poignée de dirigeants étaient somme toute une bonne affaire compte tenu de la concurrence qui s’exerce dans le domaine de la finance.

Dans son édition de mardi, le Journal de Montréal révèle que cinq vice-présidents de la Caisse empocheront une rente annuelle oscillant entre 161 000 $ et 515 900 $ une fois à la retraite à l’âge de 65 ans. Ces dirigeants profitent de deux programmes de retraite: le Régime de retraite du personnel d’encadrement (RRPE) pour lequel ils contribuent à hauteur de 50 % et le Régime supplémentaire de retraite pour les cadres désignées (RSRCD), entièrement financé par la Caisse.

Selon Carlos Leitao, les conditions de retraite de ces cinq vice-présidents font partie de leur rémunération totale et à ce chapitre, elle demeure en deçà de ce qui est versé en moyenne chez d’autres gestionnaires de portefeuille.

Le ministre des Finances rejette toute comparaison avec la situation des syndiqués qui dénoncent les coupes dans les régimes de retraite municipaux.

À l’opposé des quelques hauts gestionnaires de la Caisse, les milliers d’employés municipaux bénéficient de conditions d’emploi et de retraite assumés par les contribuables, a expliqué le ministre.